D’après l’étude dont il est question dans l’article – remarquez qu’il n’y avait aucune nécessité de dépenser pour une étude lorsque le simple bon sens aurait suffit – il y a 15% moins de visites aux urgences psychiatriques en raison que les patients schizophrènes en crise paniquent devant le fait de ne pas pouvoir s’auto-médicamenter à la nicotine . À ceci nous ajoutons que le simple bon sens et les discussions avec des fumeurs nous amènent aussi à constater que ce ne sont pas seulement les fumeurs schizophrènes qui évitent les hôpitaux depuis la loi anti-tabac, mais également des fumeurs aux besoins de soins de santé divers, avec le résultat que lorsqu’ils se présentent finalement aux urgences, leur état de santé se trouve souvent détérioré davantage.
L’auteur de l’étude, le Dr Kurdyak, poursuit en nous expliquant que le désavantage supplémentaire des schizophrènes qui sont ainsi privés de fumer, pourrait être l’hospitalisation forcée par ordre de tribunal, qui plus est, leur séjour à l’hôpital ne fait pas d’eux des ex-fumeurs puisqu’ils reprennent à fumer immédiatement en sortant de l’hôpital !
Le seul avantage que le chercheur note dans cette interdiction de fumer, est que les employés des hôpitaux ne sont pas exposés à la fumée. Inutile de répéter ici tout-ce qu’on a déjà exposé sur la fraude de la nocivité de la fumée secondaire, si ce n’est que d’exprimer notre dégoût total devant cette situation qui en fin de compte n’apporte que des graves préjudices aux patients fumeurs pour le bénéfice plus que douteux qu’il apporte aux employés dont un bon nombre sont fumeurs eux-mêmes !
Sûrement en raison de sa crainte de récolter la foudre des anti-tabagistes et des conséquences qui peuvent en découler, le chercheur ne recommande pas nécessairemen de réintroduire des fumoirs dans les hôpitaux mais réclame davantage d’études et des débats à ce sujet…
La représentante de l’organisme anti-fumeur ‘’Médecins sans fumée’’ tant qu’à elle, opine que c’est hautain de considérer que ces patients ne peuvent pas se passer de la cigarette. Il est à noter qu’elle-même n’est ni fumeuse, ni médecin et probablement pas schizophrène. Elle ne s’exprime sûrement qu’à travers son dédain personnel et professionnel pour la fumée sans aucune considération pour les effets dévastateurs causés par la vision monolithique du dogme anti-tabac.