Thursday 20 December 2007

ASH DEFINITION OF STRONG EVIDENCE AND JUSTIFICATION OF THEIR INTRUSION IN OUR PERSONAL LIVES AND PARENTAL AUTHORITY

A statement by ASH UK refers to the recent Swedish study that we discussed in our French text below and urges smokers to stop smoking at home.

Following is an excerpt of their statement that you can read here:

‘’Research: Smoking linked to allergies

There is "consistent and strong" evidence that children exposed to secondhand smoke in early infancy have a higher risk of developing allergies, according to researchers.’’

As we pointed out in our French text, the relative risk factor of this study is 1,28. This is hardly what an epidemiologist would label ‘’strong evidence’’. As a matter of fact, a study so inconclusive, on any other non-politicized health issue, would have simply been dismissed; especially with the limitations of the study as reported by the authors of the study themselves, that you can read here.

''Limitations of the study include difficulty in distinguishing the effects of tobacco exposure in utero and postnatally; reliance on questionnaire data on children at age 2 months; possible disease-related or recall bias, or both; lack of objective assessments of smoke exposure; and possible uncontrolled confounding.''

ASH UK should explain to its readers and the population at large, that if the conclusions of this study represent ‘’strong’’ evidence, what is their criteria for weak evidence? Surely, parents and other concerned citizens would also like to be enlightened as to why childhood allergies have been constantly rising while smoking prevalence has been dramatically decreasing since the last 25 years. Childhood allergy epidemic on the rise worldwide Prevalence of childhood allergies increasing worldwide

And this folks, is a perfect example of what anti-tobacco uses as ‘’scientific’’ evidence to peddle their ideology and justify their intrusion into our personal lives.

Wednesday 19 December 2007

UN PEU DE SÉRIEUX S.V.P.

Il est aberrant de constater à quel point les medias et journalistes d’aujourd’hui n’ont, en grande majorité, aucun sens critique, ne font pratiquement aucune recherche et publient n’importe quoi à la hâte. Par surcroît, certains journalistes ont le culot de mettre la population en garde contre les ‘’journalistes improvisés’’ et ‘’blogueurs’’ de l’internet! Et bien, nous, comme citoyens et ‘’journalistes improvisés’’, risquons de rechercher la vérité derrière ‘’la grande nouvelle de l’heure’’ et la présenter sous un œil beaucoup plus critique et objectif que ces supposément professionnels du journalisme.

L’article qui suit a été puisé dans Agence France Presse et a paru dans Cyberpresse.

L’étude en question est mieux expliquée au medscape à l’adresse http://www.data-yard.net/10h3/ets_bs_allergy.pdf en anglais.

La conclusion qui nous a valu cette ‘’grande nouvelle de l’heure’’ digne de publication, est basée sur un facteur de risque tellement bas (1,28) que n’importe quelle autre étude sur un autre enjeu autre que les enjeux politisés comme le tabac, n’aurait même pas été rapportée en raison d’une conclusion basée sur un facteur de risque trop faible. En plus, les auteurs même de l’étude déclarent ceci (traduit librement de l’anglais Limitations of the study include difficulty in distinguishing the effects of tobacco exposure in utero and postnatally; reliance on questionnaire data on children at age 2 months; possible disease-related or recall bias, or both; lack of objective assessments of smoke exposure; and possible uncontrolled confounding.) : Les limitations de cette étude, incluent la difficulté de distinguer les effets à l’exposition du tabac in utero et postnatale ; la fiabilité des données du questionnaire sur les enfants à l’âge de 2 mois ; des possibles biais en ce qui a trait aux relations avec des maladies ou les biais de mémoire, ou les deux ; le manque d’une évaluation objective de l’exposition de la fumée, et la possibilité que certaines confusions n’ont pas été contrôlées.

Bravo pour le sérieux de l’étude ! Bravo pour le sérieux des journaux qui l’ont publiée !

Aussi, avant que les médias reprennent cette publication de Agence France Presse, ils auraient dû se servir de logique et poser des sérieuses questions sur le pourquoi que les allergies des enfants augmentent continuellement pendant que le tabagisme baisse à un rythme beaucoup plus rapide. Tout au moins ils auraient pu se référer à des nombreux articles que l’on trouve sur l’internet à ce sujet : Nos enfants, toujours plus allergiques? Une maladie en plein boom Childhood allergy epidemic on the rise worldwide Prevalence of childhood allergies increasing worldwide

Est-ce que quelqu’un voudrait s’aventurer à nous donner des explications logiques ?

Le tabagisme passif favoriserait le risque d'allergies chez l'enfant

Agence France-Presse

Paris

L'exposition à la fumée de cigarette dans les premiers mois de la vie favoriserait le risque pour l'enfant de développer des allergies, selon une étude suédoise publiée mardi en ligne par la revue spécialisée Thorax.

Le Dr Eva Lannero (Karolinska Institute, Stockholm) et ses collègues rappellent que l'exposition à la fumée de cigarette augmente le risque de maladie respiratoire chez les enfants.

Pour leur étude sur la sensibilisation allergique, ils ont analysé les réponses de plus de 4000 familles à des questionnaires sur les facteurs environnementaux auxquels avaient été exposés leur enfant avant et après la naissance et les symptômes allergiques (à 2 mois, un an, deux ans et quatre ans). Les facteurs environnementaux incluaient le tabagisme des parents, les animaux domestiques et les produits alimentaires.

Les chercheurs ont également réalisé sur quelque 2600 enfants, à l'âge de 4 ans, un dosage des anticorps IgE, dont un niveau élevé indique une sensibilisation aux allergènes.

Leurs travaux ont montré que l'exposition dans les premiers mois de la vie à la fumée de cigarette «peut être associée à un risque accru de sensibilisation allergique», indiquent-ils. Le tabagisme passif du petit enfant «augmente le risque de sensibilisation aux allergènes inhalés de l'environnement intérieur et aux allergènes alimentaires», précisent-ils.

Les chercheurs n'ont en revanche pas établi d'association manifeste entre le tabagisme de la femme enceinte et le risque de sensibilisation allergique de l'enfant.

NON AU TAUX D'ALCOOLÉMIE DE 0,05

Tel que nous l’avons exprimé dans nos commentaires du 18 novembre il y a certaines dispositions du projet de loi 42 avec lesquelles nous n’étions pas d’accord. Une de celles-là était la baisse du taux d’alcoolémie permissible à 0,05. Nous sommes donc heureux de constater que grâce aux partis de l’opposition et en particulier au député adéquiste de Blainville, Pierre Gingras, cette disposition du projet de loi n’ira pas de l’avant.

Nous nous permettons un commentaire en réponse à celui de la Ministre Boulet à l’effet que parmi les deux personnes qui mouraient quotidiennement au Québec sur la route, il y en avait qui avaient un taux d’alcoolémie entre 0,05 et 0,08 : L’affirmation de Mme Boulet est tout à fait gratuite. Il y en a aussi parmi ces personnes, qui ont 0 d’alcoolémie. Rien ne prouve que ce sont des taux d’alcoolémie aussi bas que 0,05 – 0,08 qui sont la cause de ce nombre d’accidents auxquels elle fait référence et que ces accidents n’auront pas lieu si ces personnes ont 0 ou 0,04 d'alcool dans le sang.

Pour ce qu’il est des autres dispositions du projet de loi.

Nous espérons sincèrement que l’adoption de photos radar n’ouvrira pas la porte à leur utilisation de plus en plus accrue dans nos vies. C’est un enjeu qu’il faut surveiller de très près et réagir vivement si l’on constate le moindre signe d’abus.

Nous sommes très désolés pour la dépense que les nouveaux conducteurs encourront avec le retour des cours de conduite obligatoires. Désolés également pour les utilisateurs de cellulaire responsables. Voir notre opinion du 18 novembre .

Heureux de constater que des mesures sévères seront adoptées contre les récidivistes et les grands excès de vitesse.

Québec doit renoncer à imposer la norme du 0,05

Les Québécois pourront continuer comme avant de prendre un verre ou deux avant de prendre le volant, et ce, en toute légalité.

Mais ils devront laisser le cellulaire bien rangé lorsqu'ils conduisent et surveiller de près les radars photos.

Faute d'avoir obtenu l'appui des deux partis d'opposition, la ministre des Transports, Julie Boulet, a dû renoncer, mardi, à abaisser à 0,05 mg - au lieu de 0,08 mg - la norme permise d'alcool par 100 ml de sang, pour conduire un véhicule automobile.

Ainsi, le projet de loi 42 défendu par la ministre Boulet se trouve amputé d'un de ses aspects les plus contraignants imaginés par Québec pour améliorer son bilan de sécurité routière.

Le Québec demeurera donc la seule province canadienne à maintenir la norme du 0,08, au lieu de celle plus coercitive du 0,05.

Le projet de loi 42, un des plus controversés de la présente session parlementaire, a franchi mardi soir l'étape de l'étude article par article. Normalement, après avoir perdu quelques plumes, il devrait être adopté mercredi.

Dès le début de l'étude du projet de loi, péquistes et adéquistes avaient exprimé des réserves par rapport au volet du projet de loi touchant le taux d'alcoolémie.

Ils jugeaient que Québec s'attaquait à la mauvaise cible et aurait dû s'en prendre plutôt aux récidivistes de l'alcool au volant et laisser en paix les buveurs sociaux.

En désespoir de cause, craignant que son projet de loi ne meure au feuilleton, la ministre Boulet avait présenté un amendement vendredi prévoyant reporter de deux ans - de 2008 à 2010 - l'application de la loi. Mais cette ultime concession a été rejetée par les deux partis d'opposition.

Dans ses remarques de clôture, la ministre Boulet s'est montrée «extrêmement déçue» de constater que les articles relatifs au taux d'alcoolémie au volant ne passaient pas la rampe.

«Pour nous, chaque vie humaine compte», a-t-elle dit, en rappelant qu'en 2006 deux personnes étaient mortes chaque jour sur les routes du Québec et que parmi elles certaines avaient dans le sang entre 0,05 et 0,08 mg d'alcool par 100 ml de sang.

Les facultés affaiblies au volant sont reliées à 200 décès par année au Québec.

La ministre s'en est prise particulièrement au porte-parole de l'opposition officielle, le député adéquiste de Blainville, Pierre Gingras, qui contestait trois mesures majeures du projet de loi: la réduction du taux d'alcool permis, les radars photos et l'interdiction du cellulaire.

La majorité des groupes entendus en commission parlementaire étaient en faveur d'un resserrement des normes relatives à l'alcool au volant, a affirmé la ministre.

Parmi les opposants, figuraient les tenanciers de bars et les restaurateurs.

S'il avait été adopté tel que présenté, le projet de loi aurait eu pour effet de faire perdre au contrevenant son permis de conduire pendant 24 heures.

«Nous, on y croyait», a dit Mme Boulet, dans ses remarques finales.

Les autres volets du projet de loi ont été mieux reçus par l'un ou l'autre des partis d'opposition et ont donc pu être adoptés.

A compter d'avril 2008, le cellulaire au volant serait donc interdit, mais le dispositif mains libres demeurerait permis.

Pour réduire la vitesse, Québec mènera par ailleurs des projets pilotes de radars photos, dans une quinzaine de villes.

Le projet de loi 42 modifie le Code de la sécurité routière et le Règlement sur les points d'inaptitude.

Le montant des amendes sera revu à la hausse - voire doublera -, de même que la possibilité de perdre des points d'inaptitude en cas d'excès de vitesse.

Les grands excès de vitesse seront particulièrement réprimés.

Par exemple, un conducteur roulant à 96 kilomètres dans une zone de 50 km-h se verra imposer une amende de 480 $ en plus de perdre 10 points d'inaptitude.

Pour les jeunes conducteurs, une telle infraction entraînerait la révocation du permis de conduire puisque le projet de loi prévoit limiter à 8 - au lieu de 15 - le nombre de points d'inaptitude pour les automobilistes de 23 ans et moins.

Pour tous les nouveaux conducteurs, le cours de conduite redevient obligatoire et l'accès au permis devient graduel.

De plus, les limiteurs de vitesse fixés à 105 km-h deviennent obligatoires pour les véhicules lourds.

Saturday 15 December 2007

HYGIÉNISME MORAL, PURITANISME D'ÉTAT, OU LOBBIES INDUSTRIELS

Voici un appel de s'impliquer dans le débat qui nous parvient de deux scientifiques français qui dénoncent la répression à laquelle les citoyens qui fument ou boivent sont soumis. Nous encourageons tous nos membres et visiteurs d’exprimer leur opinion en écrivant aux adresses fournies par ces deux intervenants de la santé publique en France et de partager ce document avec le plus grand nombre de citoyens possible.


Alcool, tabac. Gare au pavé de l'ours
Hygiénisme moral, puritanisme d'Etat, ou lobbies industriels ?
Un appel à réagir
19 Novembre 2007
Guy CARO, Robert MOLIMARD*

Alcool, tabac. Gare au pavé de l'ours
Hygiénisme moral, puritanisme d'Etat, ou lobbies industriels ?
Un appel à réagir
19 Novembre 2007
Guy CARO*, Robert MOLIMARD**

L'enfer est pavé de bonnes intentions. Cirrhose du foie, cancer du poumon, delirium tremens, accidents de la route, infarctus…, qui ne souhaiterait voir alléger la charge que l'alcool et le tabac font peser sur les individus et la société ? Mais quel démon nous fait donc abandonner tout sens critique, et emboîter le pas aux cow-boys puritains d'outre atlantique qui n'ont rien appris du passé ?

Depuis la nuit des temps, l'Homme a découvert les boissons fermentées. Les ligues de vertu et les prohibitions musclées n'ont pu les éradiquer. Ces politiques, que leurs effets pervers avaient fait abandonner, reviennent en force. L'histoire du tabac est plus récente. En moins d'un siècle après la découverte de COLOMB, la plante américaine a gagné le monde entier, uniquement par le bouche à oreille. Ni presse, ni radio, ni télévision n'étaient alors là pour en faire la publicité. Pas d'industrie du tabac pour le promouvoir. Mieux, en Turquie Amurat IV coupait le nez des priseurs et décapitait les récidivistes. Urbain VII les excommuniait. Même féroce, la répression n'a pas endigué l'épidémie. Evoquant la possible suppression du vin et du tabac, Alexandre Dumas fils écrivait: "il n'y faut point songer. Tous nos articles et toutes les sociétés de tempérance du monde n'y feront rien. Le phylloxera lui-même y a renoncé. On n'a jamais fait autant de vin que depuis que la vigne n'en produit plus, et l'on n'a jamais tant fumé que depuis que les cigares ordinaires sont infumables et que les bons cigares sont hors de prix". .

Une telle puissance de pénétration de ces produits dans les sociétés les plus diverses, l'énorme sacrifice financier qu'y consentent les plus pauvres ont un sens. Ils témoignent de leur rôle majeur dans l'équilibre des individus et l'harmonie de la société. Evidemment nous, médecins, avons à lutter contre l'ivresse aiguë à l'anglo-saxonne, l'ivrogne qui rentre, bat sa femme et casse tout, contre l'intoxication régulière et massive qui détruit le foie et le cerveau. Mais pourquoi partir en guerre contre ce qui peut détendre après un stress, cette légère gaité pimentant les jours de fête, ou les plaisirs subtils de la conjonction des arômes des plats et des vins qui fait notre fond culturel français? Le tabac est plus dur. Une grande majorité de fumeurs ne peut se limiter à une consommation hédonique et festive. Bien qu'il ne perturbe pas le fonctionnement du cerveau, au contraire, le tabac donne hélas le cancer et l'infarctus. Mais aussi combien de fumeurs plongent dans une dépression profonde dès qu'ils arrêtent, dont ils ressortent en refumant. Les schizophrènes y trouvent une automédication. Il augmente la vigilance, stimule, détend. Comme l'alcool et le café, il noue le lien social. Il faudrait garder les bénéfices, en limitant les risques.

Mais c'est là que tombent les masques. L'arme absolue contre le tabagisme passif, prétexte à cette prohibition généralisée, existe. Sucer du tabac, comme les suédois, ne fait pas de fumée, ne gêne pas les voisins, ne cause pas d'incendies. Qui plus est, leur "snus" ne fait pas de cancers du poumon, de bronchites chroniques, pas d'artérites et d'infarctus. Les meilleurs experts disent que cette façon d'utiliser le tabac diminuerait de 98% les risques encourus. Tout médecin, tout responsable de santé publique devrait donc pousser les fumeurs à au moins abandonner leur cigarette pour un tabac moins dangereux pour tous, et l'Europe à lever la stupide et néfaste interdiction de sa vente, à laquelle échappe la Suède. Mais, toujours au nom de la santé publique, qui cache certainement mal de sordides intérêts commerciaux, les mêmes activistes puritains s'y opposent, ignorant les preuves épidémiologiques et suscitant des travaux scientifiques pour lui trouver un danger résiduel justifiant le maintien de l'interdit.

Interdictions, taxes prohibitives, contrôles sont source de résurgences malsaines, contrebande, contrefaçon, produits frelatés, petite délinquance et grande criminalité. Ils imposent des contraintes pas toujours réellement justifiées, injustement pénalisantes pour la grande partie de la population qui sait boire avec discernement et comprenait peu à peu qu'il n'est pas correct d'enfumer son voisin. Et l'on pousse toujours plus loin la chasse à la fumée. En Californie, on ne peut plus fumer dans la rue ou dans les parcs de Calabasas (sauf au supermarché!!). Ailleurs, une femme est condamnée à ne pas fumer dans son jardin, on interdit de fumer en voiture, chez soi sur son balcon ou si le voisin sent l'odeur de tabac qui, passant sous les portes, a traversé le palier. Certains proposent même d'enlever ses enfants à qui fume à la maison, l'assimilant à un "child abuser" (pédophile)! Les schizophrènes qui ne peuvent sortir de l'hôpital sont de fait interdits de fumer. De même en prison: double peine. Et aux USA, l'interdiction de fumer dans les couloirs de la mort? Plus de dernière cigarette et de verre de rhum? C'est le retour à la barbarie.

Les "Bar-Tabac" ont raison. Il est faux que l'on risque sa vie en y pénétrant une minute pour acheter son journal. Personne n'est obligé d'aller s'accouder à un comptoir pour refaire le monde. Il est vrai que les liens sociaux tissés en ces lieux sont irremplaçables, quand l'individualisme moderne isole tant de gens devant leur télévision. L'interdiction d'y fumer est contestée, et contestable, notamment dans des régions comme la Bretagne où des risques de fermetures peuvent affaiblir le lien social, l'animation culturelle et la convivialité de territoires ruraux et de quartiers urbains.

Quand nous parlons de "convivialité", c'est dans un sens très précis. Le mot signifie "vivre ensemble" puis "invité d'un repas". C'est être ensemble, avec des échanges chaleureux entre membres d'un groupe, notamment dans les moments et les lieux des repas. On peut fumer si les conditions s'y prêtent, ou s'en abstenir. On peut boire ou pas, des boissons alcoolisées ou non, mais dans le respect de la différence de l'autre. Nul ne se sentira culpabilisé s'il fume dans le respect de l'autre, ou, s'il boit de l'eau, stigmatisé et incité à "prendre un verre".
Les fumeurs étaient allés trop loin. L'inconfort seul qu'ils infligent à leur entourage justifie les interdictions de fumer dans des lieux collectifs, de travail. Il est impératif qu'on ne fume pas dans les établissements d'éducation, où l'on doit apprendre la liberté, pas l'esclavage. Déjà, depuis la loi Evin, on ne fumait plus dans les réunions, dans les trains, les avions. Fallait-il en rajouter? Pour faire passer la pilule, on brandit les risques encourus par le disk-jockey ou le barman. Mais ils connaissaient les risques du métier avant de le choisir. Les pompiers exigeraient-ils de ne pas être exposés au feu, les militaires aux balles? Faut-il aller si loin au nom d'un stupide "principe de précaution" qui voudrait qu'on interdise immédiatement le foot, l'alpinisme et le vélo, voire de traverser les rues. On ment sur les risques que la fumée des autres fait courir aux non-fumeurs.. L'enquête européenne (Lifting the smokescreen) qui lui attribue près de 6000 décès en France, a été capitale pour obtenir la généralisation de l'interdiction. C'est pourtant une véritable escroquerie, puisque elle y inclut 5000 vrais fumeurs actifs, sous prétexte qu'ils respirent l'air pollué de la pièce où ils fument! On change la définition même du tabagisme passif, ce qui aurait dû soulever un tollé de la part des "scientifiques". Mais c'est "pour la bonne cause", qui justifie des moyens qui devraient la discréditer.

Cela commence doucement. Pour protéger les enfants, on supprime à Lucky Luke sa cigarette, pour la remplacer par de l'herbe. Les enfants comprennent, ils passent au cannabis! Qui pourtant a toujours été interdit, sans publicité, et cher. On enlève sa cigarette à Clint Eastwood, …mais on lui laisse son flingue. Quel symbole! Comme on faisait disparaître Trotsky des photos officielles, on gomme la cigarette de Jean Paul Sartre, et ainsi le rôle du café de Flore ou des Deux Magots. Crime culturel.

Mais est-ce efficace? On se réjouit de la baisse à 29% du pourcentage de fumeurs relevée par l'enquête INSEE de 2003, on transforme en "nombre de vies sauvées". Mais on passe sous silence les résultats de l'Eurobarometer la même année, qui enregistre une hausse à 44%. On ne se questionne pas sur ces discordances. La protection des jeunes est la tarte à la crème, et leur comportement de plus en plus préoccupant, qu'il s'agisse d'alcool ou de tabac, "Il faudrait qu'ils ne commencent pas". Ce serait aller à l'encontre de leur curiosité, de leur instinct de découverte. Face à la diversité et à la complexité des manières de boire et de fumer, les discours et pratiques dominants, publics ou privés, les programmes de prévention sont d'évidence inadaptés, souvent inefficaces et même porteurs d'effets pervers. Sans évaluation réelle du poids de leurs conséquences négatives par rapport à leur bénéfice, on réclame sans cesse de nouvelles augmentations de prix du tabac, qui enfoncent les précaires dans la pauvreté et remplissent les restaurants du cœur.

Le calme précède souvent la tempête. Le mur de Berlin semblait éternellement figer une société réprimée. La vraie liberté est dans la recherche des solutions dans un débat démocratique non biaisé, pas dans l'anarchie qui suit les révoltes.

Nous lançons un appel solennel à tous ceux qui voudraient voir aborder enfin les graves problèmes de l'alcool et du tabac avec une vision à la fois réellement scientifique et humaniste, pour leur apporter des solutions efficaces, et non de la poudre aux yeux. Car la véritable victime du tabac est le fumeur, comme l'ivrogne celle de l'alcool. Il serait urgent qu'ils cessent de consommer, ou adoptent des formes d'usage moins dangereuses. Il faudrait les aider, on les enfonce. Il est scandaleux que la répression soit la seule formule retenue, quand toute l'histoire du monde prouve qu'elle est inefficace et conduit fatalement à un rejet. Il serait temps que cesse la censure de toute voix contradictoire et que s'instaure un véritable débat. Il est scandaleux qu'aucune équipe scientifique au monde ne soit consacrée à la recherche sur le tabac, et que celle sur l'alcool ne soit pas à la hauteur des enjeux. Il est scandaleux que l'argent public qui pourrait susciter de tels travaux soit gaspillé pour compenser les dégâts sociaux et commerciaux provoqués par une augmentation de prix, dont les effets pervers sont patents et les bénéfices spécifiques non prouvés. Il est scandaleux que la conséquence directe de cette politique répressive, derrière laquelle on sent poindre la puissance de certains lobbies, soit le pillage de la Sécurité Sociale. Scandaleux qu'on lui fasse offrir à tout fumeur des médicaments guère plus actifs qu'un placebo, contre la règle qui lui interdit de rembourser ceux dont on fait la publicité dans les medias, quand nous devrions financer des recherches et des approches essentiellement basées sur des modifications psychologiques et culturelles.

Appel

La politique actuelle à l'égard de l'alcool et du tabac va à l'encontre des traditions françaises de liberté et de convivialité. Sous prétexte de santé publique, elle exprime une idéologie puritaine, prohibitionniste, totalitaire, cachant mal des conflits d'intérêts. Essentiellement répressive, elle n'a pas démontré son efficacité, surtout chez les jeunes. Elle ne prend pas en compte ses effets pervers, souvent délibérément cachés. Elle censure l'expression d'opinions contraires, refusant le débat démocratique qui permettrait de trouver les meilleures solutions adaptées à notre pays et à ses caractéristiques culturelles régionales.
Nous appelons à s'exprimer et à se manifester dans ce débat, au niveau des régions et au niveau national :
- les professionnels de santé
- les chercheurs et enseignants des disciplines socio-culturelles
- les producteurs et distributeurs de boissons alcoolisées et de tabac, cafés, restaurants, bars-tabacs
- les journalistes et responsables des médias
- les artistes, créateurs, acteurs et animateurs sociaux et culturels
Pour :
1 – Etudier et informer
Contribuer à mieux connaître et faire connaître les faits, analyses, études et statistiques qui mettent en question les discours officiels "sanitairement corrects". Rechercher et dévoiler les conflits d'intérêt qui les sous-tendent.
2 – Innover, expérimenter, évaluer, diffuser
Mettre leurs compétences scientifiques, médicales, culturelles, politiques au service de la recherche et d'évaluation, au niveau régional et national, de solutions humaines et efficaces aux problèmes posés par l'alcool et le tabac, et de leur diffusion.

Pour se joindre à cet appel
Si vous vous sentez concerné par cet appel,
Si vous estimez pouvoir être utile dans un groupe de réflexion et d'action pour réagir dans le sens défini dans le présent appel,
vous pouvez prendre contact avec :
Pr Guy CARO, 40 B rue du Docteur LEON 35740 PACÉ
Pr Robert MOLIMARD r.molimard@tabacologie.fr




*Guy CARO : Je suis médecin-psychiatre, alcoologue et enseignant-chercheur à Rennes.
Coresponsable, avec un chercheur CNRS, Yvon Bertrand, d'une recherche interdisciplinaire sur "Alcoolisme et Bretagne" de 1974 à 1977. A partir de 1981, j'ai animé une recherche-appliquée sur "Manière de boire et problèmes d'alcool" associant des activités de thérapeutique, de formation initiale et continue et de prévention des problèmes d'alcool en milieu scolaire, en sécurité routière, en entreprise.
J'ai été professeur, fondateur et coresponsable du laboratoire de recherche "Alimentation – Breuvages – Cultures" à l'Ecole Supérieure de Commerce de Rennes, de 1999 à 2005.
Principaux ouvrages : "De l'alcoolisme au bien boire" dirigé avec Edgar Morin, Ed. L'Harmattan, Paris, 1990 ; "Aspects socio-culturels de l'usage et de l'abus d'alcool et stratégies de prévention par l'éducation. Interdire, diaboliser ou apprivoiser l'alcool ? Ed. U.N.E.S.C.O., Paris, 1995. Traduction en anglais et espagnol ; "De l'alcoolisme au savoir-boire". Ed. L'Harmattan, 2006, 2ème édition 2007.



*Robert MOLIMARD : Je suis professeur Honoraire de physiologie à la Faculté de Médecine Paris-Sud. Ancien Chef de service de Médecine Interne à l'Hôpital Max Fourestier à Nanterre, je me suis consacré à la prise en charge des fumeurs et, dans mon laboratoire, à l'étude expérimentale de la dépendance au tabac.. J'ai fondé en 1983 la première société savante destinée à promouvoir la recherche scientifique sur le tabac et le tabagisme, et ai forgé pour elle le mot de "Tabacologie". Je l'ai présidée jusqu'à la disparition de la "Société de Tabacologie" en 2004. En 1986, j'ai créé le premier enseignement universitaire sur le tabac. A 80 ans, je continue à organiser ce "Diplôme Interuniversitaire de Tabacologie Paris 11/Paris 12", qui, avec près de 1000 diplômés, a jusqu'ici formé la grande majorité des tabacologues français.
J'ai fait part de son expérience dans un ouvrage, "La Fume " (2003), et donné mes conseils aux fumeurs dans le "Petit Manuel de Défume" (2007), publiés aux éditions SIDES:

Déclaration de conflits d'intérêts : Le décret n°2007-454 du 25 mars 2007 faisant injonction aux membres des professions de santé de déclarer leurs liens éventuels , nous déclarons sur l'honneur n'avoir aucun lien d'intérêt avec les industries et entreprises pharmaceutiques, tababagières ou alcoolières, et n'en tirer aucun avantage personnel..

CMA ENCOURAGES A CANADA-WIDE BAN ON SMOKING IN CARS CARRYING CHILDREN

CMA Encourages a Canada-Wide Ban on Smoking in Cars Carrying Children is the title of the press release that you can read here.

As long time observers of the anti-smoking modus operandi, we suspected that the town of Wolfville, N.S. that banned smoking in cars with children, was implemented in order to set a precedent for the anti-smoking cartel that would open the door to a new phase of anti-smoking -- that of our cars, eventually and quickly to be followed by a ban in our homes.

Smoking in the presence of children is in no way, means or form to be considred parental neglect or abuse unless the child has a condition that second hand smoke can aggravate. Please read what Dr. Michael Siegel says on this subject
here. Risk does not automatically mean harm, especially when the risk factors are hardly at levels where cause can be inferred and all confounding factors can be dismissed. Epidemiology is too subjective, biased and inaccurate, for any legislation to be based on its weak and inconsistent conclusions. Case in point, the WHO’s biggest and most extensive study (Bofetta et al 1998) surprisingly found that second hand smoke protects children from lung cancer. Should we base legislation on this allegedly serious ‘’scientific’’ study and force all parents to smoke in the presence of children to save them from lung cancer?

Who then better than the parent, under the advice of the child’s pediatrician, knows best when a situation aggravates their child's condition and when it doesn’t? One could argue that some parents are negligent and could care less about their child’s medical condition and we agree that unfortunately such parents do exist -- thankfully in small numbers -- and by all means these children should be protected from this type of parental neglect. However, the fact is that there are laws already in place to protect children from parental neglect and abuse and it is those laws that should be enforced rigorously instead of wasting our already deficient human and financial resources to put ‘’feel good’’ laws in place that would not only be very difficult and expensive to enforce, but that would target all parents when in fact it is the few irresponsible ones that should be targeted.

Let’s not forget that if we’re going to legislate smoking behavior in order to save the children from their parents, we would have to review many risky habits that we allow our children to be subjected to, and legislate them in the same way, since they are all decisions parents make that pose a risk to their children. Such risky habits would include taking the child outside during smog alerts, driving in poor weather or in poor visibility conditions with a child, taking the child outdoors during mosquito season, caring for the child while we are afflicted with a viral or infectious disease, lighting candles, burning incense, lighting a fireplace in the presence of a child, the list is long and endless. The fact that we don't, is clear proof that these anti-smoking laws have absolutely nothing to do with children's health and everything to do with control, coercion and especially financial interests. Even the most caring parents take some type of risk while a child is in their custody and under their authority and that is perfectly acceptable. Why should it be any different when it comes to smokers to the point that special legislation is required?

If the citizens of this country keep bending to these manipulative campaigns that use children to appeal to our emotions, there really is no telling, depending on the activist agenda ‘’du jour’’, when government bureaucrats will be knocking on our door to inspect what we’re serving our children for breakfast and if the TV set is on a channel appropriate for their age.

Smoking bans in cars with children are peddled by the pharmaceutically financed anti-smoking cartel for the sole purpose of de-normalizing smokers and further turning them into social pariahs who should be ruthlessly shamed into quitting, hopefully with the help of their pharmaceutical products. It is time citizens of all provinces and countries begin to see clearly through these immoral and unethical tactics brought on by anti-smoking organizations eager to satisfy their corporate donors -- Big Pharma.

Thursday 29 November 2007

NOTICE

Chers membres de C.A.G.E. et visiteurs,

Ce blog fera relâche pour deux semaines à partir du 29 novembre. De retour après le 15 décembre.

Dear C.A.G.E. members and visitors,

This blog will not be publishing any new material for a period of two weeks starting November 29th. Activity will resume again after December 15th.

Tuesday 27 November 2007

LIBERTÉS ET RESPONSABILITÉS PERSONNELLES - DES VALEURS INESTIMABLES

Demander au gouvernement de toujours légiférer n’est pas la solution aux nombreux problèmes de notre société et certains l’ont compris comme on peut le constater par l’article qui suit.

Le prix à payer pour un gouvernement trop puissant ne se traduit pas seulement en dépenses plus accrues mais en la perte des valeurs inestimables -- nos libertés individuelles et autonomie.

L’entreprise libre a la faculté de répondre exactement aux besoins réels d’une société car elle peut s’adapter au fur et à mesure que les besoins changent. Le rôle du gouvernement est de s’assurer qu’il n’ait pas d’abus et que l’entreprise libre réponde équitablement aux besoins essentiels de la population là où la compétition est absente pour assurer la bonne mesure.

Les extrêmes se touchent, aussi faut-il rester constamment aux aguets afin de ne pas verser d’un extrême à l’autre. Un gouvernement sera digne du qualificatif ‘’efficace’’ lorsqu’il saura établir et maintenir cet équilibre si essentiel à une démocratie saine.


Étude de l’Institut Fraser et de l’Institut économique de Montréal

Manning et Harris déplorent la réglementation gouvernementale accrue

La PRESSE CANADIENNE

Preston Manning et Mike Harris affirment que le Canada doit se tourner vers des politiques fondées sur le marché et non sur une réglementation accrue.

L'ancien chef de l'opposition fédérale et l'ex-premier ministre de l'Ontario font valoir leur point de vue dans un document de réflexion publié mardi par l'Institut Fraser et l'Institut économique de Montréal.

Dans ce nouvel ouvrage, les deux hommes prônent essentiellement l'adoption des principes de la libre concurrence, un renforcement de la responsabilité des individus et un élargissement du choix offert à ces derniers. Selon eux, des approches tournées vers le marché permettraient de faire face efficacement à des problèmes allant des questions environnementales à la tarification énergétique, en passant par la pauvreté chez les autochtones. Ils estiment que bien des Canadiens réclament à tort une réglementation accrue au lieu de prôner la mise en place de politiques tarifaires et d'incitatifs économiques adéquats.

MM. Manning et Harris citent le Protocole de Kyoto comme exemple de réponse gouvernementale à un problème environnemental. Selon eux, les approches réglementaires de ce type génèrent des coûts importants et sont souvent davantage axées sur la microgestion que sur l'atteinte de résultats concrets. Ils affirment qu'il faut plutôt faire en sorte que les émetteurs de gaz à effet de serre assument intégralement les coûts d'une réduction des émissions.

Prenant l'exemple de l'eau, ils expliquent qu'un système de tarification amènerait les Canadiens à prendre conscience de sa véritable valeur chaque fois qu'ils ouvrent un robinet ou qu'une entreprise plonge un tuyau dans une rivière ou une nappe souterraine.

En ce qui a trait à la question de la pauvreté chez les autochtones, MM. Manning et Harris estiment que le système des réserves, le recours constant au financement gouvernemental et le modèle de gouvernance tribale traditionnelle ont mis en péril la liberté des individus et réduit l'éventail des choix dont ils disposent.

Manning et Harris recommandent, entre autres, d'encourager l'accession à la propriété privée sur les réserves, notamment pour aider les ménages à devenir propriétaires de leur résidence.


Pour lire le document de l'Institut Économique et l'Institut Fraser: Une vision d'avenir

Monday 26 November 2007

THE PERLEY VETERANS SAGA CONTINUES

First they took down their smoking room as it was no longer compliant and were kicked outside in the elements. Then they were told that a smoking room that would meet Ontario’s stringent requirements was too expensive and that they were not worth the expense. The population was sympathetic to their plight and answered the ever combative veterans’ call, by helping raise the $ 80 000 needed to build the room. The plans for the smoking room have been approved since October. Finally these old, some who are sick and frail people would not have to face another Canadian winter to enjoy one of the only pleasures left to them, many thought. However we’re well into the cold season and the veterans still have to drag themselves outside unattended to smoke. Why? Because apparently some bureaucrat in some cozy Ottawa City Hall office, for some unknown reason, has not issued the building permit. They are further told that the $ 80 000 smoking room that private donors will have helped build, will be dismantled in five years as the Perley will go totally smoke-free by then. Why? To protect who? To punish who? To prove what point? To set what precedent?

In the name of exactly what virtue can a supposedly civilized society accept this kind of treatment towards the most deserved members of its citizenry, those that have helped build it, shape it, fought for its freedom and honor? In the name of exactly what virtue do some moralistic and control thirsty do-gooders play with the dignity and safety of a segment of our society shoving their moral values down their throat?

It is time citizens get mad, very mad, and express it loudly and clearly. It is time that citizens serve the same treatment and show those self-righteous zealots that make it a lucrative business to mind other people’s business, the door leading out of our personal lives and into the elements of the real world to earn their pay.

Shame on the tobacco control cabal and public health that lost all sense of measure, shame on the Perley administration for thinking that adult smokers are expendable, shame on the City of Ottawa bureaucrats for their unacceptable delays in issuing the permit, shame on us citizens if after reading this we are not compelled to cry out our indignation and do something about it.



Delay fires up smokers

Dave Brown, The Ottawa Citizen
Published: Monday, November 19, 2007

The funding's in place, but Perley residents are still waiting for a room of their own
One of three people in wheelchairs huddled outside the Perley and Rideau Veterans' Health Centre on a drizzling November morning is Nicole Allarie, 52, outspoken stroke victim and unrepentant smoker.

She believes she's not fighting just for her right to make her own risk assessments, but also intolerance. That's her view of the anti-smoking campaigners in the ongoing fight to not just control, but ban smoking.

She says she purchases a legal product (duMaurier ultra mild) and, on every transaction, the government pockets a large part of her payment.

She is a resident at the institution -- not a prisoner.

"I respect the rights of other residents to be free of smoke. That's why I got involved in passing around a petition for a smoking room."

Others have conducted a successful fundraising program that met the $80,000 estimated cost of equipping a room. The money came from those worried about elderly people with the dangerous combination of addiction and mobility problems. The smokers' side thought they had everything in place a year ago.

One of Ms. Allarie's smoking buddies was an 82-year-old woman. The other was a man of similar vintage, who grumped that he believed authorities were playing with them, and the smoking room was never going to happen.

They're wrong, says the health centre's executive director, Greg Fougère. "We hope to have the room operating before the end of the year."

As for delays: "We're operating in an area where people have strong feelings and emotions on both sides. There's lots of debate. No consensus."

Ms. Allarie wonders about minority rights. She knows that, as a smoker, she's part of a minority. A Centretown kid when she first lit up at age 12 or 13, smokers were then the majority. Now, at the Perley, according to Mr. Fougère, of the 450 residents, only 17 are smokers.

When the Smoke Free Ontario Act kicked in on June 1, 2006, there were 27 smokers in the centre. On that date, the institution shut the smoking rooms that served individual units, and smokers were forced outside. The situation was repeated throughout Ontario's 617 long-term care facilities, which house about 75,000 seniors.

Mr. Fougère says the Perley is one of only 20 of those facilities that is planning to operate a smoking room. The planned smoking room has five-year approval and, after that, the institution is intended to go smoke-free.

The equipment needed to vent the room has been purchased and provincial approvals are in place. The delay seems to be from the city's end, and it includes a building permit that appears to be stalled.

If the delays are part of the anti-smoking campaign, they're dangerous. Ms. Allarie's 82-year-old friend slipped and fell outside the building last winter. Her addiction overruled her concerns about safety and she went out on an icy day.

Addictions are like that. The anti-smoking campaigners are likely the same people who would provide the pipe, should the woman become addicted to crack cocaine.

Ms. Allarie also had a close call. She slipped out for a smoke one night and was in a courtyard with limited access. She fell out of her wheelchair.

Paralysed on one side, she was unable to get up. She figured sooner or later, another smoker, resident or staff, would come out for a smoke and find her. What she didn't figure was that she'd have to wait 45 minutes for that to happen.

"It was cold, but not freezing. But if it was below freezing, I could have been in big trouble."

The Perley is no stranger to the business of minding other people's business. Since it is also the major facility for veterans in need of assisted living, a pleasant bar with a military atmosphere was built into it. There was resistance from anti-alcohol campaigners.

A typical Ontario compromise was found.

Build the bar, but count the drinks. The lounge will not serve more than two drinks to any one customer. It's a strange attitude, in that every free citizen is, as the provincial government advertises, his or her own liquor control board. Residents can drink in their own rooms and not keep count.

That the drink count has been accepted could be an indicator of things to come. Move the attitude to main street, and your favourite bar could be telling you when to go home -- and not smoke when you get there.

dbrown000@sympatico.ca

Thursday 22 November 2007

SLANDER AND IGNORE

Dan Romano and Iro Cyr, C.A.G.E. president and vice-president respectively, were the guests of Maryetta Ables, president of FORCES, for a ‘’round table’’ discussion on the topic of slander, libel and defamation.

The discussion evolved around why grass roots organizations such as C.A.G.E., FORCES and even some more reasonable anti-tobacco advocates such as Dr. Michael Siegel, are falsely accused of being tobacco funded, who funds many anti-tobacco and other interest groups and why, and what you as an individual can do to help gain back some of the civil liberties you have lost and are continually losing.

We would like to extend our thanks to FORCES for inviting us to express our point of view on this very important topic and invite everyone to listen to this round table discussion at:
Slander and Ignore and their other round table discussions at: http://www.forces.org/Multimedia_Portal/category.php?section=Interviews

Wednesday 21 November 2007

C.A.G.E. SALUE LES MANIFESTANTS ! BRAVO ! SALUTE TO THE FIGHTERS

Out of 30 000 people in the traditional ‘’bar tabac’’ profession in France, 10 000 were expected at their Parisian demonstration and 20 000 showed up!

They marched the streets of Paris, scanding slogans about their right to save their businesses, the right of the French people to their bar tabac culture, for their right to associate and socialize and against sending their customers to the pavement!

They symbolically covered their mouths to protest not only because their government has taken away their privilege to enjoy a legal product but how they were muzzled by their government during the process of adopting the legislation for the French smoking ban that will enter its final phase on January 1, 2008.

C.A.G.E. would like to salute these brave fighters who are standing up not only for their rights but for the right reasons!

They don’t whine about unfair competition, they don’t fight for the right of people to smoke anywhere they please, and they are not unreasonable in any of their demands. No, they are fighting for the legitimate right of the smaller mom & pop private venues to choose whether they wish to cater to a smoking or non-smoking clientele, they are fighting for less stringent specifications set by their government for the ventilated rooms in the bigger venues, for their right to continue making a living selling a legal product and the right of their clients to be catered to in comfortable settings whether smokers or nons.

One thing is certain, the French ban will not happen without a fierce fight!

(Click on the image to read article in French)


La nouvelle qui nous parvient du site des buralistes en France, ne nécessite pas beaucoup de commentaires français car tout est dit dans l’article.

C.A.G.E. salue ces braves gens d’affaires, non seulement pour leur courage et détermination dans leur bataille contre des lois qui ne respectent ni les gens d’affaires, ni les citoyens, mais aussi pour les motifs qui les poussent à agir. Ils se battent pour le bon sens qui dicte qu’on n’envoie pas nos clients sur le trottoir lorsqu’on peut avoir des aménagements aptes à satisfaire tous, fumeurs et non-fumeurs, leur droit de gagner leur vie en vendant un produit tout à fait légal et leur droit à une discussion honnête avec leurs élus ! Bravo !

Tuesday 20 November 2007

LA FORCE DU MARKETING SOCIAL

Qu’est-ce qu’une histoire sur les blondes vient faire dans ce site, certains demanderont et avec raison.

Cette histoire a été choisie pour illustrer l’influence du marketing social sur le comportement humain. Parce-que l’étude ne semble pas être biaisée par un intérêt pécuniaire ou autre, elle mérite notre attention.

La notion que la blonde est moins intelligente, qui nous a été inculquée par le comportement stratégiquement voulu de certaines célébrités blondes et les blagues de ‘’blonde’’ qui circulent depuis des années, ont fini par affecter le comportement des hommes envers les femmes aux cheveux blonds, malgré que la majorité de ces hommes n’y croit sûrement pas.


Imaginons maintenant comment que l’influence du marketing social agressif et insistant qui, contrairement aux histoires de blondes, vise des buts moins rigolos -- ici on parle des fumeurs, des obèses, des drogués, des minorités visibles, religieuses et autres -- peut changer nos comportements et relations avec nos semblables. Lorsque ce marketing social est utilisé par des forces qui n’ont aucune éthique ou intégrité, il devient une vraie menace. Spéculer sur les résultats qui peuvent en découler, nous donne des frissons dans le dos.

Des efforts constants pour rester vigilants et conscients afin de vivre et agir selon nos croyances et convictions, est le seul antidote aux méfaits d’un marketing social mal intentionné.

ÉTUDE

La blonde rend l'homme stupide

Brigitte McCann
Le Journal de Montréal

Le stéréotype de la blonde stupide (dumb blonde) véhiculé par les Pamela Anderson, Jessica Simpson, Paris Hilton et autres starlettes de Hollywood aurait un impact réel sur le... quotient intellectuel des hommes.

Une nouvelle étude publiée par le très sérieux Journal of Experimental Social Psychology révèle que les hommes ont bel et bien leurs «minutes blondes» en présence de femmes à la tignasse pâle.

Selon l'étude, intitulée Blonde Like Me, ils abaissent d'instinct leurs capacités mentales lorsque exposés à des femmes blondes. Et ce, parce qu'ils se croient en présence de personnes moins intelligentes.

«Ça ne m'étonne pas, dans le fond», a indiqué la blonde comédienne Danielle Ouimet lorsque invitée à réagir à l'étude, hier.

«Ça m'est arrivé de remarquer que les hommes ont tendance à parler moins vite et à s'expliquer plus longuement lorsqu'ils s'adressent à une blonde, affirme-telle. Je connais très peu de personnes qui résistent à parler «en enfant» à un enfant. C'est le même principe.»

La force des stéréotypes

Non, cette étude n'est pas une blague, parole d'un de ses auteurs lui-même.

«Je n'ai pas d'intérêt intrinsèque pour le stéréotype des blondes», m'indiquait hier l'auteur en question, le professeur Thierry Meyer, de l'Université Paris X Nanterre. Il cherchait plutôt à démontrer la force des stéréotypes sur le comportement humain.

Je vous résume. Dans le cadre de l'étude, des hommes recrutés au hasard ont été soumis à des tests de connaissances générales. Certains l'ont fait en personne, après avoir été recrutés dans la rue. D'autres se sont exécutés en ligne. Ceux que les chercheurs avaient d'abord exposés à une vingtaine d'images de reines de beauté blondes ont obtenu de moins bons résultats que ceux qu'on avait soustraits à ce traitement.

Conclusion des chercheurs: les femmes blondes personnifient un stéréotype de stupidité qui peut influencer les hommes à être moins allumés qu'à leur habitude.

Pénélope McQuade

Difficile à croire? Pas pour la (fausse) blonde Pénélope McQuade, animatrice du magazine sur le showbiz québécois Star Système. «Ça ne m'étonne pas», dit-elle, comme Danielle Ouimet. La journaliste, qui côtoie les stars, croit que des hommes peuvent «perdre leurs moyens et leurs capacités intellectuelles» devant une blonde qui a tout du stéréotype (beauté, sex-appeal, etc.).

Mais d'après elle, ce serait davantage une question de testostérone. «Peut-être que les cellules du cerveau déménagent au pénis», dit l'animatrice d'un ton sérieux.

Elle-même est convaincue que ses longs cheveux blond platine ont nui à sa crédibilité à ses débuts en télé, à l'âge de 22 ans. «Mes boss avaient du mal à croire en mes capacités, raconte-t-elle. Le jour où j'ai coupé mes cheveux (les cheveux longs blonds concordent davantage à la dumb blonde typique), j'ai gagné de la crédibilité. Est-ce une coïncidence? J'en doute.»

Malaise dans le showbiz d'ici

Chose certaine, les stéréotypes face aux blondes suscitent un réel malaise dans le milieu du showbiz québécois. Plusieurs femmes publiques (et blondes) fuient le sujet comme la peste.

«Trop épineux», m'ont répondu quelques blondes célébrités de la télé québécoise (animatrice, présentatrice, actrice) au bout du fil, hier.

Certaines considèrent sans doute le sujet comme futile. Mais d'autres ont justifié leur «pas de commentaire» en m'exposant leurs craintes de donner la malheureuse idée au public de les soumettre aux préjugés anti-blondes. Je ne peux que les comprendre.

AIDS CASES DROP DRAMATICALLY DUE TO BAD DATA

"But because big numbers in public health translate into more money, there may be a reluctance among AIDS officials to admit fewer people are infected than they once thought, since that would cut their funding."

This article is giving us yet more hope that we will continue to see an ever growing number of honest scientists and doctors who will be holding the higher authorities accountable for some of their exaggerated “health scare" messages. It also clearly illustrates how numbers can be inflated and deflated to serve a financial and political agenda.

Let us be clear: There is no doubt that AIDS is a serious disease that must be prevented, fought and conquered. But the ends do not and will never justify the means. Exaggerating health risks does a disservice to the population who is fast losing all trust in the scientific and medical communities. If they lie on one or more issues, how can populations trust them on anything they say even when it’s true?

AIDS cases drop dramatically due to bad data

The Associated Press

LONDON -- The number of AIDS cases worldwide fell from almost 40 million cases last year to about 33.2 million cases in 2007, global health officials reported Tuesday.

It sounds like dramatic progress in slowing the virus's spread but the decline is mostly just on paper.

Previous estimates were largely inflated and the new numbers are the result of a new methodology, which shows the AIDS pandemic is losing momentum.

"For the first time, we are seeing a decline in global AIDS deaths," said Dr. Kevin De Cock, director of the World Health Organization's AIDS department.

On Wednesday, WHO and the United Nations AIDS agency will issue their annual AIDS report, after convening an expert meeting last week in Geneva to examine their data-collection methods.

Much of the global drop in AIDS cases is due to revised numbers from India - which earlier this year slashed its numbers in half, from about six million cases to about three million - and to new data from several countries in sub-Saharan Africa.

UN officials could not rule out future downward corrections. In their assessment of the global AIDS epidemic, WHO and UNAIDS experts reported there were 2.5 million people newly infected with HIV in 2007. Just a few years ago, that figure was about five million.

Previous AIDS numbers were largely based on the numbers of infected pregnant women at antenatal clinics, as well as projecting the AIDS rates of certain high-risk groups like drug users to the entire population at risk. Officials said those numbers were flawed and they are now incorporating more data like national household surveys.

Yet while the global AIDS numbers are falling, there are huge regional differences. Sub-Sarahan Africa remains the epicentre of the epidemic. AIDS is still the leading cause of death there, where it affects men, women and children. Elsewhere in the world, AIDS outbreaks are mostly concentrated in homosexual men, intravenous drug users and sex workers.

But the UN said progress is being made and the global epidemic peaked in the late 1990s.
"There are some encouraging elements in the data," said De Cock.

He said the dropping numbers are proof some of the UN's strategies to fight AIDS are working.
Not everyone agrees. Some critics have accused the UN of inflating its AIDS numbers and say the revised figures are long overdue.

"They've finally got caught with their pants down," said Dr. Jim Chin, a clinical professor of epidemiology at the University of California at Berkeley.

Chin is a former WHO staffer and the author of "The AIDS Pandemic: The Collision of Epidemiology with Political Correctness."

Chin said it is difficult to tell whether the lowered numbers are evidence AIDS treatment and prevention strategies are working, or whether the decrease is just due to a natural correction of previous overestimates.

Even with the revised figures, "the numbers are probably still on the high side," said Daniel Halperin, an AIDS epidemiologist at the Harvard School of Public Health.

Halperin attended the WHO/UNAIDS meeting last week that reviewed the figures and said the estimates are growing closer.

But because big numbers in public health translate into more money, there may be a reluctance among AIDS officials to admit fewer people are infected than they once thought, since that would cut their funding.

With limited money for public health, having good information is the key if countries are to spend money on health issues that most need it.

"On the one hand, it would be a mistake to radically decrease funding for HIV," Halperin said.
"But on the other hand, why not put more money into family planning or climate change?"

Other experts said even with the decreased figures, much more is needed to stop the AIDS pandemic.

"We are still failing to respond to the crisis," said Dr. Paul Zeitz, executive director of the Global AIDS Alliance.

"The overall prevalence of AIDS may have stabilized but we are still seeing millions of new infections and it is not time yet to step back from this battle."

Sunday 18 November 2007

PROJET DE LOI MODIFIANT LE CODE DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Voici ce que le gouvernement propose selon leur communiqué de presse:

QUÉBEC, le 14 nov. /CNW Telbec/ - La ministre des Transports et ministre
responsable de la région de la Mauricie, Mme Julie Boulet, a déposé
aujourd'hui à l'Assemblée nationale le projet de loi modifiant le Code de la
sécurité routière et le Règlement sur les points d'inaptitude.

«Les routes au Québec font encore beaucoup trop de victimes. En 2006, il
y a eu 50 446 victimes et 717 décès sur les routes du Québec. C'est une
victime à toutes les 11 minutes et 2 décès par jour. Ces drames humains sont
encore trop nombreux et il est temps d'agir pour sauver des vies»

Le projet de loi déposé aujourd'hui s'inspire très largement du rapport
et des recommandations de la Table québécoise de la sécurité routière déposée
en juillet dernier, regroupant les représentants de 41 partenaires qui ont
analysé sérieusement la question depuis plusieurs mois.

Les règles et les mesures proposées concernent la vitesse, l'alcool au
volant, les radars photos et les caméras aux feux rouges, l'accès graduel au
permis de conduire, le cellulaire au volant et les limiteurs de vitesse pour
les véhicules lourds.

Grands excès de vitesse

En matière de vitesse au volant, des changements législatifs et
réglementaires sont proposés afin d'introduire des sanctions plus sévères pour
les grands excès de vitesse, notamment en doublant les amendes et le nombre de
points d'inaptitude pour les grands excès de vitesse.

À cet effet, il est proposé d'augmenter la sévérité des sanctions prévues
pour les grands excès de vitesse, qui seront équivalents à des dépassements de
40, 50 ou 60 km/h selon la vitesse affichée dans la zone d'infraction, soit :
en doublant les points d'inaptitude normalement prévus; en doublant le montant
actuel des amendes; en suspendant immédiatement le permis de conduire pour une
durée de 7 jours et, dans le cas d'une récidive, pour 30 jours.

Ainsi, un conducteur qui roule à 96 km/h dans une zone de 50 km/h se
verra imposer le double de l'amende actuelle, soit 480 $, et le double des
points d'inaptitude seront portés à son dossier de conducteur, soit 10 points.
De plus, son permis sera immédiatement suspendu pour une période de 7 jours.
«Ce projet de loi propose un resserrement des règles existantes et de
nouvelles mesures qui visent, notamment, à faire comprendre aux récidivistes
de la vitesse que c'est la fin des comportements délinquants sur le réseau
routier.», a déclaré la ministre.

Sanctions plus sévères pour les récidivistes de l'alcool au volant

Quant à l'alcool au volant, des changements législatifs auront comme
résultats, si elles sont adopté de mettre en place des sanctions plus sévères
pour les récidivistes de l'alcool au volant et, également, d'introduire des
sanctions au Code de la sécurité routière pour les personnes conduisant avec
un taux d'alcool se situant entre 0,05 et 0,08.

Ainsi, il est recommandé principalement d'augmenter de 30 à 90 jours la
durée de la suspension immédiate du permis de conduire lors d'une première
interception pour avoir conduit avec une alcoolémie supérieure à 0,08, pour
avoir refusé de fournir un échantillon d'haleine ou pour avoir conduit avec
une présence d'alcool dans l'organisme du conducteur soumis à la règle du zéro
alcool. De plus, on pourra saisir sur-le-champ, pour une période de 30 jours,
le véhicule d'une personne qui refusera de fournir un échantillon d'haleine,
qui a conduit avec une alcoolémie supérieure à 0,16 ou qui est récidiviste en
matière d'alcool au volant.

Introduction de photos radars et de caméras aux feux rouges

Rappelons que l'intention de mettre en place des radars photos et des
caméras aux feux rouges a été approuvée par le Conseil des ministres en
juillet 2007. Si le projet de loi est adopté, un projet pilote sera mis en
oeuvre dans au moins 15 sites d'implantation.

Ces sites d'implantation seront des endroits où les accidents sont
attribuables à la vitesse ou au non-respect des feux rouges. «Les usagers de
la route seront prévenus de l'emplacement des caméras et des radars
photographiques par une signalisation. L'objectif n'est pas de piéger les
automobilistes, mais de sauver des vies. De plus, tel qu'il a été annoncé cet
été, les sommes provenant des contraventions seront réinvesties dans des
mesures de sécurité routière et en soutien aux organismes qui aident les
victimes de la route», a déclaré Mme Boulet.

Retour de l'obligation des cours de conduite

Le retour de l'obligation des cours de conduite, l'interdiction du
cellulaire combiné et l'activation des limiteurs de vitesse complètent
l'ensemble des mesures annoncées par la ministre. Ainsi, les cours de conduite
deviennent obligatoires pour les nouveaux conducteurs, de même que le permis
de conduire probatoire pour les 25 ans et plus et l'accès graduel aux points
d'inaptitude pour les moins de 25 ans. Aussi, les nouveaux conducteurs de
cyclomoteurs devront obligatoirement suivre un cours de conduite. L'usage du
téléphone cellulaire combiné sera interdit au volant d'un véhicule et il y
aura l'imposition d'amendes et la perte de points d'inaptitude dans le cas de
non-respect de cette mesure.

Enfin, pour amener les conducteurs de véhicules lourds à réduire leur
vitesse, il est proposé de modifier le Code de la sécurité routière pour
rendre obligatoires l'activation des limiteurs de vitesse sur tous les
véhicules lourds ainsi que le réglage de la vitesse maximale de ces véhicules
à 105 km/h.

L'ensemble des mesures proposées ont pour but d'améliorer, de façon
marquée, le bilan routier du Québec. «En tant que gouvernement responsable,
nous avons fait de la sécurité routière un véritable enjeu de société et une
priorité gouvernementale. Cet engagement doit se traduire maintenant par des
gestes concrets et significatifs pour que les récidivistes de l'alcool au
volant et ceux qui considèrent nos routes comme des pistes de course soient
sévèrement sanctionnés», a précisé la ministre.


Voici notre point de vue :

Nous sommes en parfait accord avec des sanctions plus sévères pour les récidivistes autant de grand excès de vitesse que ceux qui conduisent en état d’ébriété. Ce sont eux que la loi devrait cibler prioritairement et inconditionnellement.

Le même principe de sanctions sévères, devrait appliquer pour ceux qui sont impliqués dans un accident pendant qu’ils utilisent un téléphone cellulaire. Certains individus sont parfaitement capables de parler au cellulaire sans que cela devienne une distraction, mais d’autres le sont moins. Des sanctions sévères pour les accidents qui surviendraient pendant que le chauffeur faisait usage de son cellulaire, pourraient inciter ceux qui se jugent moins aptes de parler au cellulaire et conduire, de prendre leurs propres responsabilités. D’ailleurs si le cellulaire est une telle menace à la sécurité routière, les compagnies d’assurance ne tarderont pas d’ajuster les primes d’assurance en conséquence en se basant sur leurs études actuaires. Cela donnerait une motivation de plus pour que les utilisateurs du cellulaire se responsabilisent davantage. Pourquoi pénaliser tout le monde, pour les gestes irresponsables de certains ?

Nous sommes en total désaccord avec les nouvelles sanctions au Code de la sécurité routière pour les personnes conduisant avec un taux d'alcool se situant entre 0,05 et 0,08. Puisque les statistiques nous démontrent que la majorité des accidents où l’alcool est en cause surviennent lorsque le taux d’alcool dépasse 0,08, nous sommes en droit de nous demander en quoi que cette législation servirait si ce n’est que de pénaliser des honnêtes citoyens qui prennent un verre ou deux de vin ou de bière lors d’une sortie. Et que dire de l’industrie des débits de boisson qui plongera dans une situation encore plus précaire que celle qui a été causée par l’interdiction de fumer ?

Nous sommes en désaccord avec les caméras de surveillance parce-que nous craignons qu’une fois qu’on ouvre la porte à leur utilisation sur une base restreinte, elles deviendront tôt ou tard omniprésentes dans nos voies et endroits publics, autant pour piéger les contrevenants de la route, que pour tout autre motif que le gouvernement jugera ‘’justifié’’.

Nous sommes en désaccord avec les leçons de conduite pour les nouveaux conducteurs. Nous proposons comme solution alternative, d’imposer des leçons de conduite à ceux qui auraient échoué leur examen autant théorique que pratique à plus d’un certain nombre de reprises. Un cours de conduite ne garantit pas un comportement responsable, il ne fait qu’appauvrir davantage les moins nantis, dont certains, pourraient se priver d’un permis de conduire nécessaire à leurs déplacements pour gagner leur vie ou pour aller aux études, surtout en ce qui a trait à ceux qui demeurent en zones rurales où un système de transport en commun est souvent inefficace et même inexistant. Nous sommes cependant d’accord avec un permis de conduire restreint d’une plus longue durée afin que l’apprenti conducteur acquière suffisamment d’expérience et qu’il fasse la preuve de sa bonne conduite et comportement.

Pour ce qu’il est de l’activation des limiteurs de vitesse des poids lourds, nous laissons le soin aux propriétaires des compagnies de transport et les propriétaires indépendants d’estimer l’impacte qu’une telle mesure pourrait avoir sur leurs opérations et conduite. Étant cependant conscients de la nature compétitive et le contexte du marché en général qui demande des délais de livraison de plus en plus courts, nous craignons que nos camionneurs québécois auront peine à concurrencer avec leurs contreparties des autres provinces si des lois semblables ne sont pas uniformément implémentées à travers le pays.

EMBARRASS A SMOKER TODAY !

We have said it since the first day we heard the rhetoric about how smoking bans were necessary for the protection of by-standers: These bans have absolutely nothing to do with non-smokers’ health. They are being implemented for the sole purpose of coercing smokers to quit. It is clearly spelled out in the following article from UticaOd.com. After reading this article if some people still don’t get it, maybe they will when the next headline will read ‘’embarrass an overweight person today’’ because you love them of course!

Shame on public health to turn citizens and family members one against the other by openly calling for the ridicule of people engaging in a legal activity.

If you think that the Canadian tobacco control strategy is any better, click here for the Canadian version of a similar call. We note that the language used -- People using tobacco products in places where others were affected by smoke would attract adverse attention -- in the English version, has been toned down. The French version however -- Les gens qui se servent de produits du tabac dans des endroits où la fumée affectent les autres, reçoivent des regards hostiles -- reflects a more direct call which paraphrased, it calls for non smokers to give smokers hostile looks if they smoke somewhere where it affects others. Whatever happened to the civil plea ‘’would you mind not smoking as your smoke bothers me?’’. Except for the ‘’ugly’’ smokers (see definition of the ''ugly'' smoker in our tobacco case study), who were consistently decreasing in numbers, most people would have gladly put out in order to accommodate their fellow citizen. Unfortunately, the present context created by strategies to embarrass and ridicule the smokers, obtain the complete opposite results. Smokers feeling totally non-respected by such discrimination brought about by the direct or implied call of their own government, are fighting back in kind and the ‘’ugly’’ smoker phenomenon is now increasing in numbers, thus seriously affecting harmony in society.

Experts: Embarrass a smoker today

By CHINKI SINHA

Observer-Dispatch

Every smoker huddling outside workplace exits this winter to grab a few puffs is cared about by someone.
It’s those people who care that can have the most impact in persuading smokers to kick the habit, health experts said.
How to do it?
Be direct.

“The more you do to embarrass people, the better,” said Dr. Susan Blatt, who was involved in the Utica COMMIT antismoking program in the late 1980s and early 1990s.

Various societal factors have been at work to reduce the smoking rate:
*Research demonstrating second-hand smoke can harm others has pushed smoking outside of the office, shopping centers and bars and restaurants.
*Higher cigarette prices and taxes have made it significantly more expensive to support a two-pack-per-day habit.
*And smoking is far less common among better-educated individuals than it was a half-century ago.

Yet Utica, Rome and the North Country have a smoking rate approaching 27 percent, nearly 50 percent above the state average. That reflects low incomes and the arrival of thousands of refugees.

It is a tough battle to fight because the tobacco industry targets young people through its advertisements, which tend to glamorize smoking.

“Maybe in 30, 35 years, eventually we are going to be smoke-free,” Blatt said.

Some laws such as banning smoking indoors have been in place for sometime now, and the Utica area’s hospitals even went a step further in recent years.

“Hospitals are becoming smoke-free here,” said Dr. Arthur Vercillo, medical director at Excellus Blue Cross Blue Shield.

“One thing that has been happening in the Downstate region is they banned smoking indoors long ago,” he said.

New York City’s percentage of deaths due to smoking dropped by 10 percent after Mayor Michael Bloomberg banned smoking in restaurants, hospitals and other locations.

The Excellus report on regional smoking data also holds out some hope: The Utica area has a larger percentage of former smokers than other regions of the state. In part, that reflects the large number of people who smoked in the first place.

“We have a lot of people fighting this battle,” Vercillo said. “I think everybody needs that reminder.”

Friday 16 November 2007

Treating people like luggage for the sake of Highlighting the Obesity Crisis

From Australia, the trend setters for ‘’nannyism’’, comes this story about how the obese should be billed a ‘’heavy load’’ surcharge when buying their plane ticket.

In a society where everything has to make money sense, it’s not surprising, but appalling nonetheless, that a leading nutritionist would suggest that people be treated the same way as luggage. As some commentators to this story suggested, it should be pointed out to Tickell, that according to the latest international standards for ‘’normality’’ in weight, thin people are the minority. Aren’t we constantly told that majority rules and the minority should just shush up and put up? Tickell had better start piling on these calories if he wants a say in the issue!

Sorry but just couldn’t resist the sarcasm this morning.

Australia airline 'fat tax' urged

A leading Australian nutritionist has urged airlines to charge obese passengers more for their seats.

Dr John Tickell believes a "fat tax" would highlight his country's obesity crisis and make commercial sense, as heavier loads increase fuel costs.

But health groups have warned that to single out people with weight problems could cause them emotional stress.

Recent studies estimate that 67% of Australian men and over half of women aged over 25 are overweight or obese.

Experts have warned that by 2030 half of the country's children will be overweight or obese if the problem goes unchecked.

In March, Australian health officials were forced to equip their fleet of ambulances with heavy-duty stretchers to cope with the sharp rise in overweight patients.

Too precious

Dr Tickell, a leading nutritionist and author, told the BBC that society should take a more hardline stance against obesity and get tough on fat airline passengers.

He said that Australian airlines should impose charges on their overweight clients, as they do for excess baggage, because heavier loads increase fuel costs.

"I fly Sydney to Perth - five hours - and being totally disadvantaged by some huge person next to me literally flopping over into my seat. Why should I pay the same as them?" he asked.

Dr Tickell said it was important to start highlighting Australia's obesity crisis.

"I think we're a bit too nice, we're a bit too precious about minority groups. I think the majority group must have something to say too," he added.

But the chief executive of the Australasian Society for the Study of Obesity, Dr Tim Gill, said penalty charges should not be imposed on overweight passengers.

"It's not fair to single out those people who have a problem, which is already impacting greatly on their life, and make them feel like pariahs," he said.

A spokesman for the Australian budget airline, Jetstar, said it had no plans to charge larger passengers more for their seats.

Airlines are, however, monitoring long-term trends in the size and shape of their customers, the BBC's Phil Mercer in Sydney says.

Tuesday 13 November 2007

ÉPIDÉMIE DE DIABÈTE, VRAIMENT ?

Augmentation du diabète pédiatrique? Examinons les «faits » rapportés par un article qui a paru dans la Cyberpresse de ce matin.

« En 2001-2003, le diabète de type 2 représentait 5,2% (contre 2,2% en 1993-98) des cas de diabète chez l'enfant et l'adolescent à l'hôpital Robert Debré (Paris), selon une autre étude du BEH. »

Nous avons fait des recherches pour trouver l’étude en question et voici que nous l’avons identifié comme étant celle-ci : Augmentation de l’incidence du diabète de type 2 dans une large cohorte pédiatrique française, 2001-2003

Notez que cette étude compare le nombre de cas de diabète pédiatrique du type 2 entre la période 2001-2003 au nombre de cas entre la période de 1993-1998. L’étude nous annonce que Du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2003, 271 nouveaux cas de diabète ont été admis. La proportion de cas de DT2 est plus élevée : 5,2 % en 2001-2003 que pendant la période 1993-1998 dans le même centre.

L’étude nous fait part aussi que : «Tous les nouveaux cas annuels de diabète admis dans le centre de 2001 à 2003 ont été classés selon les critères de l’American Diabetes Association (ADA) et la classification pédiatrique. »

Or, ce que ni l’étude ni l’article dans Cyberpresse nous rapportent, est un « détail » qui change tout le portrait de cette étude alarmiste: La American Diabetes Association a révisé à la baisse le taux de glycémie permissible en juin 1997 créant ainsi des millions de nouveaux cas de diabète tel qu’on peut lire dans cet article et celui-ci entre autres.

Sachant ceci, pouvons-nous vraiment parler d’ « augmentation » réelle de cas de diabète pédiatrique ou même adulte ? Dans un contexte où l'anorexie et la boulimie
font des ravages auprès de nos enfants à un âge de plus en plus jeune, dans quel but est-ce qu'on insiste à faire peur au monde en manipulant ainsi l'information?

LEGISLATING PLEASURE

Those who thought that because they don’t smoke and are not obese or overweight, all is well in the wonderful world of the health nanny society, had better think again because alcohol is insistently being attacked by public health as we can read from the following article published yesterday in the Star. Those who were afflicted with the ‘’why me and not him’’ syndrome, instead of fighting the health nannies for the right reasons, will take comfort in knowing that misery loves company.

Openly admitting to follow the tobacco quasi prohibition tactics, tax increases, advertisement controls, ‘’brief interventions’’, are some of the measures that the health nannies are scheming for the sake of saving the ‘’youth’’ of course.

In a society where legal pleasure is being aggressively controlled and legislated, the only ones who will benefit from such measures are the underground economy and the pharmaceutical empire. The former who will make a fortune selling ‘’pleasure’’ at affordable prices just like we are presently witnessing with the rampant tobacco contraband and the latter who will openly market anti-depressants and miracle pills to control your cravings…for pleasure.

SOBERING REALITY

TheStar.com

New studies confirm cancer is alcohol's deadly hangover

Just when many people were getting comfortable with the idea that our most popular drug – alcohol – is largely harmless to most, even beneficial to some, there is troubling news.

Alcoholic beverages – increasingly popular and widely promoted as a social lubricant, mealtime complement, relaxant, business facilitator and party favourite – have been identified as a major risk factor for cancer.

While this news recently received media attention, medical and epidemiological researchers have known or suspected this for years. Noteworthy recent developments have provided a strong rationale for our governments to review our harm reduction policies, and for those of us who drink alcohol – that's 78 per cent of Ontarians – to rethink our personal practices.

The first development was the recent review by the World Health Organization's International Agency for Research on Cancer (IARC). In February 2007, a group of 26 scientists from 15 countries met in Lyon, France, to reassess the carcinogenicity of alcoholic beverages by reviewing several thousand underlying studies in humans and animals.

As reported in the medical journal Lancet Oncology in April of this year, the group identified alcohol as a contributing cause of mouth and oropharynx cancer, esophageal cancer, liver cancer, laryngeal cancer, and now, colon, rectal and breast cancer.

But doesn't this risk apply only to people who consume large quantities of alcohol?

Certainly there is a "dose response relationship," where larger amounts of consumption lead to higher relative risks for breast cancer and all other cancers caused by alcohol. But surprisingly, the relative risk for breast cancer is significantly increased with regular consumption of even about 18 grams of alcohol per day – slightly more than a standard bottle of beer, shot of spirits or glass of wine. This finding is based on a pooled analysis of 53 studies of more than 58,000 women.

The second development occurred on Oct. 31, 2007, when the American Institute for Cancer Research and the World Cancer Research Fund released its major report on lifestyle and dietary characteristics for several types of cancer. The authors concluded that there is convincing evidence linking consumption of alcohol to elevated cancer risk, and indicated that if people do drink, they should consume no more than one drink per day for women and two for men.

That same day, academic experts and senior representatives of cancer and public health agencies were holding a seminar on alcohol and cancer in Toronto. Discussions included how the role of alcohol as a carcinogen is not well known to the general public, where media-based messages about the benefits of alcohol (often including inaccurate or exaggerated details) tend to dominate.

Is drinking really a health problem here? In recent years both overall consumption and high-risk drinking have increased in Ontario and Canada. These two indicators have both been linked with alcohol-related chronic disease, including cancers; overall, alcohol has been linked with more than 70 chronic conditions and types of trauma. In Canada, alcohol-related health, law enforcement, and workplace impact costs were estimated at almost $15 billion for 2002.

So what do we do about it? Thankfully, we already know what to do – tackle alcohol-related harm, including chronic disease, with the same level of social commitment as we have given to drinking and driving, and tobacco use. We do not need to wait years to develop and evaluate new approaches – there are policies and prevention strategies currently available that can reduce the risk at both the population and personal levels. These include:

Introduce pricing/taxation policies that ensure that the cost of alcohol at least keeps pace with the cost of living.

Ensure that there is no further expansion on the hours and days of sale of alcohol, and no increase in the number of alcohol outlets on a per capita basis (density control).

Have more effective and evidence-based server intervention programs and training of bar and other staff serving alcohol.

Expand services to those who wish to reduce their alcohol consumption by providing "brief interventions" through medical and other health-care facilities.

Modify the mandate of our liquor control agencies to ensure that control once again becomes central to their objectives and operating procedures.

Reduce the volume, scope and range of alcohol marketing and advertising – particularly those promotions that are most attractive to youth and young adults, who are most vulnerable and include many high-risk drinkers.

Comparable approaches have helped reduce the smoking rate in Ontario to an all-time low, especially among young people. It's time to acknowledge the harms of alcohol, and respond with the same commitment to protecting our health.

Monday 12 November 2007

FROM THE FORCES MULTI-MEDIA PORTAL

Please read, listen and distribute at will, the educational article and video that FORCES has just produced on epidemiological studies that deal with the second hand smoke issue which summarizes quite eloquently much of what we have posted in our C.A.G.E. tobacco case study section:

Educational

PASSIVE SMOKING: An Institutional Problem – Fabricated Risks Attributed to Passive Smoking

THE CULT OF FEAR

Two articles, about the cult of fear, appear on the same day from two different parts of the world, on different newspapers, in two different languages. Is this a coincidence or is it a welcome sign that more and more people have had it with the fear mongering industry and are speaking out in ever growing numbers?

In the first article, published in the daily mail in the UK, from which we offer excerpts below, the author points out to the many scares society worldwide was served and how none materialized to even a fraction of the prophecies.

In the second article on the next French post, our Quebec constitutionalist and protector of civil liberties, Me Julius Grey, discusses how the cult of fear keeps the focus away from what really matters and how giving in to those fears without rationalizing them subtracts us of our freedom and individual liberties. He describes how certain unfortunate psychopathic phenomena such as pedophilia that have been afflicting societies for centuries, are suddenly, without justified bases, looked upon as worse than ever, how certain unproven factoids are now looked at as truths, how some modern fears such as the fear of second hand smoke and pornography, have become excessive.

Rational fear is essential to survival, but fear brought about by manufactured hype, very often created to serve the financial interests of those who spew it, is destructive to the individual and society as a whole.

Frightened to death: Why it's the scare stories that are the REAL menace
(excerpts)

By CHRISTOPHER BOOKER OF THE DAILY MAIL

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Again and again we have seen supposed threats to our health and well-being which, in retrospect, can be seen to have been exaggerated out of all proportion - from Edwina Currie putting us all in a panic over salmonella in eggs; to the bird flu which we were officially told in 2005 would soon kill "150 million people"; to the Millennium Bug which was going to cause half the world's computers to crash, reducing cities to chaos and causing airliners to fall out of the sky.

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As with BSE, many scares begin with a genuine problem. However, where the supposed experts go off the rails is when they try to explain the problem and misread the scientific evidence - usually by putting two things together and theorising, wrongly, that one is the cause of the other.

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The "tipping point" of any scare comes when it is taken up by the politicians.

Confronted by the apparent threat, they and their officials invariably come up with what turns out to be an absurdly over-the-top response - and it is this which causes the real damage, leaving us all with a colossal bill which may well run into many billions of pounds.

We first became familiar with the modern scare phenomenon with Mrs Currie's gaffe about eggs in 1988.

As so often, this started with a genuine problem, an explosion in Britain's cases of food poisoning from salmonella.

At the same time, it was noted that there was a serious problem with salmonella infecting broiler chickens, bred for eating.

How this took off into a fully-fledged scare began when a senior government scientist became convinced that the rise in salmonella poisoning must somehow be caused by the bacteria getting inside chickens' eggs.

Edwina Currie, as an ambitious but not very bright junior health minister, fell for his theory and made a fateful announcement on TV which sent the egg scare into orbit.

Only four years later, after millions of chickens had been slaughtered and thousands of small egg producers put out of business, did the Government reverse its policy, tacitly acknowledging that eggs had not been the problem after all.

A similar scientific blunder lay at the heart of the BSE scare in the mid 1990s.

Already the possibility that humans might catch "mad cow disease" had attracted obsessive speculation in the media, and when government scientists thought they had discovered a new form of CJD, this panicked them into agreeing that it might after all be caused by eating beef.
By the time it emerged that they had got it wrong, the damage was done, leaving Britain with a bill for £7 billion.

Far more damaging than these food scares, however, have been some of the more general scares which have caused havoc in recent years.

In the late 1990s, top industrialists and politicians, led by Tony Blair, predicted that "2YK", the Millennium Bug, was facing civilisation with a crisis which, according to learned academics, would cost £150 billion to fix.

Yet minutes after midnight on January 1, 2000, it became clear that the threat had been grotesquely exaggerated and hardly anyone affected.

One of the first of many environmental scares was that over the pesticide DDT.

Everyone was rightly shocked at revelations of how much harm it was doing to wildlife, but what blew it up into a scare was the suggestion, defying all the evidence, that DDT might also cause cancer in humans.

The resulting ban on DDT, even for its controlled use indoors, removed our most effective protection against malaria and has been estimated to have cost up to 50 million lives across the Third World.

In human terms, one of the most chilling scares of all was the hysteria which swept through many of our social services departments in the late 1980s and early 1990s, centring on the belief that huge numbers of children were being subjected to "Satanic" or ritual abuse by groups of adults.

The terrifying scar this left on hundreds of families persists to this day. Only recently has it been possible to reconstruct the full horror of those episodes in Nottingham, Rochdale, Orkney and elsewhere, as children snatched from their parents without reason are now old enough to talk about what really happened to them all those years ago.

Perhaps the most alarming scares, however, have been those based not just on misreading the scientific evidence but on its deliberate manipulation, as they have become politically driven by powerful pressure groups.

Most people, for instance, probably assume that when the United States and the EU banned leaded petrol in the 1990s, at a cost of hundreds of billions of pounds, this decision was taken on the basis of sound science.

They might be shocked to read of how the ban was introduced, after a determined campaign by environmentalists, following the findings of a single study by a U.S. academic, which other experts showed he had only arrived at by suppressing the 90 per cent of his evidence which contradicted his theory.

Despite numerous other studies showing that the tiny quantities of lead added to petrol to improve engine efficiency posed no danger to health, the scare whipped up by campaigners had become so powerful that bogus science won the day.

An even more blatant case of suppression of embarrassing evidence was the bizarre story behind the campaign to ban "passive smoking".

For years, despite spending hundreds of millions of dollars on trying to prove that smokers not only harmed themselves but also the health of those around them, the anti-smoking campaigners found the evidence they wanted frustratingly elusive.

So when the two most comprehensive studies of passive smoking ever carried out each came up with findings that non-smokers living with smokers faced no significantly increased risk of cancer, their antismoking sponsors did all they could to get the reports suppressed.

In a pattern familiar from other scares, the researchers were subjected to a torrent of personal vilification.

By the time a wave of smoking bans swept through Europe and America in the early 21st century, the official statistics used to justify them had become not just exaggerated but wholly fictitious.

In cash terms, probably the single most damaging scare to date is that which has been that whipped up over asbestos, once one of our commonest building materials.

So successful has this campaign been that most people probably now imagine that "killer" asbestos is one of the most dangerous materials known to man.

What they don't realise is that the word "asbestos" is used to describe two quite different minerals. One is genuinely dangerous, its hard, sharp fibres causing cancer in the lungs. The other form, "white asbestos", usually mixed with cement and representing more than 90 per cent of all the asbestos there is, poses no measurable threat to health at all.

Fifty years ago, when scientists first began to uncover the major health disaster which had befallen thousands of shipyard and factory workers exposed over many years to very high concentrations of asbestos, they failed to draw a sufficient distinction between one type of asbestos and the other.

When this confusion was then deliberately perpetuated by those who stood to exploit it financially, it led to two of the most successful scams of modern times.

In America, 700,000 compensation claims brought by lawyers on behalf of anyone they could find who had ever been near any form of asbestos - the vast majority showing no signs of injury - led to what was dubbed the $200 Billion Miscarriage Of Justice.
In the 1990s, this famously brought Lloyd's of London, the most prestigious insurance body in the world, to its knees, and has continued to inflate the insurance premiums paid by all of us ever since.

But this has been accompanied by a second massive scam on both sides of the Atlantic, whereby laws perpetuating the confusion over the different types of asbestos have allowed a new army of "licensed asbestos removal contractors" to charge almost any sums they like to businesses and homeowners panicked by the scare, costing billions more.

Even this, however, is being dwarfed by what now threatens to become easily the greatest, and most costly, scare of all - the belief in man-made global warming, which is prompting an unprecedented avalanche of absurdly unrealistic measures proposed by our politicians in response.

Far from there being a "consensus" over global warming, this supposedly laudable cause has for years been promoted with the aid of some of the most shameless distortion of evidence in the history of science: from the notorious 'hockey stick' graph supposedly showing global temperatures suddenly rising in recent years to their highest levels on record to the blizzard of factual errors in Al Gore's Oscarwinning propaganda film, An Inconvenient Truth.

In fact, the latest evidence shows that, while CO2 levels are still rising, global temperatures are lower than they were ten years ago and may soon even fall.

Even those not yet sceptical about the great crusade to "save the planet" from global warming should be disturbed to see just how many awkward parallels it presents to the pattern of other scares before it.

It really is time we woke up to the true nature of our weakness for scares - our own version of that belief in witches that we scorn in our 16th century ancestors - and recognised just what appalling damage it is doing to us all.