Wednesday, 30 January 2008

LE DEUX POIDS DEUX MESURES SE POINTE LE NEZ UNE FOIS DE PLUS

Pendant que le puissant lobby anti-tabac – financé en partie par les géants pharmaceutiques – a fait des pressions auprès de nos élus pour adopter une législation pour cacher les produits de tabac alors que tout le monde est bien informé des risques qu’ils présentent pour la santé, l’industrie pharmaceutique étale de plus en plus ses produits disponibles en vente libre, y compris les produits de cessation du tabagisme. Produits que non seulement ne sont pas inoffensifs, mais que la population est loin d’être informée de leurs dangers.

Autant l’exprimer clairement : À part du fait que nous estimons que cacher les produits de tabac -- qui d’ailleurs ne sont pas accessibles aux mineurs -- n’influencera pas les habitudes des consommateurs, il n’en est pas question que nous élaborions plus longuement sur la question. Nous estimons que cette législation concerne uniquement les détaillants des produits de tabac et les compagnies de tabac elles-mêmes. Cependant, nous ne pouvons passer à côté de la partisannerie du gouvernement selon quel lobby crie le plus fort et pour quels motifs. À cet effet, ‘’le deux poids deux mesures’’ du gouvernement, devient très flagrant et démontre clairement que la santé des citoyens, n’est pas leur première préoccupation lorsqu’il s’agit des lois qu’ils adoptent sous l’influence des lobbys corporatifs.

À noter également dans l’article qui suit, comment que le conflit d’intérêt influence le résultat des études épidémiologiques.

Des sirops qui tuent


André Noël
La Presse

Un homme habitant Québec est mort parce qu'il avait pris trop de médicaments sans ordonnance contre la toux et le rhume, a indiqué hier le Bureau du coroner. Les mises en garde contre les sirops antitussifs se multiplient ici comme ailleurs, surtout pour les enfants, mais aussi pour les adultes.

De récentes études montrent que les sirops et les médicaments sans ordonnance contre la toux et le rhume n'ont aucune efficacité. Selon plusieurs chercheurs, ils ne guérissent rien et ne soulagent même pas les symptômes. Mais surtout, ils peuvent être très dangereux.

L'hiver dernier, un enseignant participant à un programme d'éducation professionnelle à Québec note qu'Yvan Houle, 49 ans, ne s'est pas présenté à son cours depuis une semaine. Il avise les services d'urgence. Les policiers entrent chez M. Houle et le découvrent mort, couché dans son lit, emmitouflé dans ses couvertures.Le corps est envoyé pour autopsie au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal. La mort semble naturelle, mais la pathologiste ne décèle aucune maladie. En revanche, les analyses toxicologiques révèlent des taux élevés d'ingrédients couramment utilisés dans les sirops ou médicaments contre la toux et le rhume.

Il y a de la guaïfénésine, un expectorant, ainsi que deux décongestionnants, du dextrométorphane et de la pseudo-éphédrine/éphédrine. Les analyses montrent la présence de 250 milligrammes de cette dernière substance dans le contenu gastrique, alors que la posologie est de 120 mg pour 12 heures.«La pseudo-éphédrine peut altérer le rythme cardiaque, tandis que le dextrométorphane agit sur les centres de la respiration, a indiqué le coroner Andrée Kronström au cours d'un entretien, hier. Or, le processus mortel semble avoir été provoqué par une mixité de troubles cardiaques et respiratoires.»

La coroner recommande au ministère de la Santé de faire une campagne de publicité pour rappeler aux Québécois que les médicaments contre la toux et le rhume, vendus sans la supervision des pharmaciens, peuvent être mortels s'ils ne sont pas pris selon la posologie.Par ailleurs, aux États-Unis, les centres fédéraux pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) viennent de révéler que plus de 7000 enfants de moins de 11 ans doivent être emmenés chaque année au service des urgences d'un hôpital en raison de réactions néfastes aux sirops antitussifs.La semaine dernière, l'Agence américaine de contrôle des aliments et des médicaments (FDA) avait adressé une mise en garde contre l'usage des sirops expectorants chez les enfants de moins de 2 ans, en raison du risque d'effets secondaires potentiellement mortels.

Très populaire

Simultanément, des chercheurs ont présenté une recension exhaustive des études sur ces sirops parues dans les journaux médicaux. Ils ont conclu qu'ils étaient inefficaces, tant pour les enfants que pour les adultes. Pourtant, des millions de personnes en achètent chaque année partout dans le monde.

«Je ne donne pas de médicaments antitussifs sans ordonnance à mes enfants, a dit le Dr Thomas Fahey, professeur au Collège royal de chirurgie à l'École médicale d'Irlande, en présentant la recension. Je ne suggère pas non plus à mes patients d'en prendre.»

«Six des neuf études qui étaient soutenues par l'industrie pharmaceutique ont montré des résultats positifs, alors que seulement trois études positives sur 16 ont été faites sans que ne soient révélés des conflits d'intérêts», indique la recension, publiée dans la revue de l'organisation Cochrane, spécialisée dans l'évaluation de la recherche médicale.

Une recherche menée au Collège de médecine de Pennsylvanie avait déjà conclu que les sirops antitussifs pour enfants n'étaient pas plus efficaces que des placebos. En fait, les enfants qui avaient pris des placebos (des sirops sans aucun ingrédient médicamenteux) étaient plus nombreux à se déclarer soulagés que ceux qui avaient pris du sirop vendu sans ordonnance.

Tuesday, 29 January 2008

QUAND LES MULTINATIONALES FONT DE LA POLITIQUE

*****NOTEZ QUE LA VIDÉO N'EST PLUS DISPONIBLE, VOUS POUVEZ LIRE LA TRANSCRIPTION DE LA VIDÉO ICI http://cagecanada.homestead.com/CorporateShenanigans.html


Le 15 décembre nous avons publié l’appel du Professeur Robert Molimard sous le titre HYGIÉNISME MORAL, PURITANISME D'ÉTAT, OU LOBBIES INDUSTRIELS .
Aujourd’hui nous vous présentons le Pr Molimard en vidéo lors d'une entrevue d’une heure sur le tabac, les interdictions, les mensonges corporatifs et les solutions possibles.

À ne pas manquer et à distribuer à volonté. Bon visionnement Quand les multinationales font de la politique .
De la part de tous les membres de C.A.G.E., nous remercions le Pr Molimard pour sa passion, son intégrité, et pour la confirmation de tous nos soupçons sur ce sujet politisé qu'est le tabac.

Sunday, 27 January 2008

OBESITY VS. GASTRIC SURGERY RISKS

The marketing ploy used in the ADJUSTABLE GASTRIC BANDING SURGERY study that we commented on January 24th, motivated us to do more research into bariatric surgeries, the outcomes and the risks. We didn’t have to look any further than Sandy Szwarc’s extensively documented blog -- Junkfood Science -- to find a series of articles on the issue.

The first of the articles that caught our attention can be read here. Healthcare or healthscare, as some rightly call it, is very big business with many players involved. The marketing strategies include, but are not limited to, appealing to the emotions of uninformed people who are unsuspicious of doctors, government agencies, scientists and NGO’s and who naively believe that all these players work towards one common goal – the well-being of citizens. While people have been conditioned to be distrustful of corporate interests and with good reason, they trust without questioning those who allegedly work in the best interests of the citizens. It is imperative citizens educate themselves in order to be in a position to take informed decisions for their own health and well-being.

Thursday, 24 January 2008

N'ATTENDONS PAS QU'IL SOIT TROP TARD AVANT DE RÉAGIR

Nathalie Elgrably-Levy, fait une constatation très juste et lucide sur les excès des gouvernements dans nos vies, dans la chronique qui suit.

Nous partageons ses inquiétudes et nous souhaitons vivement que davantage de citoyens s’impliquent pour freiner ces tendances totalitaires dans les vies des citoyens. Cela a pris une proposition extrêmement envahissante dans la vie privée, pour que les citoyens de la Californie réagissent afin d'empêcher la réglementation de passer. Nous espérons que les lois canadiennes ne se rendront pas aussi loin avant que les citoyens se lèvent pour mettre une halte aux tactiques totalitaires de leurs propres élus provinciaux et fédéraux.

Comment réagir ? Appelez, écrivez, ou rendez-vous chez votre député pour faire valoir vos opinions. Écrivez aux médias et participez lors des lignes ouvertes. Ne vous dites surtout pas que quelqu'un d'autre le fera à votre place, car dites-vous que ceux qui militent pour les lois avec lesquelles vous n'êtes pas d'accord, le feront avec plaisir. Ils le font d'ailleurs assidument.

Espèce menacée
On entend souvent parler des espèces menacées. Leur vulnérabilité nous indigne, et leur extinction imminente nous révolte. Certains consacrent même leur vie à la préservation des espèces en danger. Pourtant, quelque chose de malheureux est en train de se produire sans que personne ne s'en soucie : il s'agit de l'érosion graduelle mais soutenue de nos libertés !

Tous les aspects de notre vie sont surveillés : on nous dit quoi acheter, quoi manger, quels moyens de déplacement privilégier, quel véhicule conduire, quelles chaînes de télé écouter, on nous impose même la couleur de la margarine. Bref, il y a toujours un fonctionnaire omniscient ou un groupe de pression moralisateur pour nous recommander ou pour nous imposer le " bon " comportement, comme si nous étions incapables de juger par nous-mêmes.

La dernière offensive en règle contre la liberté a été déclenchée par la California Energy Commission (CEC) alors qu'elle a proposé des modifications à sa politique énergétique. Par souci d'" efficacité " énergétique, elle propose que toute résidence qui sera construite ou rénovée soit équipée d'un thermostat contrôlable à distance. Et qui aurait le contrôle de ces nouveaux thermostats ? Le propriétaire de la résidence ? Pas uniquement ! Les thermostats seraient aussi contrôlés par... des organismes gouvernementaux !!!

Si la température d'une chaumière déplaît aux fonctionnaires, ils auraient le pouvoir de la modifier à leur guise. De plus, le thermostat serait conçu de telle sorte que l'occupant du logement ne puisse changer lui-même la température pendant les périodes où les fonctionnaires en prennent le contrôle. La CEC espère en plus faire avaler des couleuvres aux Californiens en affirmant qu'elle ne se servirait de ce nouveau pouvoir qu'en cas d'urgence.

Réduire la consommation d'énergie est un objectif honorable, mais faut-il pour autant abdiquer toute liberté au profit d'un État " bienveillant " ? Pourquoi permettre à des fonctionnaires de commander les thermostats alors qu'une simple hausse du prix de l'énergie suffit pour inciter les gens à réviser leurs habitudes de consommation ?

Heureusement, le projet de la CEC vient d'être abandonné à la suite des réactions négatives de la population ! Si un tel projet était accepté, personne ne pourrait dire ce dont l'État serait capable au nom de l'efficacité énergétique ou de toute autre bonne cause. Pourquoi ne contrôlerait-il pas les interrupteurs pour réguler la consommation d'électricité ? Et, tant qu'à faire, pourquoi n'éteindrait-il pas à distance toutes les télévisions à 22h afin que la population bénéficie d'une bonne nuit de sommeil, et réduise ainsi les coûts du système de santé ?

S'il est vrai qu'un cadre réglementaire est indispensable au bon fonctionnement d'une société, il est également exact d'affirmer qu'une réglementation excessive, opprimante et paternaliste devient une nuisance et une source de frustrations. Alors, comment expliquer que des individus raisonnables et rationnels acceptent volontiers une intrusion tentaculaire de l'État dans leur vie, et sacrifient toujours un peu plus leurs libertés ? Comment expliquer que des populations entières préfèrent la contrainte à la liberté, la dépendance à l'autonomie, la soumission à l'affranchissement ? Et surtout, comment se fait-il que l'élite intellectuelle, qui se prétend instruite et émancipée, non seulement accepte sans sourciller la multiplication des contraintes, mais en fasse également la promotion ?

Même si la proposition de la CEC a été rejetée, ce qui est le plus troublant est de savoir que des fonctionnaires ont sérieusement envisagé d'adopter une pareille mesure. À force de vouloir créer un paradis, ils finiront par nous faire vivre en enfer !

ADJUSTABLE GASTRIC BANDING SURGERY

If any epidemiological study can be qualified as a marketing tool for a product or a service, in our opinion, the following study is so transparent, even a lay person can recognize it.

In a few words, what the researchers -- who obtained the equipment to test the surgical procedure from the manufacturers, with a no string attached label, or so they claim -- are telling us, is that the Adjustable Gastric Banding procedure, is an effective therapy for diabetes.

What the procedure does, is that it places a ring on the obese person’s stomach and suppresses appetite. The researchers go on explaining that since obesity is an important risk factor for diabetes, the patients will lose weight and consequently their glucose levels will decrease.

Wow, a miracle! The best scientific discovery since antibiotics! But with critical thinking, anyone can figure out that what the researchers could have just as well told us is, that anyone who wants to lose weight and cannot do it through dieting, there is always the option of having the Adjustable Gastric Banding surgery which their study finds effective. Of course, a product or service will sell much better if we appeal to some feared disease such as diabetes, therefore we conveniently use that fear factor to draw attention to our service. The bottom line is that the surgery has absolutely nothing to do with curing diabetes, it is the weight loss that does and there are many ways to lose weight including the good old method of will power and perseverance; this surgical procedure is just one of them.

Read the study here

Read the long news article Weight Loss Surgery Treats Diabetes

Wednesday, 23 January 2008

ANTIDÉPRESSEURS ET ANXYOLITIQUES -- LA NOUVELLE DÉPENDANCE ?

Nos recherches sur l'industrie pharmaceutique et l’article qui suit, nous portent à croire que leur partenariat avec la santé publique pour diaboliser la fumée secondaire afin de forcer les fumeurs de cesser de fumer, ne s'arrête pas avec les intérêts qu'ils ont pour la vente de leurs produits de remplacement nicotinique ou les pilules tel que Zyban et Chantix.

La plupart des fumeurs évoquent l’effet relaxant que la nicotine exerce sur eux, comme raison de fumer. Ce phénomène est bien expliqué dans un document scientifique du notoire tabacologue français le Professeur Robert Molimard LE TABAC ET L'ANXIÉTÉ .

C’est en 1998 que l’interdiction de fumer dans les lieux de travail (autre que l’industrie de l’hospitalité) a été instaurée au Québec. Est-ce une coïncidence qu’on constate une augmentation de 150% de l'absentéisme pour cause de problèmes de santé mentale depuis 10 ans, ou une réalité trop politiquement incorrecte pour l’exprimer ouvertement dans les médias ?

Si ces statistiques sont raisonnablement précises, elles font peur. Est-ce qu’on serait en train de substituer une dépendance à une substance organique, voir la nicotine, par une dépendance aux produits chimiques, voir des pilules et, quelles seront les conséquences à long terme ?

Mais il y a une question économique aussi à poser par rapport à ce phénomène. Avec une augmentation de 15% pour l’année dernière seule, est-ce que le Québec, peut encore affirmer que la loi anti-tabac réduira les dépenses de la santé publique ?


Reportage de LCN

Hausse vertigineuse des prescriptions d'antidépresseurs

Les Québécois sont de grands consommateurs d'antidépresseurs. En fait, le nombre d'ordonnances d'antidépresseurs remboursées par la Régie de l'assurance maladie du Québec a plus que doublé depuis l'an 2000.

Seulement l'an dernier, on remarque une augmentation de 15%. La facture est énorme pour le gouvernement : 115 millions de dollars pour près de 6 millions d'ordonnances, seulement pour 2007.

Il faut dire que la Régie de l'assurance maladie du Québec paie la facture des personnes âgées, des prestataires de l'aide sociale et des salariés qui n'ont pas accès à un régime privé d'assurance.
Les problèmes de santé mentale affectent de nombreux Québécois. Les statistiques montrent qu'au cours des dix dernières années, on constate une augmentation de 150% de l'absentéisme pour cause de problèmes de santé mentale.

Vous jugez avoir reçu une prescription d'antidépresseurs trop facilement et vous souhaitez témoigner à cet effet? Écrivez-nous à lcn@tva.ca.

Lire aussi: Hausse des ordonnances d’antidépresseurs au Québec

Monday, 21 January 2008

HOW ETHICAL IS IT TO LOBBY GOVERNMENT ON EPIDEMIOLOGICAL BASED EVIDENCE?

Using epidemiology to lobby for legislation, is a tactic many organizations use on an ongoing basis. But how reliable or ethical is such a tactic when epidemiology constantly contradicts its own findings? That’s when the tactic of ‘’cherry-picking’’ the studies comes in and how much more honest or ethical is that method?

The Ontario Lung Association, who in an effort to further turn society against smokers, are now using the emotional ‘’for the children’’ card to lobby for banning smoking in cars with children. But how reliable is the ‘’science’’ behind their loaded message?

One of the reasons they give to justify such bans is: "Asthma in children is growing at an unsettling rate. We know that tobacco smoke is not only a known trigger for causing asthma episodes, it can actually cause asthma in healthy children.’’

Not only is this message not consistent with the increase of allergies proportionately to the decrease of smoking for the last 30 years, but the same epidemiology that the OLA uses to justify legislation, has found the exact opposite results. Here’s the conclusion from a 32-year population-based cohort study, published on December 3, 2007 in the Journal of Allergy and Clinical Immunology ’Personal and parental smoking is associated with a reduced risk of allergic sensitization in people with a family history of atopy.’’

As for some other justifications to legislate against car smoking, the evidence is equally unreliable.

The ‘’increased risk of sudden infant death syndrome (SIDS);’’ is hardly a true or reliable statement since we have seen how the SIDS statistics were sadly manipulated to suit certain agendas and other bureaucratic purposes as we reported on our article EXPOSING SIDS IN AMERICA .

There are at least one or more studies that don't sustain and even totally contradict the various statements the Ontario Lung Association has made to justify legislation against smoking in cars with children. The bottom line is, science does not conclusively back up any of their claims.

Letting our emotions be manipulated towards granting the state the power to cross that sacred line of parental authority and invasion of private life, on flimsy and conflicting evidence, would be a very dangerous precedent to set towards the loss of even our basic freedoms.

We invite you to also refer to our article on this issue and Dr. Michael Siegel’s take CMA ENCOURAGES A CANADA-WIDE BAN ON SMOKING IN CARS CARRYING CHILDREN .

ETHICS GUIDELINES FOR CLINICAL TRIALS TO BE REVISED

Having been shut off from getting any information on clinical trials with nicotine replacement therapy on pregnant women on the grounds that it was ’confidential information’’, we experienced firsthand how unaccountable the pharmaceutical industry has become in the last two decades. The conclusion we have come to following our in-depth research on the issue, concurs with the statement in the CMAJ article below -- "It's been said that (Big Pharma's reputation) is worse than the tobacco industry at the moment".

It is with great enthusiasm that we look forward to the new ethical guidelines that might mark the beginning of some accountability of the healthcare industry and the numerous tentacles it has developed over the years.

Ethics guidelines for clinical trials to be revised

Peter O'Neil
Paris, France

In the wake of ongoing international furor over drug trial horror stories and in hopes of restoring its own fading influence on the global stage, the World Medical Association is proposing to again update its cornerstone statement of ethical principles regarding human experimentation.

To that end, the France-based ethics guardian is seeking input on proposed revisions to the Declaration of Helsinki, which was first developed in 1964 as the medical profession's code of conduct governing the ethics of human research. The Declaration's 11 paragraphs have since been expanded to 32 over the course of 5 revisions, the most recent of which occurred in 2000.

The latest review comes at a time when the pharmaceutical industry's reputation for testing the safety of drugs prior to mass marketing has been in steady free-fall, says Dr. John Williams, the former ethics director of the Canadian Medical Association (1991–2003) and the World Medical Association (2003–2006), who is coordinating the revision process. "Since 2000 there have been so many scandals that have been unleashed that the need for ethical principles, and regulations and laws as well — first of all to be formulated, and second to be applied — is stronger than ever."

Association President Dr. Jon Snaedal of Iceland acknowledges that the proposed amendments are being driven by a desire to re-establish the Declaration's relevance in a world where national and international bodies, like the World Health Organization, have their own far more detailed standards and regulations on ethical trial conduct.

The Association describes most of the proposed Declaration changes as "minor" adjustments, including new wording to stress the rights of trial participants, a call for greater representation of under-represented groups such as children and pregnant women (to ensure companies provide adequate recommended dosages to these groups), and an assertion that "professional" patients who engage in numerous trials for financial reasons be discouraged. The proposals also echo a chorus of international calls for a public database where details of clinical trials would be registered.

More controversial is a decision by the Association to again wade into the fray surrounding the use of "placebos" in clinical trials. Such use prompted the Association to weigh-in with Declaration revisions in 2000, after public outcry erupted over a trial involving HIV-positive women in the developing world. It gave one-half of all participants the drug azidothymidine to determine if a shorter-course treatment would be as, or almost as, effective as the proven longer-course treatment, and the other half a placebo, even though an existing treatment was available. The women in the control group, who came to the trial with the singular hope of sparing their babies the ravages of their own disease, essentially lost a lottery when they ended up getting only a placebo.

Some ethicists defended the trial by arguing that the women would likely have received no treatment had the trial not been conducted. But others recoiled at the notion of a doctor or clinician giving a placebo to a participant that would increase the chances her child could die a horrible death.

That hardened opposition to the Declaration within industry, regulatory bodies and amidst some academic circles, all of whom argued that such restrictions on placebo use were impractical and would seriously impair research. The Association added "a note of clarification" in 2002 which included the statement that placebo use may be acceptable in some cases, for example, if "necessary to determine the efficacy or safety of a prophylactic, diagnostic or therapeutic method."

The new proposals add the caveat that research involving placebos shouldn't proceed unless it's clear patients "will not be subject to any additional risk of serious or irreversible harm." Snaedal says the Association fears loose language could spell disaster in the third world. "If we give leeway on this issue, they will be almost allowed to do anything. Because they can say, 'at least we gave good treatment to hundreds of people'."

Williams argues widespread adoption of the Declaration could restore a measure of public confidence lost as a result of prescription drug debacles and settlements.

The American pharmaceutical industry's lobbying arm, PhRMA, lays some of the blame for that lost confidence at the feet of the media, for having sensationalized "criticisms of clinical trials."

But others argue the industry is the author of its own misfortunes and can't easily shake allegations that, like shoe and clothing companies, it is lured offshore by the equivalent of clinical "sweatshops." In the developing world, companies can take advantage of loose regulations, low costs, rubber-stamp ethics boards and easy access to desperate and often illiterate trial subjects in order to speed up the costly trial process.

"It's been said that (Big Pharma's reputation) is worse than the tobacco industry at the moment," says Dr. Michael Goodyear, an assistant professor of medicine at Dalhousie University. "It's scary stuff. I mean, no matter how much the drug industry protests and complains, they get caught out once a week doing something they shouldn't have done, because there's a lot of money involved and marketing takes precedence."

Sunday, 20 January 2008

INTERDICTION DE FUMER DANS LES PRISONS


Non mais, on paie ces bureaucrates pour faire et dire autant de bêtises?

Les interdictions de fumer partout dans les prisons du Québec rentrent en vigueur le 5 février 2008. À partir de cette date, les prisonniers ne pourront plus fumer nulle part à l’intérieur ou à l’extérieur des murs. Nous avons dans le passé comparé cette mesure coercitive à la médication forcée, avec le commentaire suivant :

Voici des détenus dont 72% sont fumeurs. Voici un groupe de personnes qui sont prisonniers dans tout le sens du terme et ne peuvent sortir de la cour pour aller fumer ailleurs que sur le territoire de la prison. Voici qu'on leur interdit maintenant de fumer même dans la cour de la prison. Quels choix s'offrent à eux ? Soit la désobéissance et les émeutes, ou bien les remplacements de nicotine pharmaceutique, payée par nos taxes! Si cela n'est pas de la médication forcée qui ne fait que servir les intérêts de l’industrie pharmaceutique, qui va à l'encontre de tous les droits de la personne et à l'encontre du code civil du Québec, et bien on ne sait pas comment l'interpréter autrement.


On apprend dernièrement que la loi n’est même pas encore en vigueur, que les détenus en font un commerce avec les patchs de nicotine que nous, contribuables, payons ! Rappelons-nous que les cigarettes, ce sont les détenus qui les payaient et nous apprenons par l’article ici-bas, que les profits de la cantine où ils les achètent, servent pour financer leur réinsertion sociale.


Comme si tout cela ne suffisait pas pour constater que cette loi est absurde et sans aucun bon sens, on nous envoie la perle suivante comme justification pour nier que la cantine perdra de l’argent : M. Roussy ne croit toutefois pas que de forcer les détenus à écraser provoquera une baisse de revenus dans les cantines. «Les détenus n'achèteront plus de cigarettes, mais mettront leur argent ailleurs et consommeront davantage de bonbons, chocolat et boissons gazeuses. Je n'ai pas vu beaucoup de gens s'enrichir en cessant de fumer !» poursuit-il.


Qu’en est-il de la rhétorique que cette loi est conçue pour le bien-être et la santé des détenus? Est-ce en consommant davantage de bonbons, de chocolat et de boissons gazeuses qu’ils vont péter le feu? À moins que M. Roussy adhère seulement à la philosophie du lobby anti-tabac et que le lobby anti-malbouffe n'a pas encore réussit à l'endoctriner ! Et qu’est-ce que M. Roussy en fait de la rhétorique que nous économisons une petite fortune en arrêtant de fumer ? Quelle aberrance !

La réinsertion sociale risque de souffrir de la fin du tabac en prison

Le Groupe de défense des droits des détenus de Québec (GDDDQ) craint que l'interdiction totale du tabac en prison à partir du 5 février n'ait un effet pervers sur les fonds de soutien à la réinsertion sociale des détenus, financés en grande partie par la vente de produits à la cantine des centres de détention.

«Les revenus des cantines sont l'une des principales sources de financement pour ces fonds, qui contribuent à la mise sur pied d'activités éducatives, de formation scolaire, d'activités occupationnelles comme le gymnase et les activités sportives et de travail à l'intérieur des murs», explique Suzanne Gravel, coordonnatrice du GDDDQ.Comme la vente de cigarettes constituait l'un des principaux revenus des cantines, Mme Gravel craint que les fonds de soutien à la réinsertion sociale ne deviennent sous-financés à la suite de l'entrée en vigueur de l'interdiction des produits du tabac.

«Sûrement que ça aura un impact et c'est inquiétant. Le gouvernement parle de l'interdiction comme d'une mesure pour favoriser la santé et c'est fort louable mais que doit-on penser lorsque la moitié des établissements carcéraux sont privés d'un lieu où il est possible de faire de l'activité physique ?» poursuit-elle.

À ce sujet, Mme Gravel indique que le gymnase du centre de détention de Québec a été fermé durant un an et qu'il vient tout juste d'être remis en marche à raison de seulement six mois par année.

Jusqu'à 73% des revenus

Du côté du ministère de la Sécurité publique, le porte-parole Réal Roussy a concédé que la vente de produits du tabac rapportait beaucoup derrière les murs. «Selon une étude réalisée en 2005, on parle de 40% à 73% des revenus des cantines, un pourcentage qui varie d'un établissement à l'autre».

M. Roussy ne croit toutefois pas que de forcer les détenus à écraser provoquera une baisse de revenus dans les cantines. «Les détenus n'achèteront plus de cigarettes, mais mettront leur argent ailleurs et consommeront davantage de bonbons, chocolat et boissons gazeuses. Je n'ai pas vu beaucoup de gens s'enrichir en cessant de fumer !» poursuit-il.

Celui-ci précise également qu'une stratégie a été mise sur pied afin de passer d'un mode fumeur à un mode non-fumeur. «La quantité de produits du tabac disponibles dans les cantines diminuera graduellement jusqu'au 5 février.»

Saturday, 19 January 2008

THE FAT PHOBIA

We have been trying to bring this phenomenon to the attention of the media and the health authorities, for some time. Naturally, because we don’t hold any fancy medical degrees, our worries were simply ignored.

Any campaign that goes overboard, no matter how noble the end, is bound to bring perverse side effects that can often be worse than the problem it tries to solve. Public health has to go back to the days when they were looking after infectious diseases. Lifestyle choices are not something that public health should meddle with. There are competent and qualified medical authorities that can deal with the problems on a one to one basis with patients and those who seek their advice, according to the individuals’ specific needs and ways to effectively help them.

There isn’t a ‘’one fit all’’ miracle solution. We and our children, are not automatons that can be programmed to act and react uniformly to public health’s theoretical solutions.

Obesity worries show signs of backfiring

Weight becoming an unhealthy obsession for some kids, parents

Sharon Kirkey, Canwest News Service
Fears about obesity are feeding "fat phobia," experts warn.

They're worried more healthy kids are obsessing about weight -- and more parents are projecting irrational fears about fat on their children.

Some question whether the obesity "epidemic" is even real, and whether schools have any business trying to fight obesity.

"It seems like whenever we decide there is an epidemic people run around helter skelter trying to solve the problem without really thinking about it in an organized fashion," says Dr. Leora Pinhas, a child psychiatrist and psychiatric director of the eating disorders program at Toronto's Hospital for Sick Children.

"I'm not convinced that telling kids that they're fat, or that they might get fat, is a way of solving the problem."

The hospital has seen preteens and teens who attended obesity-prevention programs at school.
They then "decide they're going to be the best kid at not getting fat, (and) then end up losing so much weight that they put themselves medically at risk," Pinhas says.

"They're little kids. They don't have to lose a lot of weight to get sick.

"We have had kids who have been weighed in the gym and then had to deal with how they felt about their weight, and these may have been kids who never weighed themselves before and it hadn't been a concern before," Pinhas says.

Children are being taught in nutrition classes how to cut all fat from their diet.

But, "who buys food, who makes the meals? It's not the eight-year-old," Pinhas says.
"All we seem to do is keep placing more unreasonable expectations on children that can be confusing for them."

Children are hearing that fat is bad. Period. And where anorexia and bulimia before adolescence was once unheard of, hospitals are now seeing eating disorders in children as young as seven.
Children are social sponges, Pinhas says.

" How many times does a kid have to overhear a conversation like, 'Wow, you look great, you lost weight,' or 'Look at my butt, it's really fat, I should cut down on what I'm eating,' or 'All that fat is going to give you a heart attack?'"

Susan Willard says a lot of the pressure to be thin now comes from home.

"It's not infrequent that we see patients who have families who are over-invested in body shape and weight," says Willard, clinical director of the eating disorders treatment centre at River Oaks Hospital in New Orleans, where many patients come from Canada.

In these families, calorie counting, fat-gram counting and exercise "become a primary focus in the home and at the table.

"Kids who grow up in families of that sort believe that it is of very primary importance that they 'eat right' and stay fit and healthy, and that ultimately can turn out to be extremely unhealthy," says Willard, a professor of psychiatry and pediatrics at Tulane University School of Medicine and co-author of the book, When Dieting Becomes Dangerous.

But parents also live in a culture that says what matters most is to be thin. "They're being told over and over again that if their kid is fat, it's like a death sentence. They're being told they're not good parents," Pinhas says.

"I think we should stop worrying about whether someone is fat or not because it's not necessarily an indicator of poor lifestyle or imminent mortality or morbidity."

Dr. Ahmed Boachie says many teens whose weight is healthy believe wrongly that they're overweight. Even campaigns to rid schools of snacks can lead to negative messages and neurosis about food.

"And when they feel that way they're more likely to be dieting," says Boachie, clinical director of the eating disorders program at Southlake Regional Health Centre in Newmarket, Ont.
But a study of nearly 15,000 girls and boys aged nine to 14 showed that dieting not only doesn't work, it actually leads to weight gain. Kids severely restrict their diet, then lose control and binge or overeat, and the cycle continues.

What's more, dieting is considered a risk factor for eating disorders such as anorexia nervosa or bulimia nervosa -- "very chronic and difficult illnesses with often fatal outcomes," Boachie says. Most people who develop eating disorders were never overweight or obese to begin with, he says.

"Eating disorders are illnesses. If any parent has any weight concerns, instead of listening to the street definition of obesity, contact the experts," Boachie says.
A recent study found that girls who eat at least five meals a week with their family are less likely to be preoccupied with dieting.

Signs that a child or teen might be engaged in extreme dieting or have an eating disorder include coming home from school and saying they have already eaten, separating themselves from family at meal times, and complaining of being cold and tired all the time.

Younger children often don't stop eating completely, but they eat less, complain their stomach hurts or say they're not hungry.

"Don't forget, they're small to start with. Losing a few kilos is enough to lose a significant proportion of their body weight," Pinhas says.

"What we end up seeing, sometimes, are kids who just stop growing."

DAVANTAGE SUR LES MANIGANCES DE L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

Le 3 janvier nous avons publié un article sur les dessous de l’industrie pharmaceutique, les manipulations et l’influence que son pouvoir de lobbying exerce sur nos sociétés.

Voici maintenant un article qui a paru dans le Devoir qui nous fait part d’un phénomène que nous avons dénoncé depuis longtemps : le biais des études épidémiologiques.


Déjà que l’épidémiologie est une ‘’science’’ très approximative, qui peut être manipulée au gré des bailleurs des fonds et, que ses conclusions, même approximatives, sont fiables seulement en proportion avec l’intégrité du chercheur, voilà que le Devoir nous rapporte que seulement certaines études sélectionnées sont publiées. Nous, le savions depuis longtemps, cependant nous sommes très encouragés que les médias sonnent enfin l’alarme.

L’article traite d’antidépresseurs, cependant le même principe applique sur toute étude publiée dans les revues médicales.

Les antidépresseurs moins efficaces qu'annoncé

89 % des études ayant révélé des résultats négatifs ou discutables n'ont pas été publiées dans la littérature scientifique

Les antidépresseurs ne seraient pas aussi efficaces que ce qui est rapporté dans la littérature scientifique, où ne sont publiées en général que les études ayant abouti à des résultats favorables au médicament. Selon les auteurs d'un article paru dans la dernière édition du New England Journal of Medicine, ce biais dans la publication des données obtenues à la suite d'essais cliniques destinés à vérifier l'efficacité et l'innocuité d'un antidépresseur fausserait la perception qu'auraient les médecins de l'efficacité de ces médicaments et pourrait avoir des effets néfastes sur leur pratique de même que sur les attentes des patients.

Parmi 74 études -- portant sur 12 antidépresseurs -- soumises à la Food and Drug Administration (FDA, l'homologue américain de Santé Canada, qui est responsable de l'approbation des nouveaux médicaments et aliments) par des compagnies pharmaceutiques désireuses de mettre en marché l'antidépresseur mis au point dans leurs laboratoires, 31 % n'avaient jamais été publiées dans des revues médicales parce que leurs résultats ne démontraient pas une efficacité significative du médicament ou son innocuité. En fait, 89 % des études ayant révélé des résultats négatifs ou discutables n'avaient pas été publiées ou bien avaient fait l'objet d'une publication qui présentait les données sous un jour favorable.

Le Dr Erick H. Turner, du département de psychiatrie et de pharmacologie de l'Oregon Health and Science University, et ses collègues qui ont cosigné l'article du NEJM ont évalué que, dans la plupart des publications scientifiques, l'efficacité de l'antidépresseur étudié était grandement surestimée. Ils ont calculé que, selon l'antidépresseur analysé, l'efficacité qu'on reconnaissait au médicament était de 11 à 69 % supérieure à ce qu'elle était réellement. «Les cliniciens qui actualisent leur pratique en lisant les revues médicales penseront donc que le nouvel antidépresseur dont on parle est plus intéressant qu'il ne l'est en vérité», fait remarquer le Dr Turner, premier auteur de l'article.

Ce phénomène, qui est dénoncé depuis une quinzaine d'années par certains chercheurs plus critiques, a fait les manchettes des journaux en 2004 lorsque le ministre de la Justice de l'État de New York a intenté un procès au géant pharmaceutique GlaxoSmithKline pour avoir caché des informations, raconte le Dr Turner. La compagnie n'avait publié que les résultats d'une seule étude clinique sur l'antidépresseur Paxil, utilisé pour soulager les enfants souffrant de dépression, et avait omis de publier les données de plusieurs autres qui ne réussissaient pas à démontrer l'efficacité de ce médicament et révélaient le risque d'idées suicidaires qu'il induisait chez les jeunes auxquels on l'avait administré. La compagnie a finalement été condamnée à une amende et obligée à rendre publics sur son site Web les résultats de tous les essais cliniques qui avaient été effectués avec cet antidépresseur. La compagnie s'est alors conformée à la sentence et a divulgué toutes les données recueillies sur les molécules qu'elle fabrique depuis 2000 seulement, arguant qu'elle ne pouvait fournir d'informations sur ce qui s'était fait avant la fusion de Glaxo Welcome et de SmithKline Beecham, survenue en 2000.

«La compagnie n'a pas accepté de remonter plus loin dans le temps même si les médicaments plus anciens sont aussi importants et répandus que les plus récents, s'insurge le Dr Turner. Cette poursuite, qui a été largement couverte dans les médias, a néanmoins poussé le Pharmaceutical Research and Manufacturers of America (PhRMA), un lobby industriel qui représente les grandes compagnies pharmaceutiques et de biotechnologie états-uniennes, à leur emboîter le pas. Le PhRMA a en effet recommandé à ses membres de publier, sur une base volontaire toutefois, leurs résultats sur le site Web de la compagnie. Mais seulement les résultats obtenus depuis 2000. Si vous cherchez à obtenir des informations sur un médicament qui a été approuvé avant cette date-là, vous n'y aurez pas accès, et ce, même si le médicament est encore fréquemment prescrit.»

«Le problème est que les médecins ne connaissent pas l'existence de ces banques de données affichées sur les sites Web des compagnies pharmaceutiques. Les médecins se réfèrent uniquement à la littérature scientifique, souligne le professeur Turner. Or ce biais dans la sélection des résultats qui sont publiés donne l'impression aux médecins que les médicaments donnent de bons résultats dans toutes les études qu'ils voient. Ils seront ainsi portés à croire que ces médicaments sont très efficaces alors qu'ils ne le sont pas tant que ça», explique le chercheur, qui tient toutefois à préciser que ces antidépresseurs ne sont pas complètement inefficaces.

Les observations relevées dans le NEJM ne surprennent pas du tout David Cohen, professeur à l'École de travail social de l'université internationale de Floride et chercheur au GEIRSO-UQAM. En entrevue téléphonique, il souligne les données stupéfiantes obtenues par les auteurs de l'article du NEJM qui écrivent que, «selon ce qui est publié dans la littérature scientifique, il est apparu que 94 % des essais cliniques [menés pour éprouver ces 12 antidépresseurs] avaient abouti à des résultats positifs. En revanche, l'analyse par la FDA de toutes les études effectuées sur ces antidépresseurs [y compris celles qui n'avaient pas été publiées] révélait que seulement 51 % d'entre elles donnaient de bons résultats».

Selon David Cohen, «cela veut dire qu'une étude sur deux montre que l'antidépresseur est aussi bon que le placebo. Or il faut aussi prendre en considération le fait que les études ont souvent un biais en faveur du médicament. Les études sont méthodologiquement faites pour que le médicament ressorte comme étant supérieur au placebo.»

«On use de diverses manoeuvres pour que le médicament apparaisse sous un jour le plus favorable possible. Par exemple, on exclut souvent les personnes qui répondent très bien au placebo au tout début de l'étude afin de rehausser les résultats potentiels positifs que l'on attribuera au médicament», indiquait au Devoir le même chercheur le 22 octobre dernier.

«Malgré tout cela, la moitié des études n'arrivent pas à démontrer la supériorité de l'antidépresseur par rapport au placebo. L'antidépresseur moderne est un placebo commercialisé avec une publicité. Il a peut-être un effet psychotrope, mais celui-ci est augmenté par la publicité qui réverbère partout, par les cliniciens qui sont optimistes et par l'attente créée chez le patient», lance David Cohen.

Les auteurs de l'article du NEJM avouent par ailleurs ne pas avoir réussi à déterminer si cette pratique de «publication sélective», comme ils la dénomment, résultait d'un choix délibéré des chercheurs et de la compagnie pharmaceutique qui les subventionne de ne pas soumettre de manuscrits pour publication quand les résultats de l'étude n'étaient pas aussi positifs qu'ils le souhaitaient ou si elle découlait du refus des réviseurs et des rédacteurs en chef de les publier.

Chose certaine, cette coutume de ne rendre publiques que les études ayant donné des résultats encourageants et de glisser sous le tapis celles qui se sont conclues par des résultats négatifs est dangereuse, car elle donne un portrait idyllique des médicaments, mais peu fidèle à la réalité. «Le portrait qui est offert aux cliniciens, au public et aux décideurs est un portrait complètement tordu. Et si on n'a pas les bonnes informations, on ne peut pas prendre les bonnes décisions. Même les médecins les plus consciencieux ne peuvent rien y faire car ces informations sont cachées, elles ne sont pas accessibles», martèle David Cohen.

Il s'agit d'une forme de désinformation trompeuse qui peut inciter les cliniciens à prescrire en toute confiance un médicament alors qu'ils devraient demeurer très vigilants.

Thursday, 17 January 2008

L'ARNAQUE DU TABAGISME PASSIF

Depuis la venue des interdictions de fumer en France, il nous parvient de plus en plus d’information en français en rapport avec la fraude mondiale qui est la création du mythe sur la nocivité de la fumée secondaire.

Cette nocivité inventée et colportée à grand déploiement par les anti-tabagistes, est devenue l’arme par excellence pour tuer les rapports humains dans la société et créer la discorde, même entre membres d’une même famille.

Bon visionnement de cette entrevue en compagnie du Dr Philippe Even, médecin pneumologue français. Il fut chef du service de réanimation de l'hôpital Laënnec et un ancien doyen de la faculté de médecine Necker-Enfants malades.

Il est l'auteur d'une centaine de publications scientifiques internationales et de plusieurs ouvrages. Il a écrit l'avant-propos et a traduit le livre de Marcia Angell, MD --
La Vérité sur les compagnies pharmaceutiques.

L'ARNAQUE DU TABAGISME PASSIF

DICTATURE DE LA VERTU

Nous vous proposons un article de l’écrivain Anne Parlange qui nous exprime son opinion en ce qui a trait à ‘’l’épidémie’’ de l’hygiénisme sanitaire qui afflige nos sociétés contemporaines.

Elle dénonce sans réserve, l’hypocrisie qui habite ces ‘’biens pensants’’ qui se leurrent, ou plutôt, leurrent les crédules, en leur promettant l’éradication du mal et en humiliant ceux qui le commettent.

Au nom d’un but noble, qui ne sera jamais atteint, car l’histoire nous enseigne que la coercition a toujours produit des résultats contraires de ceux que l’on visait, on tente de façonner la société en marchant dans les traces que les adeptes de l’eugénisme d’une époque plus sombre, ont laissé derrière eux.

Point salut pour les impurs qui doivent être punis et exposés pour ce qu’ils sont : un mauvais exemple qu’on ne doit jamais imiter au risque de devenir à notre tour des impurs indésirables et d’en mourir.


Bonne lecture.

Eradiquer, disent-ils..., par Anne Parlange

L'inclination hygiéniste et puritaine des Etats-Unis accouche, tous les soixante-dix ans environ, d'un diable à pourfendre. Dans les années 1850, l'alcool fut désigné comme le monstre à abattre. Dans les années 1920, il fut totalement prohibé, avec le succès que l'on sait. Les adorateurs de la vertu s'attaquèrent, en 1990, au tabac. Avec un certain retard, l'Europe a suivi, non en raison d'une quelconque directive ou d'un règlement bruxellois honni, mais par une imitation qui a, de la bien-pensance, le caractère moutonnier et vindicatif.

Un délectable sadisme social s'applique désormais aux fumeurs, contraints d'offrir, dans le froid glacé, le spectacle de leur intimité mise à nu. Il y a quelque chose d'obscène dans ces troupeaux de misérables, rassemblés au pied des bureaux et des tours pour exposer au mépris général leur honteux vice, rendu ridicule par la hâte et l'effet de horde. Modernes bannis, à qui il ne manque plus qu'une crécelle ou une rouelle, désignés à la réprobation des "purs" aux poumons tout roses et au souffle parfumé qui tiennent désormais le haut du pavé.

René Andrieu, le brillant éditorialiste du quotidien L'Humanité, au temps où le Parti communiste ralliait les suffrages d'un électeur sur quatre, avait coutume de remarquer qu'il n'existait, aux yeux des conservateurs, que trois sortes de bons communistes : les communistes étrangers ; les communistes repentis ; enfin les communistes morts. Il semble que, pour les non-fumeurs triomphants d'aujourd'hui, il n'existe, pareillement, que trois sortes de fumeurs acceptables. Le cinéaste David Lynch est étranger, tout comme Fidel Castro. Sigmund Freud, qui mourut d'un cancer de la gorge à cause de ses cigares, Winston Churchill, André Malraux, Melina Mercouri et bien d'autres ont rejoint la demeure de leurs pères et de leurs mères sans avoir connu l'opprobre qui frappe les fumeurs de 2008.

Reste les fumeurs repentis ou repentants. Avec une hypocrisie fascinante, c'est eux, et exclusivement eux, qu'interrogent les grands médias. Leur unanimité est touchante : les yeux humides, tous confessent qu'ils sont d'anciens fumeurs en puissance, ne rêvent que d'arrêter et remercient la maternelle puissance publique qui les protège d'eux-mêmes. Pas une voix discordante dans cette propagande bien orchestrée, qui dégouline de bons sentiments et où paraît, dans toute sa splendeur, la vertu, appuyée, nous dit-on, par des sondages formels : tout le monde est pour, voui, Madame, même les fumeurs !

La réalité est bien sûr différente. L'éradication totale du tabac des lieux de rencontre accoutumés est vécue par beaucoup comme une disposition liberticide et excessive, qui est moins le signe du souci de protéger la santé que de la volonté d'habituer les gens à voir rogner les libertés individuelles et à leur assigner un statut d'enfant, de mineur incapable de se gouverner sans l'ombre tutélaire de la loi. Intrusive et totalitaire, celle-ci dépasse les bornes.
Pourquoi ne pas avoir, comme en Belgique ou en Espagne, laissé le choix aux établissements de se déclarer fumeurs ou non-fumeurs ? Au nom de quelle idéale pureté obliger tout le monde à vivre de la même façon ? Si un patron de bar fume, pourquoi empêcherait-il ses clients de sacrifier à leur goût ? L'hygiénisme a bon dos. Sans barguigner, d'ailleurs, il s'accommode d'une pollution galopante et de bien d'autres causes de mortalité précoce.

DICTATURE DE LA VERTU

Non, non, c'est le tabac qu'il faut éradiquer, toutes affaires cessantes, c'est lui qu'il faut flétrir, c'est sur lui qu'il faut polariser toutes les tendances haineuses que recèle une société. Le fumeur, voilà l'ennemi ! De doctes professeurs agitent le spectre des infarctus du myocarde - il est urgent d'en faire reculer le nombre, Monseigneur -, de pontifiants ministres assurent que la santé publique est à ce prix et que le cigare de ce pauvre André Santini fait courir des risques aussi mortels que, tenez, la réception d'une lettre recommandée vous annonçant sans coup férir votre licenciement, ou les gaz d'échappement des automobiles placés juste à la hauteur des poussettes des bambins.

L'écrivain Eugène Le Roy disait que "les jeunes médecins font les cimetières bossus". Les apprentis sorciers de 2008 appliquent une médication radicale qui, croient-ils, supprimera progressivement l'usage d'une drogue en vente libre, au moins pour l'instant. Leur rêve d'une société exempte de ce qu'ils considèrent comme un vice intolérable ressemble à un cauchemar. La dictature de la vertu n'a jamais, sous aucun ciel, produit que des vices pires encore, couverts du manteau de l'hypocrisie et de la violence sociale.

Les assurances vont bientôt s'engouffrer dans la brèche, proposant, à l'aide de la médecine prédictive, des produits pour purs et des produits pour impurs - pouah ! par ici la monnaie s'iou plaît. La convivialité, la tolérance, la solidarité, le vivre ensemble, le tissu social, qu'est-ce donc que ces vieilleries ? La vertu, vous dis-je ! J'ai bien peur que notre monde ne ressemble de plus en plus à une nouvelle de Philip K. Dick, l'auteur américain de science-fiction qui décrivait un monde d'hyper-sécurité et d'hyperviolence, dans les bêlements d'agneau de la propagande, toujours suave, toujours délicate et toujours, bien sûr, en images.

Tuesday, 15 January 2008

ARE PEOPLE RESIDENTS OR INMATES?

In the following article, Mr. Dave Brown from the Ottawa Citizen, describes to us how he was thrown out of the Carlingview Manor, a long-term facility when he attempted to interview a perfectly lucid 60 year old smoker who took the leadership to fight for a smoking room for the 40 smokers in the facility.

Kudos to Mr. Brown for bringing yet another horror story to the public’s attention and shame on the legislators of the Smoke Free Ontario Act for having created such a barbaric situation for the elderly who are not only put in danger when left unattended in the cold to smoke, but whose constitutional basic rights are also violated by tyrannical house rules in these homes.

Will Mr. Delahunt, have the same fate as the other four known Canadians who, dare we say, were murdered by such an irresponsible, inhuman legislation? Is this the type of society the rest of us want for our retirement years? Where is the outrage from the relatives of these seniors? Where is the outrage from the public? Incidentally, with a little bit of luck, the Perley Veterans will get their room in February 2008 as you can read here. Let’s remember that this 80 000 $ room will be dismantled in five years as we reported here. The public's generosity is a clear sign that the citizenry does not want to punish smokers, however as generous as their gesture was, it is not the public’s responsibility or duty to finance these rooms. Anti-tobacco has created this situation, anti-tobacco should be held accountable for the suffering, deaths and dilapidation of public funds they have caused! If you are outraged and disgusted by this situation, you can tell us, but more importantly please call, write or visit your MP’s and MPP’s and let them know exactly how you feel.

Facility curbs right to meet
Order to end interview raises question: Are people residents or inmates?

Dave Brown, The Ottawa Citizen Published: Monday, January 14, 2008

The war against smoking has fallout as the vanquished discover they've lost not only the right to smoke, but in some cases, basic Charter rights -- like freedom of speech and freedom of assembly.

One week ago, I was ordered out of the lobby of Carlingview Manor, a long-term care facility on Carling Avenue. Apparently, the resident who invited me had not first sought management approval for the visit. The order came from the home's director, Bruce Peterkin.

I didn't leave quietly and, in a later telephone conversation, apologized to Mr. Peterkin for the temporary loss of my volume control. Volume doesn't show in print, but I'm still screaming.

An interview with resident Don Delahunt about his efforts to get a smoking room at Carlingview Manor took a darker turn when the long-term care facility's director intervened, and said the reporter needed permission to speak to Mr. Delahunt -- who is not of diminished capacity and has the paperwork to prove it. Don Delahunt is 60 years old, a smoker, and he's sane. He has the paperwork to prove it. It was part of his medical package when he moved in after months in hospital. He had a stroke July 27. It left him blind and in a wheelchair. He's one of 40 smokers in the place, and they want a smoking room. He took on a leadership role in the fight.

It was my use of a notebook that triggered the alarm that an interview was in progress, and Mr. Peterkin appeared. When his order to leave was refused, he said police would be called. Fine. I'll wait. But Mr. Peterkin stayed, and it became clear an interview would be impossible.

The only way it would happen, he said, would be if I left, called him, and had my acceptance of Mr. Delahunt's invitation approved. The story suddenly moved from smoking to basic rights. Perhaps if Mr. Delahunt invited me to his private quarters upstairs?

I was told to leave, call, and talk about it. My volume increased. He said he would make himself available for our talk later, but meanwhile, had more pressing matters.

On the edge of losing my temper, I left. Mr. Peterkin called later to tell me I had been approved, and gave his view on the smoking issue. He said government regulations shut down the manor's smoking room more than a year ago, and new regulations make upgrading costs prohibitive. It's the same for 630 similar long-term care homes in Ontario.

But the issue now was the right of the institution to control residents' rights to speak to whomever they want -- or to use the lobby for such conversations.

Are they residents or inmates? Is there a fear of whistleblowing or complaining?

The need to protect a person of diminished capacity is understandable, but should not equal care be taken to protect the rights of the able?

Mr. Peterkin referred the issue to head office. That's Central Care Corporation in Mississauga, with 90 seniors facilities in Canada, and the spokeswoman is Mary Nestor.

It's a confusing issue, she said, pointing to just some of the legislation that governs such homes -- The Residential Tenancies Act (2006), Landlord and Tenants Act, Nursing Homes Act, Charitable Homes Act, Municipal Homes Act and the list goes on. The Smoke Free Ontario Act is in there, too.

She supported Mr. Peterkin's handling of the situation.

Ann Dobbins didn't. A registered nurse and long-time seniors advocate, she is now a researcher and liaison officer with Alavida Lifestyles, a new player in Ottawa's retirement residence field. She called the approach "ridiculous" and a "violation of rights. They (residents) have a right to talk to anybody they want to."

It's a situation that is growing more complex as legislators grind out more legislation.

My suggestion: If management is concerned about a resident conferring, its first question should be to itself. Is there a power of attorney on file for that patient? If there is, step in immediately. If there isn't and you step in, you're out of line and don't be surprised if somebody raises a voice of objection.

I think I just withdrew my apology.

With Mr. Delahunt and myself at the lobby meeting was Howard King, 87, another resident/inmate proudly born and raised in Sydney, N.S. He said he's been smoking for 80 years. He offered something to think about: If they (anti-smoking campaigners) are worried about polluting the air, they should think again about a room with exhaust. He said he's pretty sure not every resident is, like smokers, stepping outside to pass gas. Ask him if he always does that, and he'll give you a look of great piety.

Society declared war on smoking. We won. What's happening now is the mopping-up phase, and we're giving no quarter. We've become mean. It's tantamount to shooting the wounded.

Monday, 14 January 2008

THE VICTIMS OF INTOLERANCE

Four people in Canada have tragically died since the advent of comprehensive smoking bans.

Unlike the anti-tobacco ‘’garbage in = garbage out’’ computer generated statistics, these people had names, families and probably many years ahead of them had it not been for the inhuman treatment to which the Canadian politicians and bureaucrats submitted them. All these deaths and many injuries could have been avoided if these unfortunate people had a remote indoor area where they could have smoked. Read their stories here:

Mr. Bill Leblanc
Mr. Barry Collen
Mr. Murray Miles Patterson
Mr. Eric Whitehouse

Last year, C.A.G.E. , Citizens for Civil Liberties and FORCES issued a press release calling on society to stand up for these new targets of intolerance. The mainstream media, as we have gotten used to expect, totally ignored the press release. We are publishing an updated version here inviting everyone to spread it far and wide. If society starts listening, perhaps we can avoid some future unnecessary life losses. The government must be held accountable for these lives and they must be forced to protect human lives instead of destroying them.

Attention News Editors:

A Call to Society to stand up for the new targets of intolerance

January 13, 2008 - In Canada, terminally ill patients and handicapped senior citizens in nursing homes are being left to fend for themselves out in the cold winter months. Three have died of hypothermia and one under other unfortunate circumstances, since last year.

In the U.K. a 17 year old girl with a learning disability was beaten and tortured for four hours, resulting in a burnt body, a broken nose, a perforated ear-drum and inestimable psychological
damage. Across North America, nurses and other employees are more and more easily targeted for muggings and other forms of violence while they are forced to take their work breaks outside. The important story lies not in the tragic sufferings of these individuals, but rather in the calculated media campaign that has led these victims to be categorized as acceptable targets for the cruelty of their peers and the self-righteous sadism of their caretakers and protectors, for the simple crime of having one trait in common.

What do these people have in common? They are smokers. As such, they are the natural victims and predictable casualties of a well-planned and well-financed campaign to "denormalize" smokers. This campaign was begun in the late 1980's by certain anti-smoking activists and resulted in much relatively benign and well-balanced non-smokers' rights legislation in the
1990's. Unfortunately, these groups needed to justify their continued existence and the salaries of their directors and personnel, and have since become far more radical in their portrayal of the dangers of tobacco smoke.

Unsatisfied with their success in the 1990's and benefitting from generous grants from our federal and provincial governments and from many pharmaceutical companies, anti-smoking groups are now proceeding with the final stages of their denormalization campaign and strategy for completely marginalizing the remaining smokers. They are now touting such irrational and unsubstantiated views of the relative risks of secondary smoke, that the public is led to believe ridiculous statements such as that only 30 seconds of exposure is sufficient to cause severe physical reactions, or that diluted smoke molecules may drift away from a smoker's apartment and contaminate the air space of a non-smoker's apartment.

Absurd statements like these, repeated and cited from one anti-smoking organization to another over and over again, are not only being believed but are being used to justify the expulsion of harmless, law-abiding individuals from their own homes. In an extreme case, we have an ignorant and unsubstantiated comment by a health authority who claimed that too much nicotine in the
blood of an alleged non-smoker caused her to miscarry. This irresponsible claim, when combined with over a decade of denormalization and demonization campaigns against smokers, resulted in the bereaved mother and her friends feeling justified in "punishing" by torture a completely innocent 17-year old girl because she smoked in their vicinity.

Although tobacco smoke may be an irritant and a nuisance to some, and those who are intolerant of it should be able to avoid it, it is clear that the claims of the anti-tobacco activists are grossly exaggerating the epidemiological studies upon which they are based. Studies, we may add, that are not without biases or serious flaws. This makes those who propagate these claims, guilty of hate propaganda against a specific and identifiable minority of our population. When those claims result in vigilante justice, or absurd draconian laws that expose victims of this propaganda to danger, pain and humiliation, then there is cause for both criminal and civil pursuit of those formulating and promulgating the propaganda.

C.A.G.E. (Citizens Against Government Encroachment), Citizens for Civil Liberties, and FORCES International, have adopted the plight of smokers ever since governments began embracing a one sided and completely unbalanced approach to the control of tobacco use and the sanctity of personal choice both with regard to one's health and one's business. Now that the worst-case scenarios that were predicted years ago are beginning to come to pass, our respective organizations call for the following on behalf of our membership:

- We call upon journalists to look into the billion dollar anti-tobacco
industry and reality of the propaganda campaign that it is waging;

- We call upon all concerned individuals to look at the actual science
and research that has been done on the subjects of primary and
secondary tobacco smoke, or at least engage in an open minded debate on
the topic;

- We call upon our government to recognize smokers as an identifiable
class of people;

- We call upon our society to recognize that the hatred and demonization
to which smokers are being subjected is unwarranted, unjustified, and
highly damaging;

- We call upon our legal system to recognize that unsubstantiated and/or
grossly exaggerated claims made against any class of people consists of
hate propaganda and the perpetrators should be prosecuted;

- We call upon smokers and non-smokers alike to support private and
public initiatives to restore scientific integrity and to sue for
damages those who make demonstrably false claims that result in
material and or moral damages.

We remain available for comments, questions and release of documents in our possession to substantiate our claims.

C.A.G.E. (Citizens Against Government Encroachment) is a Quebec based
national grassroots organization that represents citizens who envision a
society where the dignity, sovereignty and liberty of all individuals are
treated with the utmost respect.

Citizens for Civil Liberties is an Ontario based national grassroots
organization founded by citizens who believe that no one living in a
democratic society should be treated differently because of their personal
lifestyle choices.

FORCES Inc., with chapters worldwide, is an educational charitable status
organization, in support of human rights and - in particular, but not limited
to - in defense of those who expect from life the freedom to enjoy personal
lifestyle choices without restrictions and state interference.

Thursday, 10 January 2008

LA SCIENCE EN FOLIE

Très heureux de constater que certains journalistes commencent à dénoncer ouvertement l’épidémiologie – cette ‘’science’’ des statistiques avec lesquelles on est capable de faire dire n’importe quoi tout en prenant soin de mentionner les mots magiques ‘’peut causer’’. On ne la dénoncera jamais assez.

Cette ‘’science’’ est rendue une vraie machine à générer des revenus pour les chercheurs. Ils n’ont qu’à produire une étude sur un sujet d’actualité, tirer des conclusions boiteuses quelconque, mentionner que l’étude n’est pas concluante donc d’autres études sont nécessaires et attendre les fonds pour recommencer l’exercice. Les fonds proviennent souvent de l’industrie pharmaceutique qui a tout intérêt de subventionner les chercheurs qui sont prêts à faire dire n’importe quoi aux chiffres pour plaire à leurs bailleurs de fonds. Par la suite, les lobbyistes des groupes alliés avec l'industrie pharmaceutique se servent de cette panoplie d'études pour faire des pressions auprès des instances politiques. Ces derniers qui n'ont ni le temps, ni les connaissances pour décortiquer la vérité de la fiction, cèdent aux pressions et voilà comment qu'on arrive à légiférer sur des bases ni scientifiques, ni logiques.

Nous avons commenté cette étude ici. Voici maintenant un extrait de l’article de M. Martineau.

La science en folie

Richard Martineau Journal de Montréal 10/01/2008 06h01

Hier, l'Agence France-Presse publiait les résultats d'une étude affirmant qu'il existe un lien inquiétant entre le tabagisme et le risque de suicide.

Eh oui: non seulement le tabac donne le cancer, assèche la peau et diminue notre tonus pénien, mais il nous donnerait envie de nous jeter en bas d'un pont!

Une équipe de chercheurs allemands a suivi 3000 résidants de Munich pendant trois ans et demi. Cette étude, disent-ils, leur a permis de se rendre compte que plus on fume, plus on a des pensées suicidaires...

Je suis désolé, mais si cette étude est scientifique, moi, je suis président du Congo.

La tête à Papineau

Pas besoin d'avoir fait un post-doctorat en physique nucléaire pour se rendre compte que cette étude ne tient pas debout deux secondes. Ce n'est pas le tabac qui pousse aux suicides, voyons, c'est l'inverse!

Plus on a des tendances suicidaires, plus on est angoissé. Et plus on est angoissé, plus on fume!
Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre ça...

Chaque semaine, on est bombardé d'études bidons qui ne prouvent strictement rien.

On établit des liens entre n'importe quoi, l'obésité et la tendance à se gratter les fesses, l'alcoolisme et le fait d'être gaucher ou droitier...

Je suis sûr que si je posais une série de questions à 3000 personnes, j'arriverais à toutes sortes de conclusions intéressantes.

Je découvrirais que les gens qui se brossent les dents deux fois par jour ont plus tendance à croire au Père Noël que ceux qui se les brossent seulement une fois, que les gars qui portent à gauche sont meilleurs aux échecs que ceux qui portent à droite, que les femmes rousses de 45 ans nées sous le signe du Lion ont plus de difficulté à faire des stationnements parallèles que les nains prématurés nés sous le signe de la Vierge... Ça prouverait quoi? Strictement rien.

C'est fou les conneries qu'on nous balance sous le couvert de la science...

Wednesday, 9 January 2008

FAITES CE QUE JE DIS, PAS CE QUE JE FAIS

Prêcher par l’exemple ? Cela ne semble pas du tout être la devise du MSSS. Fais-ce que je dis et non pas ce que je fais leur va plutôt à merveille ! La politique du ‘’deux poids deux mesures’’ applique aussi pour la loi anti-tabac car l’Assemblée Nationale est dotée de fumoirs qui ont été érigés aux frais de contribuables. Ils nous ont assuré qu’ils seraient démantelés en 2008. Nous verrons.

Alors pendant que nous avons soustrait les cafétérias des écoles de la malbouffe, nos fonctionnaires eux nous servent comme excuse qu’il est difficile de convaincre les sous-traitants de cesser d’en servir ! Mais voyons M. le Ministre, vous avez des pouvoirs persuasifs beaucoup plus aiguisés que cela lorsque vient le temps de convaincre les gens que de fumer dehors à -20 est bon pour la santé…des autres, de convaincre les bars que la loi anti-tabac est bonne pour les affaires, de convaincre les commissions scolaires de faire le ménage de leur cafétéria, mais aucun pouvoir sur la sous-traitance dans votre propre ministère ? Serait-ce le marché de l’offre et de la demande qui est en train de vous jouer des tours par hasard ?

Ministère de la Santé et des Services sociaux

De la malbouffe pour les fonctionnaires

La cafétéria du ministère de la Santé et des Services sociaux a de quoi faire rêver les élèves du Québec dont les écoles ne servent plus de malbouffe.

Hamburgers, frites, poutine et boissons gazeuses sont offerts tous les jours de la semaine.

Le directeur de la santé publique Alain Poirier est mal à l’aise. «Ce n'est pas un bon exemple. On veut faire des transformations chez les adultes aussi.»

La nutritionniste Isabelle Huot estime quant à elle que le ministère «devrait servir de modèle».

Selon Alain Poirier, des discussions ont déjà eu lieu pour bannir la malbouffe de la cafétéria du ministère.

«Mais ce n’est pas si simple», ajoute-t-il. Il est difficile de convaincre le sous-traitant qui gère la cafétéria de cesser de servir de la malbouffe.

Tuesday, 8 January 2008

A STUDY PULLED OUT OF A HAT - UNE ÉTUDE SURPRISE ?

Selon ce que nous pouvons lire, l’étude qui suit a débuté en 1995 et a eu une durée de 3 ½ ans pour la version francophone et 4 ans pour la version anglophone des articles. Normalement et logiquement, elle aurait dû être prête pour publication en 2000.

Pourquoi est-ce qu’on nous brandit cette étude en 2008 ? Serait-ce que les compagnies pharmaceutiques nous sortent des études directement de leur boîte à surprises afin de contrecarrer la controverse sur leur produit chéri le Champix/Chantix ? Rappelons-nous que ce produit est soupçonné d'avoir comme effet secondaire des tendances suicidaires.

La question mérite d’être posée !

Lisez l’étude ici

L’article dans Cyberpresse :

Un lien entre tabagisme et risque de suicide

Agence France-Presse
Paris

Un lien inquiétant existerait entre tabagisme et risque de suicide, suggèrent des chercheurs allemands dans une étude publiée dans la revue spécialisée Journal of Affective Disorders.

Les avertissements bien connus figurant sur les paquets de cigarettes - «Fumer tue», «Fumer provoque le cancer»,... - pourraient-ils un jour s'enrichir du message «Fumer augmente le risque de suicide» ?

«Les campagnes contre le tabagisme devraient aussi souligner le risque élevé de pensées suicidaires pour les fumeurs occasionnels et réguliers», affirme l'équipe de chercheurs menée par Thomas Bronisch (Institut Max Planck de Psychiatrie, Munich).

Leurs travaux sont basés sur des données d'une étude psychologique lancée en 1995 parmi 3021 jeunes Munichois âgés de 14 à 24 ans, suivis pendant 3 ans et demi (2548 réponses à 42 mois).

Environ un quart de ces jeunes n'avaient jamais fumé. Les autres se partageaient entre fumeurs occasionnels (40%), fumeurs réguliers «non-dépendants» (17%) et fumeurs dépendants (19%).

Parmi les non-fumeurs, quelque 15% ont rapporté avoir eu des pensées suicidaires, définies comme avoir eu le projet de se tuer ou avoir souhaité mourir pendant deux semaines ou plus. Ce chiffre atteignait environ 20% chez les fumeurs occasionnels et fumeurs non-dépendants et 30% chez les fumeurs dépendants.

Le lien apparaît encore plus marqué lorsque l'on considère les tentatives de suicide (69).

Seulement 0,6% des non-fumeurs ont rapporté avoir tenté de mettre fin à leur vie, contre 1,6% pour les fumeurs non-dépendants et 6,4% pour les fumeurs dépendants.

De précédents travaux ont déjà suggéré une association entre suicide et tabagisme, sans résoudre la question de savoir si le tabagisme est la cause, ou juste un symptôme, du malaise.

Les chercheurs allemands ont reconnu que leurs travaux présentent plusieurs limites.

D'abord, pendant la durée de l'étude, aucun suicide n'a été enregistré et celle-ci repose donc sur les idées suicidaires et les tentatives de suicides, plutôt que sur l'acte lui-même. De plus, certains des participants étaient encore de jeunes adolescents et n'étaient pas sortis, à la fin de l'étude, d'une période considérée comme à risque de suicide chez les jeunes.



It is very hard to explain why in the midst of a controversy of the Champix/Chantix drug on the suicidal tendency side effects it has been suspected to cause, a study that would have started in 1995 and would have by all looks of it been completed by the year 2000 at the latest, would only be published now!

Not that the study is conclusive, by their own admission, it is however quite intriguing that this study is reported as news 8 whole years after its completion! Are we pulling studies out of the pharma hats as the need arises?

You can read an abstract of the study
here and the way the media reported it in the article below.

Smoking linked with risk of suicide: study

Tue Jan 8, 7:07 PM ET

PARIS (AFP) - "Smoking Kills" and "Smoking Causes Cancer" are the kind of health warnings that are familiar to millions of smokers. How about this one: "Smoking Boosts the Risk of Suicide"?

The idea is sketched by German researchers, who say an in-depth study among young people in Bavaria found a clear and alarming link between smoking and the desire to kill oneself.

The investigation, published in the Journal of Affective Disorders, is based on data from a detailed psychology study launched in 1995 among 3,021 people aged 14-24 who lived in Munich.

They were interviewed again four years later, when 2,548 of the volunteers responded.
Around a quarter of these individuals had never smoked.

Of the rest, 40 percent were defined as occasional smokers, 17 percent as "non-dependent" regular smokers and 19 percent as addicted smokers.

Among non-smokers, nearly 15 percent, reported having had suicidal thoughts, defined as making plans to kill himself or herself or spending two weeks or longer with the wish to die.

The rate was around 20 percent among occasional and non-dependent smokers, but among dependent smokers, suicidal ideation was 30 percent.

An even more pronounced pattern was found among the 69 individuals who had actually tried to commit suicide.

Only 0.6 percent of the non-smokers said they had sought to end their life; among non-dependent smokers, the rate was 1.6 percent; but among addicted smokers, it was a whopping 6.4 percent.

To ensure that the results were not being skewed by other factors, the researchers stripped out alcohol use, illicit drug use and a history of depression among the volunteers.

They found the result was the same: the more a person smoked, the likelier he or she would have suicidal ideation.

"Campaigns for reducing smoking should also point to the elevated risk of suicidality for occasional and regular smokers," say the authors, led by Thomas Bronisch of the Max Planck Institute of Psychiatry in Munich.

They acknowledge that there were several limitations to their study.
One was that in the four-year follow-up, no suicides actually occurred, so that the conclusions of the study are based on suicidal ideas and attempts rather than the completion of the act.

And because some of the volunteers were still in their early teens when the study was launched, they had not passed through a known risk period for suicide among young people by the time the study was over.

Previous investigations have likewise seen an association between suicide and smoking but also left unsettled the big question as to whether smoking causes the malaise or is just a symptom of it.

Some research suggests that nicotine depletes a vital pleasure-giving brain chemical called serotonin, and the risk could be higher among individuals with a genetic susceptibility to this effect.

Other studies, though, have suggested there are underlying personality characteristics such as impulsiveness, aggression and neuroticism that predispose a person to smoking and to suicide.

Meanwhile, other research has suggested that tobacco smoke may contain antidepressant compounds that may encourage depressed individuals to smoke.

Friday, 4 January 2008

EXPOSING SIDS IN AMERICA

The following is a very troubling story and we sincerely apologize in advance for the unpleasant emotions it may bring to the parents and relatives who lost a child to SIDS, but the story must be told far and wide in order to maybe, just maybe, start saving lives through real scientific research instead of wasting them.

We have repeatedly expressed our indignation against distorted statistics caused by a number of biases, against artificial epidemics created when hypertension, diabetes, cholesterol and BMI’s permissible levels were lowered, by how the definition of addiction has been changed to suit certain agendas, how people have suffered or died because of irresponsible government decisions, how 23,000 people in Canada die annually because of medical errors, but even after all we have discovered and read, we didn’t for a moment think we would read anything as despicable as what the following stories reveal.

After discovering through the articles how research to save the lives of SIDS has been undermined for years because of various reasons, some more immoral than others and how many lives we may have saved if we hadn’t relied on the secure feeling the ‘’back-to-sleep’’ campaign and its distorted statistics, how can anyone possibly trust anything public health and the bureaucrats behind it tell us? It is saddening, maddening, revolting and it sure leaves us with the helpless feeling of not knowing who and what to trust anymore.

Saving babies: Exposing sudden infant death in America

Every day in America at least 10 babies die suddenly and mysteriously.

Yet some of the more than 4,000 victims of sudden infant death each year could be saved if there was a simple national standard for infant death investigations, a seven-month review by Scripps Howard News Service has found.

In fact, we are getting further away from solving the mystery of Sudden Infant Death Syndrome because of sloppy procedures, manipulation of statistics, misguided efforts to protect the feelings of grieving parents, and deliberate attempts to make SIDS go away, at least on paper.

The Scripps review of 40,000 infant deaths going back to 1992 revealed that the quality of infant death investigations, the level of training for coroners, and the amount of oversight and review vary enormously across the country. In many cases, professional bias -- both for and against a diagnosis of SIDS -- trumps medical evidence.

As a result, the odds that an infant's death will be correctly diagnosed are often determined by geography rather than science. In other words, the same death might be called SIDS in one county and called something else just down the road.

"There's no rhyme or reason to what medical examiners are diagnosing as SIDS, suffocation, strangulation or undetermined," said Theresa Covington, director of the National Center for Child Death Review Policy and Practice at the University of Michigan. "The variability is across the country and within the states."

The confusion comes with a very high price: the deaths of more babies who might have been saved through medical research.

The deeply muddled approach even has many experts questioning if a much-celebrated decline of SIDS deaths since the early 1990s was actually as significant as first believed.

"If we had a standard approach to investigating and classifying these deaths, our approach to prevention and research could be a lot clearer," said Dr. James Kemp, a leading SIDS researcher at St. Louis University. "The whole reason for keeping count is to figure out how to avoid the next infant death."

Yet questionable statistics from this haphazard system continue to guide public policy and outreach campaigns, as well as government research efforts that have devoted more than $110 million to SIDS research in the past five years from the National Institutes of Health alone, plus millions more from foundations seeking to understand why babies continue to die.

"You have to worry about the quality of this data (from death certificates), but there are researchers still using them," said Covington. "I simply don't put any credibility on any research that uses those numbers anymore."

According to standards set by the World Health Organization and the Centers for Disease Control and Prevention, SIDS should be diagnosed when an infant less than 1 year of age dies suddenly and unexpectedly and no clear cause of death is found after a thorough investigation that includes an autopsy, examination of the death scene and review of the child's clinical history.

Scripps conducted an extensive study into how infant deaths are investigated in the United States using records provided by the CDC. The records detail the sudden deaths of 40,239 infants, half of whom died in the 1990s and the rest in a five-year period from 2000 to 2004.
The records of the most recent infant deaths, from 2000 to 2004, can be examined in the first searchable database of its kind at www.scrippsnews.com/sids.

The review found enormous variation in how the deaths of infants are investigated and classified. The SIDS rate, according to the data, is 12 times higher in Mississippi than in New York. Most experts agree that the big differences are caused by how the deaths are classified, not by how the babies died.

-- Variations are sometimes even greater from county to county within a state because coroners take widely different approaches to how they determine the cause of infant deaths in their areas.

-- Federal records show a dramatic decline in reported cases of SIDS, dropping from 4,895 cases in 1992 to only 2,247 in 2004, the most recent year for which complete data is available.

-- The records reviewed by Scripps showed that cases of SIDS virtually disappeared in some states and cities over the last several years, but closer examination of the data makes it evident that thousands of those lives have not been "saved," but rather lost under another name.

-- Coroners and medical examiners said SIDS was responsible for nearly 80 percent of all sudden infant deaths 15 years ago and only 55 percent in 2004. What increased during this time were diagnoses that CDC statisticians labeled as "threats to breathing" and "other ill-defined causes of mortality."

-- Some researchers think that this "code shifting" of infant death causes has substantially overstated the success of public health efforts against SIDS. The diagnosis of SIDS has been replaced on death certificates by new and vague terms like "undetermined cause" and "sudden and unexplained death."

-- The result is that, while deaths attributed to SIDS are down, the overall number of sudden infant deaths has remained steady, and even ticked up in some years, since 2000.

Death by another name

"A lot of us are concerned that the rate (of SIDS) isn't decreasing significantly, but that a lot of it is just code shifting," said John Kattwinkel, chairman of the Centers for Disease Control and Prevention's special task force on SIDS. "We don't know where the best place is to put our emphasis on further reducing the risk of SIDS. It is still a very high killer of babies."

The danger is that medical researchers can't trust the causes listed on infants' death certificates, clouding hopes for a solution to the mystery of SIDS -- and also masking other risks to babies.

"We are told that physicians should first do no harm," said Henry Krous, a prominent child pathologist and director of the San Diego Sudden Infant Death Syndrome Research Project. "But we need to be aware that we can do harm by using terms that don't gain anything to the understanding of this disorder."

Among the other findings of the Scripps investigation:

-- In some states and counties, investigators are told not to issue a SIDS diagnosis if any other cause is suspected, causing the rate at which the syndrome is reported to the CDC to plummet to just a fraction of the national average. Several large metro areas reported no SIDS cases during the five-year period even though there were dozens of sudden infant deaths.

-- Other jurisdictions offer extra pay to coroners who fill out complex medical forms detailing the circumstances of sudden unexplained infant deaths. Some have reported as much as a 55 percent increase in SIDS deaths since the incentives began.

-- The variance in diagnoses can be equally great within the same state, so that one county is diagnosing SIDS at three or even four times the rate of its neighboring counties.

-- States with local and state boards assigned to review the evidence in mysterious infant deaths are three times more likely to identify children who have died from suffocation or smothering than do states with little or no oversight in child deaths.

-- The 28 states that have statewide medical examiners are more likely to diagnose SIDS deaths than the 22 states without a top medical examiner.

-- States that mostly rely on appointed, well-trained medical examiners to investigate infant deaths issue 10 percent more SIDS diagnoses than states that elect often less-well-trained coroners, many of whom do not have college degrees.

-- Coroners, who generally are not required to be doctors or even have any medical background, were 37 percent more likely than medical examiners to issue a diagnosis of "undetermined causes" on the death certificates of infants.

"No one knows why my baby died"

Caught in the middle are thousands of grieving parents left without clear explanations for why their babies died.

"The autopsy report said 'undetermined causes.' It is a horrible, horrible thing to be told that no one knows why my baby died," said Angie Steffke, of Indianapolis. Her son, Owen, died mysteriously in 2003 at the age of 8 months.

"A police detective told me that the state of Indiana no longer uses the term SIDS. The new name is 'undetermined causes,' " Steffke said. "That really upset me because they want to say that SIDS is happening less often. But there are no fewer babies dying. They are just calling it 'undetermined causes.' "

Suzette Gripp, of Eads, Tenn., has been calling for better SIDS investigations since the 1974 death of her daughter, Sheyenne. She became so frustrated by the system she even conducted her own research survey of more than 300 SIDS parents over a seven-year period.

"The problem to me lies with there not being a law in place for a national standard for death investigation of infants," Gripp said. "They (medical authorities) tout the numbers going down, but those numbers are so skewed because of the reporting system that no one really knows how many babies are dying from SIDS or from other causes.
"
If we just had good information, I believe we could find out what's causing all these deaths. There needs to be a federal mandate, that it's punishable by law if local and state investigators don't follow whatever protocol has been set. It needs to be made a national priority."


The mystery of SIDS

Decades of SIDS research has found many risk factors that make it more likely that a seemingly healthy infant will stop breathing, but it was studies from Europe, Australia and New Zealand during the 1970s and '80s that spotlighted one particular threat -- babies sleeping on their stomachs.

That in turn generated the U.S. government's "Back to Sleep" campaign encouraging new parents to position babies on their backs for sleeping. The outreach effort, begun in 1994, gets credit for cutting SIDS deaths by 30 percent to 50 percent by the end of the decade.

In 1992, 80 percent of more than 6,000 sudden unexplained infant deaths nationwide were labeled SIDS deaths; just four years later, as Health and Human Services Secretary Donna Shalala announced a 30 percent decline in SIDS deaths since 1992, only 69 percent of such deaths were being called SIDS.

Shalala said in 1996 that 1,600 fewer deaths from SIDS was "a real cause for celebration. This is a very rapid improvement and there's every reason to believe that the Back to Sleep campaign has made the difference."

But soon after that celebration, SIDS experts began seeing a worrisome plateau in sudden infant deaths, around a stubborn 4,000 a year. The difference was, fewer and fewer of those deaths were being classified as SIDS, so that by 2004, only about half of the infant deaths without obvious medical causes were being called SIDS.

The shift appears to have occurred for many reasons -- from deliberate decisions by health officials and medical examiners to avoid SIDS diagnoses to a failure among many investigators to go through the extensive process of elimination of other causes of death that leaves SIDS as the only explanation.

"The success of the Back to Sleep effort has been short-lived and in the past few years, the number of infant deaths has held steady," said St. Louis University's Kemp. "The diagnostic mess has been the subject of a lot of meetings and debate, but the lack of consistency continues and it leaves too many infants dying who don't have to be."