Voici un article qui nous rapporte les résultats d’un sondage Léger Marketing sur la ‘’peur’’ d’être arrêté en état d’ébriété au volant. 40% ne craignent pas que la police les arrête, nous rapporte cet article d’un ton alarmiste. Est-ce que cela signifie que parce-que 40% des gens n’ont pas peur d’être arrêtés par la police que 40% vont en effet conduire en état d’ébriété comme l’article laisse sous entendre ? Ce sous entendu est tout à fait gratuit, puisque le même sondage nous rapporte que 90% des gens (9 sur 10) sont conscients du danger d’avoir un accident en conduisant avec des facultés affaiblies. Qu’est-ce qu’il est plus important, que les gens soient conscients du danger ou qu’ils aient peur de la police ? N’est-ce pas plutôt une bonne nouvelle que les gens se conscientisent et se responsabilisent par l’éducation plutôt que par la peur de l’autorité ?
Alcool au volant: 40% des conducteurs ne craignent pas la police
Pierre Pelchat
Le SoleilDes dizaines de milliers de conducteurs québécois sont convaincus de ne pas être arrêtés par la police s’ils sont au volant avec les facultés affaiblies par l’alcool.
Selon un sondage Léger Marketing réalisé pour le compte de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), 40 % des personnes interrogées considèrent que le risque de se faire arrêter par la police pour conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool est faible, voire très faible, et cela, en dépit d’une présence accrue des forces policières sur les routes du Québec et dans les rues des villes en cette Année de la sécurité routière.
À l’inverse, 58 % des sondés sont d’avis que le risque d’être arrêté est élevé ou très élevé. Deux pour cent des personnes interrogées n’avaient pas de réponse.
Le président de la Table sur la sécurité routière, Jean-Marie De Koninck, estime que le taux de 58 % est nettement insuffisant et vient miner les efforts de sensibilisation sur les dangers de l’alcool au volant. «Tout est là en ce qui concerne la sécurité routière. C’est une question de perception. Il faut que les conducteurs soient convaincus de la possibilité de se faire arrêter.
La proportion de ceux qui évaluent le risque élevé devrait être de 90 %», a-t-il commenté, au cours d’un entretien avec Le Soleil.
Le fondateur d’Opération Nez rouge préconise l’ajout de barrages routiers et d’opérations radars. «La formule gagnante en matière de sécurité routière passe par la sensibilisation, la législation et le contrôle policier. Ce qui manque, c’est le contrôle. Même s’il y a de la sensibilisation et une bonne législation, on ne sera pas plus avancés s’il n’y a pas un bon contrôle policier», a-t-il soutenu.
À une autre question portant sur le risque d’être arrêté durant le mois précédant la tenue du sondage, les personnes interrogées étaient toutefois un peu plus nombreuses que l’année précédente à dire que le risque avait augmenté.
La crainte d’avoir un accident en conduisant avec les facultés affaiblies est beaucoup plus grande que celle d’être intercepté par un policier. Près de 9 conducteurs sur 10 ont reconnu que le risque d’un accident est élevé dans de telles circonstances.
Le sondage montre que les jeunes sont beaucoup plus nombreux à avoir prévu le coup pour ne pas conduire leur véhicule alors qu’ils allaient consommer à l’extérieur de leur domicile. Plus de 9 jeunes sur 10 de 16 à 19 ans ont soit fait appel à un conducteur désigné, pris un taxi ou le transport en commun, resté à coucher chez la personne où le jeune était ou utilisé un service de raccompagnement.
L’an dernier, cette proportion n’était que de 69 %.Plus les conducteurs avancent en âge, plus la proportion d’entre eux qui «prévoient le coup» diminue. Chez les 55-64 ans, ce taux n’est que de 42 %.
Le sondage a été réalisé auprès de 1151 personnes du 26 juin au 9 juillet après la campagne publicitaire Alcool 2007 de la SAAQ. La marge d’erreur maximale est de plus ou moins 2,89 %, 19 fois sur 20.
The Center for Tobacco Control Research and Education at UCSF is Not Sure
Smoking is Any More Hazardous than Vaping
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I recently read an article written by the director of the Center for
Tobacco Control Research and Education at UCSF. What struck me most was the
article'...
12 hours ago
1 comment:
Bonjour. Moi aussi j'ai pas peur d'être arrêter avec les faculté affaiblies. C'est parseque je ne conduit jamais avec les faculté affaiblie car je sait que le mélange alcool et volant est dangereux. Peut être ces 40% des gens pence comme moi. Car ce qui est mieux que la peur d'être arrêter, c'est d'être sensible. Car seul la peur d'être arrêté est innutile, parcompte être sensibilisé est mieux car ce comportement est basé su une logique et rend le comportement responsable et mature. Tandisque la peurs est surtout utilisé chez des personne que l'on considère immature et sans jugement. Quan je lit que les autorités aimeraient que 90% des gens ai peur d'être arrêté c'est parceque ces même autorité nous considère comme des gens irréfléchis et immature. Et ça je considère cet perseption de nous par les autorités comme très révoltant (pour rester dans le poli)
Merci de m'avoir lu
Nancy =^..^=
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