Wednesday, 29 October 2008

LEAVING THEM NO CHOICE SO THEY CAN LEARN TO MAKE CHOICES. CAN WE SAFELY SAY NEWTHINK?


High schools are supposed to be institutions that help develop the human potential in the new adult generation of citizens to face the challenges in life. To have a chance at obtaining meaningful results that will assist adolescents to become responsible adults and citizens, they must be taught the skills of critical thinking, autonomy, decision making, emotional stability and harmonious interactions with the rest of society.


We learn from the article linked at the bottom, that not content to have removed the food choice from high schools, the UK is now thinking of forbidding the students from leaving the school premises during lunch time so that they are not tempted to eat junk food outside the school! In MP’s Ed Ball’s , Secretary of State for Children, Schools and Families, own words: "Temptation can be hard to resist but we owe it to future generations to help young people make the right choices about how they want to live their lives." How exactly do we ‘’help young people make the right choices’’ when we make them for them by imprisoning them in school so that they are left with no choice but to eat whatever the school cafeteria serves? How can we expect to instill personal responsibility in our future adults when we subtract them from their own free will and impose our ways onto them? Have we lost all faith in our teaching methods that we don't believe that educating them towards healthy habits will help them make good choices in life sooner or later? Is this the type of adults we wish to breed for our future societies?

Let’s be very clear. Of course we know that many adolescents given the choice will be tempted to eat the forbidden fruit and many of them will. However, it is certainly not by holding them prisoners for their own good that they will learn how to use critical thinking and make the right choices by themselves for themselves. In fact anyone that understands a minimum of adolescent psychology knows that they will most certainly be twice as tempted to stuff themselves with everything but healthy food once they’re set free from their sterilized school cage.

We become truly troubled when we see how so many people and especially politicians can be so far wrapped up in their monolithic ideology, they can no longer (or refuse to) see the forest from the tree! Troubled times we live in, very troubled!

Link to the Telegraph article:


LA VRAIE ÉPIDÉMIE


À force de se faire rentrer la santé dans la gorge, nos enfants vont finir par se révolter. J'ai hâte de les voir à 18 ans : ils vont tellement être écœurés d'entendre parler de nutrition qu'ils vont prendre les tavernes et les tabagies d'assaut. S’exclame avec raison Richard Martineau dans son article Malades de santé du Journal de Montréal d’aujourd’hui.

Heureusement qu’il existe encore des journalistes qui de temps en temps brassent un peu les esprits qui sont possédés par la rectitude politique. Mais pourquoi faut-il se rendre jusqu’à des tels extrêmes pour qu’on réagisse?

En effet, le sens du jugement a dans bien de cas cédé sa place à l’excès de zèle et la rectitude politique de tous ceux et celles qui se proclament sauveurs de notre vie et de celle de nos enfants. L’expression populaire ‘’trop c’est comme pas assez’’ est très à propos dans le cas précis où certaines écoles ont décidé de totalement proscrire les friandises à distribuer aux élèves lors de la fête de l’Halloween. Mais peut-on vraiment blâmer les responsables de ces écoles lorsque le gouvernement lui-même donne le ton général lors des diverses campagnes qu’il subventionne contre la malbouffe et crée ainsi une paranoïa dans l’esprit des gens qui n’ont pas appris à penser par eux même et suivent la ligne directrice à la lettre qu’elle soit erronée ou juste.

Il n’y a pas pire épidémie que l’incapacité de se servir de son esprit critique. Il va sans dire que les dangers qui guettent toute société infligée de ce mal sont de loin plus grands que quelques carries ou livres en trop.

Lire l’article de M. Martineau : Malades de santé

Sunday, 26 October 2008

DISEASE MONGERING


In the pages of our main website and this blog, we have often commented on the role the pharmaceutical industry plays in dictating policies through their charitable foundations, astroturfing and direct marketing. We have also been very critical of the media reporting Big Pharma’s and its front groups’ press releases verbatim, without any further investigation especially when it pertains to political incorrect issues such as smoking, alcohol, and obesity.

We came across an article in The Health Reformer recently that deals with this very subject of corporate and professional interests shaping public opinion using the media as their showcase to the population. The author of the article Disease Mongering / Medicalization: A wasteful threat to public health explains how the pharmaceutical giants grow markets by promoting sickness for milder and milder conditions by redefining disease. They denounce the regulators’ complacency in this issue and organize world conferences to rectify the situation.

It is heartening to see that fortunately there is an ever increasing concern on this very important issue that has become a hazard not only to our emotional and physical well-being but to the worldwide economies as well.

In following the links in this article we have discovered that there are now specialized websites dedicated to analyze health articles in the media and criticize their value in an effort to help people make informed decisions about their body and what they want or do not want to ingest as a cure to what may not long ago have been a normal part of living. Please visit the Canadian website: Media Doctor and its U.S. counterpart: Health News Review to read their analysis on selected health news articles.

Additional literature:

Friday, 24 October 2008

JOURNALISTE: OBSERVATEUR OU PROPAGANDISTE ?

Cela fait longtemps que nous décrions le biais des journalistes par rapport à la couverture qu’ils accordent à l’enjeu du tabac. Que ce soit par rectitude politique, par crainte de l’opinion publique, ou par fidélité envers leur clientèle (gouvernement et industrie pharmaceutique), toute campagne, étude, et autre nouvelle qui provient du lobby anti-tabac est rapportée sans aucun questionnement, enquête quant à sa véracité et si la provenance d’une telle nouvelle peut être influencée par des conflits d’intérêt. Lorsqu’il s’agit cependant des faits ou opinions qui vont à l’encontre de la philosophie anti-tabac le moindrement, la plupart du temps la nouvelle ne mérite aucune considération médiatique car ‘’elle doit provenir des pions de l’industrie du tabac’’. Une revue consacrée aux éditeurs et journalistes a même refusée une publicité payante d’un groupe de citoyens qui faisait appel à l’objectivité des journalistes, sous le prétexte que cela les offusquerait.

Pourtant, ‘’… un journaliste ne doit pas sortir de son rôle d'observateur, quel que soit le dessein poursuivi. Oublier ce principe ouvre la porte à tous les abus…‘’ opine justement la médiatrice Véronique Maurus dans un article paru dans le Monde.fr .

Tout en prenant soin de bien souligner qu’elle ne défend pas le tabagisme, en toute évidence en raison de sa propre crainte d’être jugée, elle fait une courte analyse sur la couverture médiatique de ses paires à ce sujet. C'est déjà un petit effort de plus que ce que les médias ont fait jusqu'à date ! Journalistes prenez bonne note que ceci peut-être le début d'une ''épidémie'', du moins nous l'espérons !

Lire son article : Le fléau du tabac

Sunday, 19 October 2008

TRANSLATION OF PR. R. MOLIMARD'S CRITICAL ANALYSIS ‘’THE EUROPEAN REPORT ‘‘LIFTING THE SMOKESCREEN’’: EPIDEMIOLOGICAL STUDY OR MANIPULATION?’’

As promised, we have now published the English translation of Pr. R. Molimard’s critical analysis ‘’The European Report ‘‘Lifting the SmokeScreen’’: Epidemiological study or manipulation?’’ that appeared in Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 56 (2008) 286–290.

It is with great enthusiasm and hope that Pr. R. Molimard wrote this analysis which doesn’t mince with words as it denounces fraudulent tactics and conflicts of interest between the anti-tobacco movement and the pharmaceutical industry.

On behalf of all our members, we extend our heartfelt thanks to the professor for his integrity and courage.

Please read the document here

Saturday, 18 October 2008

L'ÉTUDE NAOMI


En 2005 une étude financée par l’Institut de Recherche en santé du Canada, nommée le projet NAOMI, a été lancée dans deux villes Canadiennes, Vancouver et Montréal, dans le but d’évaluer si on peut assister les gens dépendants à l’héroïne qui ne répondent pas aux traitements conventionnels, en remplaçant l’héroïne illicitement procurée, par de l’héroïne propre conçue en laboratoire et quels seront les coûts versus les bénéfices d’un tel programme.

Nous saluons cette initiative que selon nous représente un bon investissement puisque contrairement à d’autres, cette méthode, si approuvée et adoptée en permanence, offrirait de l’assistance positive plutôt que de la répression et de la punition à ceux aux prises avec cette drogue qui peut être dévastatrice pour le plus grand nombre de ceux qui en font usage régulièrement.

Insistant sur le fait que nous croyons mordicus que la répression n’apporte jamais les résultats escomptés à long terme, nous ne sommes pas du tout étonnés d’apprendre que l’étude NAOMI a obtenue des résultats très encourageants si l’on se fie au communiqué de presse des chercheurs. Malgré qu’il leur reste à évaluer les coûts d’un tel programme instauré en permanence qui sera complété en 2009, nous sommes confiants que la société et les individus ne s’en sortiront que plus gagnants.

Le communiqué de presse des chercheurs (en anglais) ici
Un article de La Presse avec les points saillants ici

MORE ON CHILDHOOD OBESITY MYTHS


We came across this dated but more apropos than ever public comment prepared by Sandy Szwarc for the FTC/HHS Workshop in 2005. It is rich with references to studies that find that except for extreme cases of obesity, children can lead healthy and happy lives regardless of their weight.

Much like we have commented on October 12th, low BMI is not necessarily a synonym of good health. You will find that many references in Ms Szwarc’s comments are in line with the study we referenced on our FOLLOW THE MONEY BEHIND THE OBESITY ‘’DISEASE’’ comment. The irony of this particular study is that the actual research was likely attempting to find the complete opposite results because even the concluding remarks tend to tip the scale to the side of the rhetoric that children must be lean to enjoy good health, when in fact their own findings support that children can improve their health through moderate exercise even if they don’t lose weight.

Similar to our line of thinking, Ms Szwarc concurs that exaggerated public health and corporate campaigns against obesity are far more damaging to the psychological and physical health of our children and young adolescents.

Thursday, 16 October 2008

LE RAPPORT EUROPÉEN LIFTING THE SMOKESCREEN : ÉTUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE OU MANIPULATION ?

Tel que promis lors de notre commentaire du 29 septembre 2008, l’analyse complète Le rapport européen Lifting the SmokeScreen : étude épidémiologique ou manipulation ? est maintenant publiée et avec la permission de Elsevier Masson SAS et du Pr. R. Molimard, nous vous la présentons ici.

Veuillez prendre note que la traduction anglaise suivra sous peu.

Please take note that the English translation will follow soon.

Monday, 13 October 2008

DICTATEURS D'AUTREFOIS VS DICTATEURS D'AUJOURD'HUI

Lorsque les dictateurs d’autrefois tiennent tête aux dictateurs d’aujourd’hui le résultat est que deux super puissances (trois si on compte l’industrie pharmaceutique), se disputent le contrôle qui en fait ne concerne que les premiers responsables: les parents qui doivent trancher.

Les uns, l’église catholique et certains puritains, s’opposent au vaccin anti-papillomavirus pour des raisons de moralité, les autres, le gouvernement qui a plié aux recommandations de l’industrie pharmaceutique qui naturellement ne se bat que pour ses profits, le fait au nom de la religion des temps modernes: la santé publique.

À laquelle des deux dogmes est-ce que ceux qui doivent trancher vont-ils se vouer ? Et jusqu’à quel point que l’information disponible qui doit guider les parents dans leur décision est-elle objective ? Il existe une grande controverse quant à l’utilité d’un tel vaccin, et malheureusement ceux qui cherchent à démêler le tout ne s’en sortent pas plus éclairés. Aussi, comme il est rendu désormais courant lorsqu’il s’agit de notre bien-être, nous devons jouer à l’ini mini mani mo pour nous brancher. Aberrant que nous soyons ainsi manipulés de part et d’autre surtout lorsqu’il s’agit de la santé de ceux qui nous sont les plus chers au monde.

Sunday, 12 October 2008

FOLLOW THE MONEY BEHIND THE OBESITY ‘’DISEASE’’

Is obesity a disease? We refer you to an excellent analysis on the issue as published in the International Journal of Obesity .

Real life observations and many studies including the latest one that found that overweight and obese children can improve their health even if they don’t lose weight, make of us firm believers that obesity is increasingly being qualified as a disease for the only purpose of serving corporate agendas.

This dated article (hot links no longer function) in the Center for Consumer Freedom website, gives us the history of how Medicare in the U.S. has agreed to recognize obesity as a disease and the key players that persistently lobbied government in that direction.

One of the key players lobbying was the American Obesity Association (AOA), a pressure group heavily funded by pharmaceutical and other connex corporate interests. From their own website we can read the following:

AOA is a non-profit tax-exempt educational and advocacy organization with approximately five hundred members, both professional and lay. Our financial support comes principally from pharmaceutical research and development companies as well as other companies in the weight management field including Abbott, Amylin, Aventis, Bristol Myers-Squibb, Ethicon-Endo Surgery, Eli Lilly, Glaxo Smith-Kline, Pfizer, Merck, Regeneron, Roche, Sanofi-Synthelabo, Weight Watchers Intl. Inc. and Wellspring Camps. I also serve as a consultant to the American Society for Bariatric Surgery and as a member of the Scientific Advisory Board of Ethicon Endo-Surgery Inc.
But similar to the smoking issue, the most influential player in the creation of the obesity hype seems to be none other than the Robert Wood Johnson Foundation, the charitable branch of Johnson & Johnson Pharmaceuticals who much like they did with the anti-smoking campaign for the last decade, they are funding in the order of millions the anti-obesity campaign which more than serves the bottom profit of their corporate affiliations. Read: Robert Wood Johnson Foundation Announces $500 Million Commitment to Reverse Childhood Obesity in U.S.

In partnership with the American Heart Association, they released a joint report on the obesity epidemic in the U.S.A.: A Nation at Risk – Obesity in the United States

There are many more instrumental players causing our children to be stigmatized as ‘’sick fatsos’’ in schools and society in general, albeit they are perfectly healthy and lead happy fulfilling childhood lives and a google search will yield more results than is required to convince you if you read the findings with a critical mind.

And by the way, the next time your pediatrician suggests that your child is sick because he’s over the ‘’ideal’’ limit these alleged do-gooders have set for your child, ask him/her to do some research and use some critical thinking him/herself before suggesting diets or treatment that can cause more psychological and emotional trauma to your child than the few extra pounds he may be healthily and cheerfully carrying around!

Friday, 10 October 2008

APRÈS LA GUERRE AUX FUMEURS, LA GUERRE AUX AUTOCHTONES

N’est-ce pas que bon nombre de citoyens fumeurs et non-fumeurs, malgré que très mal organisés et sous-financés en raison que la loi anti-tabac de Philippe Couillard a été adoptée rapidement et sournoisement, ont quand même tenté par le peu de moyens qu’ils disposaient d’avertir les élus que la répression n’était pas la solution au problème du tabac ? N’est-ce pas que ces mêmes citoyens ont prévenu que cette loi qui repose sur des fondations fallacieuses et incohérentes n’était ni réfléchie ni responsable ni honnête et conséquemment son adoption apporterait plus d’effets pervers que des bienfaits ?

Tous ceux qui ont tenté tant bien que mal de faire entendre raison au gouvernement se sont vus catalogués soit comme des ‘’accros à la nicotine’’ soit comme des ‘’pions de l’industrie du tabac’’, ou pis encore, ils ont été totalement ignorés.

Et bien ce sont ces grands ignorés ‘’accros à la nicotine’’ et accusés d’être des ‘’pions de l’industrie du tabac’’ qui avaient raison sur toute la ligne.

Non seulement le tabagisme n’a nullement baissé depuis l’adoption de cette loi, mais les effets pervers se font de plus en plus sentir et Imperial Tobacco, l'Association canadienne des dépanneurs et les anti-tabagistes professionnels, dans un élan de désespoir, montent de plus en plus le ton contre les cigarettes autochtones en implorant le gouvernement de s’en mêler.

Mais qu’est-ce que tous ces bien-pensants illuminés, directement responsables de cette situation, les uns par leur trop grande activité vers l’adoption de cette loi, les autres par leur inactivité déconcertante pour essayer de l’empêcher, suggèrent pour ramener la situation ? Certainement pas la baisse des taxes, ah que non ! Certainement pas l’allégement de cette loi pour donner un répit aux fumeurs, ah que non ! Ils ne réclament rien de moins que davantage de mesures répressives - contre les autochtones cette fois !

Après la guerre aux fumeurs, allons-y gaiement avec la guerre aux autochtones. Il faut croire qu’on n’apprend jamais de nos erreurs passées.

Il devient quand même presqu’amusant de voir toutes les parties qui ont un intérêt monétaire dans l’enjeu se débattre comme un ‘’yâble dans l’eau bénite’’, pour protéger leurs bénéfices. Aussi, nous sommes tentés de sourire en observant comment nos politiciens se sortiront du pétrin dans lequel ils se sont mis en ne suivant que les “conseils” des anti-tabagistes, si ce n’est que ce sont encore les taxes des citoyens qui seront encore une fois dilapidées.

Lire:








Thursday, 9 October 2008

WE HAVE WAYS TO ASSIMILATE STUPID PARENTS!


Some Washington and Minnesotan white coat healthists, have surveyed 46 parents of allegedly overweight children and declared that parents underestimate the weight of their offspring and are insensitive to the possible future consequences this excess weight might bring.


Unacceptable cry the healthists! Parents must be taught (read brainwashed) how to recognize pre symptoms of eventual diseases due to the overweight of their children. The naked eye and the parental protective instinct don’t count in the war against obesity. Never mind that the child does not look overweight, never mind that the child is healthy, never mind that permissible BMI levels have been brought down to new lows, never mind that many of these children will grow out of their pre-puberty excess fat, only 13% of the parents surveyed recognizing that their child is overweight is totally unacceptable. So unacceptable, that it is indisputably worthy of a plethora of articles in the media worldwide. This is a serious public health problem! These indignant parents must be assimilated, they must learn! And we have ways to make them learn: More fear mongering, more junk studies, more collaboration with the media, more government grants, more pharma grants, more repression, more…taxpayers money and direly needed human resources wasted on useless studies, polls and surveys!


In the real world, children of the third world starve, bulimia and anorexia are ravaging an ever increasing number of our youth, children throughout the world are physically and mentally abused and exploited, but our white coat ‘’lords’’ are struggling to gain control over our parental authority on the basis of a few pounds of weight over what they define as ideal.


You can read the article at Science Direct: Parents Foster Significant Misperceptions Of Children's Weight

Tuesday, 7 October 2008

ABOUT SHODDY SCIENCE BY PRESS RELEASE

On our French comment of October 2nd we questioned the findings of a recent Canadian study that was published online ahead of print. It was a collaborative effort of researchers from McGill University, Université de Montréal, the University of British Columbia, Concordia University, the Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) and the Direction de santé publique de Montréal, and several Canadian and international mainstream media reported the findings a few days ago.

The researchers were investigating whether never smoking children can get addicted by their parents’ second hand smoke. The study found that 5% of never smoking children may in fact get addicted to nicotine from their parents’ smoking. As we have learnt to expect when it comes to tobacco, the journalists reporting the study don't seem to have examined the methodology with a critical mind before reporting such loaded findings and if they did, they chose to ignore the flaws.

What caught our attention was that the media were reporting that the findings of the study were based on answers to a questionnaire given by a sample of 1488 10 – 12 year old never smoking children. We commented in our French article that in our opinion the methodology was quite unscientific since many biases could have crept in, including the unreliability of young children diagnosing their own symptoms and their personal dislike of the smell of cigarette smoke that may have influenced the way they replied. The conclusion being transparent as to its intent, specifically to support legislation forbidding smoking in motor vehicles with children, what we would have liked to examine as we stated, was if the questions asked could have possibly been leading to a predetermined conclusion.

Our ink was hardly dry on our own commentary, that Dr. Michael Siegel proceeded to carefully analyze the study. Our suspicions were thus confirmed.

Some excerpts of his commentary linked at the bottom:

‘’To my surprise, the study did not actually measure nicotine dependence among young neversmokers. Instead, what the study used was a nicotine dependence assessment tool that was designed specifically for smokers. The measurement tool that was used was not relevant to measuring nicotine dependence symptoms in nonsmokers. In fact, nearly all the questions assumed that the respondent was a smoker and these questions were therefore irrelevant and not applicable to these nonsmoking respondents. Any nonsmoking youth would have had considerable difficulty answering these questions which clearly did not apply to them.’’
(…)
‘’The conclusions of the study and the worldwide headlines are way overblown. In fact, overblown isn't really right because that suggests that the results are exaggerated. It is not a question of exaggeration. The conclusion is simply wrong. The results do not support - at all - the conclusion that these young children were nicotine dependent.’’
(…)
‘’One could design a set of questions to assess the possibility of nicotine dependence among young nonsmokers, but these questions would not be on the list to try. They are leading questions which are not relevant to nonsmokers and whose use will ensure that nicotine dependence is found among nonsmokers.’’
(…)
‘’In essence, this study was designed in such a way to create the very result it now reports. The study was set up such that it could not fail to find "nicotine dependence" among young nonsmokers. Furthermore, it was set up in such a way that it could not fail to find a correlation between "nicotine dependence" and secondhand smoke exposure.''

We have since written to the researchers of the study to inquire about what Dr. Siegel suggests are inexcusable flaws in their methodology and about their funding. How much did this shoddy piece of ''science'' cost Canadian taxpayers?

The most disturbing part is that even if a retraction is published in some remote section of the newspapers, the public who read the original headlines will remain with the misguided impression that ‘’smokers addict their children through their second hand smoke’’.

New Study Concludes that Secondhand Smoke Exposure May Cause Nicotine Dependence Among Young Neversmokers

Thursday, 2 October 2008

LA PARADE DES ÉTUDES RIDICULES CONTINUE

En grand titre dans le Cyberpresse de ce matin rien de moins que :

Les enfants rendus accros à la nicotine par leurs parents

Tout un titre accusateur pour une étude qu’en toute évidence a été conçue dans un seul et unique but comme la conclusion même de l’étude nous indique :

Conclusion

SHS exposure in motor vehicles may be associated with ND symptoms among young never-smokers. If replicated, this finding provides support for interventions that promote non-smoking in motor vehicles.

Ou plus simplement dit dans l’article de M. Perreault : (…) le Dr Bélanger estime que l'étude est une preuve de la nécessité des lois interdisant aux parents de fumer en voiture en présence de leurs enfants, comme c'est le cas en Nouvelle-Écosse.

Hormis le fait que la simple logique dicte que si la fumée secondaire des parents rendaient les enfants accros à la nicotine, le tabagisme n’aurait jamais baissé au point qu’il a baissé dans les dernières 25 années puisque jadis presque tous les enfants étaient exposés à la fumée, examinons l’étude comme tel.

Primo : Tout comme la majorité des études épidémiologiques, celle-ci est basée sur les réponses à un questionnaire soumis à un certain nombre de sujets. Dans le cas présent les sujets avaient entre 10 et 12 ans. Or, il serait intéressant de prendre connaissance des questions qui ont été posées. À quel point est-ce que les réponses recherchées ont été suggérées dans la formulation des questions ? Peut-on qualifier de ‘’science’’ le résultat d’une étude basée sur les réponses de quelques jeunes enfants endoctrinés d’avance contre la cigarette qui en plus risquent d’être biaisés par le simple fait qu’ils n’aiment peut-être pas l’odeur de la fumée ? Pas très sérieux comme étude, vous en conviendrez.

Secundo : A-t-on jeté un coup d’œil aux facteurs de risque mentionnés dans l’étude avant de colporter en grand titres des accusations envers les parents fumeurs ? Si non, il aurait sûrement été utile de le faire :

Results

Sixty-nine of 1488 never-smokers (5%) reported one or more ND symptom. After controlling for sibling and peer smoking, and susceptibility to initiating smoking, exposure to SHS in a motor vehicle was independently associated with ND symptoms (OR, 95% CI = 1.2, 1.0–1.4). The OR for number of persons who smoke inside the home was 1.1 (0.9–1.4).

Soixante neuf des 1488 enfants questionnés ont rapporté un ou plusieurs symptômes de dépendance, qui se traduit en facteur de risque de 1.0 – 1.4 or une moyenne de 1.2 pour la fumée dans la voiture, comparé à 0.9 – 1.4 or une moyenne de 1.1 pour la fumée à la maison.

Partant du principe épidémiologique que 1 représente la neutralité, ces facteurs de risque sont tellement bas, voire même totalement sans conséquence, qui peuvent être attribués tout à fait au hasard surtout qu’ils proviennent des réponses des enfants aussi jeunes que 10 à 12 ans !

D’ailleurs la conclusion elle-même stipule que ces résultats doivent être répétés lors d’autres études avant d’en tirer des conclusions.

Un peu de nuance et de recherche s’il vous plaît M. Perreault avant d’envoyer des accusations aux parents fumeurs, en grand titre en plus !

Wednesday, 1 October 2008

DANGEROUS LIAISONS


As we have mentioned before, an ever increasing number of journalists now dare report the incestuous relationships between the pharmaceutical industry and different entities such as scientists, doctors as well as non-profits and charities.


In Britain, where the healthcare system is public like ours, many patients see their lives and well-being threatened when the NHS (National Health Service) refuses to cover their expensive treatments. Patients who find themselves in such situations often turn to charitable associations to help them plead their case.

What the article from The Independent linked below exposes, is that while many of these charitable entities loudly advocate for the patients who were refused by the NHS for the coverage of their treatments, they never bring up the issue of how prohibitively expensive these treatments can be. The investigative reporter attempted to throw some light as to why.

Please link to the article below to discover the portion of the funding of certain charitable organizations that comes from Big Pharma resulting in a severe conflict of interest between pharmaceutical interests and those advocating for the patients.

As stated in the article: ‘’Tim Kendall, director of research at the Royal College of Psychiatrists said the pharmaceutical industry reached into "every corner of the health service" in order to gain influence. ‘’