Même lorsque les conflits d’intérêts sont volontairement déclarés par les organismes anti-fumeurs, la presse ne les rapportent pas. C’est du moins le cas de l’article Les fumeurs manquent d'aide pour écraser de la presse Canadienne, repris par au moins Canoë et Cyberpresse.
Malgré que le communiqué de presse de l’Association Pulmonaire déclare ceci : ‘’ Au sujet du rapport - L'initiative Pour arriver à écraser : défis à l'abandon du tabagisme au Canada a été commanditée par une subvention d'éducation sans restriction de Pfizer’’, l’article véhiculé par les médias ne mentionne aucunement ce fait, qui force est d’admettre, est une information à laquelle le public y a droit.
Des telles rapports de la part des anti-tabagistes subventionnés par le géant pharmaceutique, semblent viser un but précis : Celui de convaincre nos élus que les produits nicotiniques sont trop dispendieux pour que les fumeurs désireux de cesser s'en procurent et que le gouvernement devrait les subventionner. Si notre assurance médicale publique finit par céder à des telles tactiques et débourse dans l’avenir le coût de ces produits, ce sont les taxes de toute la population (fumeurs et non-fumeurs) qui s’envoleront en fumée puisque le taux de réussite à long terme de ces produits est très bas (certaines sources l'estiment à tout au plus 10%) et que le très médiatisé Chantix n’est pas plus prometteur que le Zyban le fut jadis.
Pour comprendre les gros enjeux économiques nous n’avons qu’à écouter ce que le Professeur tabacologue Robert Molimard a exposé en rapport à ce qui est arrivé en France sur ce sujet et nous le citons : ‘’ Au départ, ils vendaient, les gommes, les patches, avec ordonnance médicale. Ils se sont rendu compte qu'ils n'en vendaient pas assez. Les médecins n'étaient pas enthousiastes. Alors ils se sont battus pour qu'en France ce soit vendu sans ordonnance. Vous allez chez le pharmacien: "Je voudrais des patches, je voudrais des gommes". Bon, voilà. Vous n'avez pas besoin d'ordonnance. Mais avec ces produits là, qui font au mieux 1;6 fois le résultat du placebo, avec ces produits là, ce qui les a poussés à passer "sans ordonnance", c'est qu'à partir du moment où vous avez un médicament du domaine public, vous pouvez faire de la publicité. Donc vous avez vu de la publicité pour les gommes, pour les patches, sur les culs de bus, à la télévision etc. Mais à partir du moment, théoriquement d'après le code de la sécurité sociale, de la santé publique, à partir du moment où vous faites de la publicité pour un médicament, il ne peut plus être remboursé. Eh bien, ils sont arrivés à obtenir que la sécurité sociale donne 50 euros par an et par fumeur, pour utiliser des médicaments pour lesquels ils peuvent continuer à faire de la publicité. J'appelle ça un pillage organisé de la sécurité sociale’’.
Lorsqu’on considère que selon ce qu’on a appris de cette entrevue avec le Pr Molimard, la nicotine ne coûte que 440 euros le litre, on comprend que le profit que l'industrie pharmaceutique récolte de la vente de ces produits, est astronomique.
Il reste à savoir ce que les médias récoltent en ne rapportant pas tous les faits !
Has vaping backfired? (No)
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Has vaping backfired? That is the question asked by *Sunday Times*
journalist Tom Calver yesterday. He claims that rising e-cigarette use has
left Britai...
5 hours ago
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