Wednesday, 19 January 2011

THE SLIPPERY SLOPE

If anyone wanted an example of how a campaign to interfere in people's lifestyle choices on one issue transfers readily to more interference on other choices, the latest government initiative in Turkey fits the bill perfectly.

After legislating an uncompromising indoor smoking ban, the current government decided to apply the exact same series of strategies and rhetorical justifications (Think of the children! Promote healthy lifestyles!) to alcohol. This includes alcohol advertising and display bans, tax increases, marketing bans, and so forth:



Not so shocking, really, since we've been warning about this sort of thing since several years.

Sunday, 16 January 2011

INTERDICTION DE FUMER EN VOITURE - LETTRE AU MINISTRE DE LA SANTÉ DU QUÉBEC

Cher Monsieur le Ministre,

Nous avons été très surpris d’apprendre que le gouvernement du Québec a l'intention d'interdire de fumer dans les voitures en présence de mineurs pendant qu’au même moment les médias anglophones nous apprenaient que la science est très ambigüe à cet effet.

Un article de Canoë (1) prétend que la ‘’concentration de fumée secondaire est jusqu'à 60 fois plus grande dans un véhicule, selon les plus récentes études.’’ Il serait intéressant de savoir de quelles études il s’agit car pas plus loin que le 10 janvier dernier les journaux The Ottawa Citizen et The Montreal Gazette (2), entre autres, nous informaient qu'il était impossible pour les chercheurs d’évaluer avec plus ou moins de précision la concentration de la fumée dans une voiture. Même la moindre mesure que plusieurs groupes anti-tabac répètent en tant que fait scientifique, à savoir que la concentration de fumée est 23 fois plus grande dans un véhicule, a en effet été inventée de toute pièce selon des chercheurs qui se sont vainement donnés beaucoup de peine pour retracer son fondement (3). Instituer une loi qui porte atteinte à l'autonomie parentale et à la vie privée, peut à la rigueur mériter un débat si les motifs étaient appuyés par des faits scientifiques incontestables. Cependant, légiférer sur des à peu près, des peut-être et surtout des pressions de la part des lobbyistes anti-tabac qui n’ont que pour seule mission obsessive de forcer le fumeur d’arrêter, ne relève que du chantage et de la manipulation émotive.

Il est connu et généralement accepté que la fumée peut aggraver les symptômes de certaines affections, telles que l’asthme et les otites récurrentes, chez un nombre d'enfants vulnérables. Mais il s'agit quand même d'une minorité tout comme ceux qui sont intolérants aux arachides, au lactose, au pollen, aux animaux, aux produits de nettoyage, à la pollution, etc. Qui mieux positionnés que les parents pour connaître les facteurs qui affectent leurs petits et pour prendre les mesures nécessaires pour les protéger ? Il va sans dire qu'il existe des gens irresponsables et négligents qui font fi des besoins spéciaux des enfants affectés et il y en aura toujours - avec ou sans loi - mais n’est-ce pas que le Québec s'est doté depuis longtemps d'une foule de mesures sévères contre précisément la négligence et l'abus envers les mineurs ? Pourquoi est-ce qu’on envisage une législation de plus au lieu de mettre l’emphase sur les lois déjà existantes pour lesquelles nous peinons de trouver les budgets pour les appliquer adéquatement ?

Risque n’égale pas méfait. Les parents québécois prennent régulièrement des risques en voiture ou ailleurs au nom de leurs enfants et, dans une société où c’est encore eux qui sont les gardiens légaux et les premiers responsables, le gouvernement et la justice s’abstiennent d’intervenir à moins qu’il ait méfait démontré hors de tout doute. Alors pourquoi est-ce que le Québec devrait se voter une loi interdisant de fumer en voiture plus que des lois contre des pratiques réellement dangereuses telles que conduire avec un enfant à bord lorsque la visibilité est réduite, lorsque la chaussée est glissante, dans une voiture plus ou moins en bon état, ou encore contre sortir un enfant à l'extérieur en pleine alerte de smog, pour ne nommer qu'une infime partie de risques qu'on prend au nom des mineurs ?

Malgré cela, la plupart des québécois évitent d’exposer les enfants à la fumée dans la voiture si ce n’est que pour aucune autre raison que pour leur épargner l’inconfort. Nous osons espérer que tout comme leur électorat, nos élus feront preuve du même bon sens et nuances avant d’adopter une loi qui violerait l'autonomie et l'autorité parentale et qui a comme objectif - à peine voilé - de stigmatiser et dé-normaliser davantage le citoyen fumeur.


Iro Cyr - Vice-présidente
C.A.G.E. (Citoyens Anti-Gouvernement Envahissant)

(1) Québec veut renforcer la loi antitabac – Canoë - 13/01/2011 http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/01/20110113-204835.html

(2) Science shouldn't stand in the way of sound smoking policy: study – Ottawa Citizen - January 10, 2011 http://www.canada.com/health/Science+shouldn+stand+sound+smoking+policy+study/4086184/story.html#ixzz1AyyljFYi

Kids' health, policy trump junk science – Montreal Gazette - January 11, 2011 http://www.montrealgazette.com/health/Kids+health+policy+trump+junk+science/4088854/story.html

(3) Researchers Criticize Secondhand Smoke Hype - Science 20.com - April 12th 2010 http://www.science20.com/news_articles/researchers_criticize_secondhand_smoke_hype

Wednesday, 12 January 2011

SOUND SMOKING POLICY SHOULD BE BASED UPON SOUND SCIENCE NOT ON ''UNSTOPPABLE MOMENTUM''

Readers might remember that we brought to their attention back in April of 2010 an article that claimed that second hand smoke was twenty-three (23) times more toxic in cars, yet said claim was not based on any scientific evidence whatsoever. Of course, as we have highlighted frequently, the absence of solid scientific evidence has never stood in the way of public health policy when it comes to the smoking issue, but now the anti-tobacco crusaders are openly admitting to this.

Unable to quantify how dangerous second hand smoke is in a car , Rob Cunningham of the Canadian Cancer Society, now urges lawmakers to legislate based upon what he refers to as an “unstoppable momentum” and the perceived popularity of proposed anti-smoking measures instead of on the basis of scientific evidence. Little does it matter to this crusader that such a legislation is invasion of privacy and an undermining of parental authority. Forcing open the door even wider for the State to violate even more parental and privacy rights, these crusaders just want to get on with the program whether or not such legislation is actually justified.

Without even having to spend thousands or millions of dollars from the public purse on agenda-driven studies that torture the figures to come up with the desired results, we as a society should take a moment to think about and acknowledge that there are many other behaviours that parents engage in that are truly risky to their children when travelling by car. Driving in conditions of poor visibility, in snowstorms and on icy roads, in poorly maintained cars or with the distractions of eating and texting are some of the true risks parents regularly take when driving with their children.

Why are these do-gooders, professed protectors of other people’s children, obsessively focussing on second hand smoke for which they can not even properly appraise the risk instead of denouncing proven risky behaviours which are tangibly quantifiable? Why are some people supporting and applauding such agenda driven legislation that is based primarily on hype? These questions are not purely rhetorical. The answer is because anti-smoking has now become a profitable moral crusade where Mr. Cunningham’s so called “unstoppable momentum” is what drives policy and legislation.

This being said, most parents do not smoke with their small children in the car if for no other reason than to not to cause them discomfort. Those parents that do smoke usually crack a window open and allow the negative air pressure thus created to dissipate the smoke fairly quickly. Let parents be parents and let the Canadian Cancer Society use our donations to do research towards cures for real ailments instead of wasting them on agenda driven advocacy.

Sound smoking policy should be based upon sound science.

Wednesday, 5 January 2011

PLUS ON EN SAIT MOINS ON EN GAGNE

Une fois de plus nous sommes tout à fait en accord avec le point de vue de Marie-Claude Lortie chroniqueuse à LaPresse, en matière d’alimentation.


Dans son article 10 résolutions alimentaires elle fait preuve de beaucoup de sagesse lorsqu’elle nous rappelle que manger est une question de plaisir et de s’en priver en s’empêchant de manger des choses qu’on aime ou bien suivre un régime pour maigrir, est assurément plus néfaste pour notre organisme qui finit par répondre d’une façon tout à fait contraire à ce qu’on a tenté d'obtenir à raison de grands sacrifices.


Manger pour se délecter le palet ou pour satisfaire une petite fringale qu’importe l’heure de la journée, n’a rien de mauvais en soi pourvu qu'on ne verse pas dans les excès au-delà de notre point de satiété. Ce qui est en fait néfaste est de stresser et de se culpabiliser à chaque fois qu’on va à l’encontre des 1001 conseils de la santé publique, des bien-pensants, des diététistes et des nutritionnistes gurus de l’heure. Pourtant, il n’y a pas pire que le stress pour la santé selon bon nombre d’experts crédibles.


Avec beaucoup de nuance, Mme Lortie nous conseille de simplement écouter notre corps lorsqu’il nous parle, lorsqu’il nous signale la faim, la non-faim, ses envies, ses caprices.  Il n'est aucunement nécessaire de manger religieusement nos trois repas par jour lorsqu’on n’a pas faim. Heureusement, il n’y a pas de loi qui nous dicte qu’on doit manger un tel repas à une telle heure. On ne commet aucun péché mortel si on laisse un peu de nourriture dans notre assiette lorsqu’on a atteint notre point de satiété.

La population n’a jamais été autant bombardée d'informations sur les valeurs nutritives des aliments, la dangerosité de certains, les vertus de certains autres, le nombre de calories, de gras, de glucides, de protéines…et pourtant si on se fie sur l’avis des experts, on n’a jamais été aussi mal en point. Serait-ce que plus on en sait, moins on en gagne? La réponse se trouverait-t-elle précisément en ce qu’on n’est pas assez à l’écoute des besoins de notre propre corps et trop à l’écoute des formules de santé conçues pour la collectivité mais qui ne répondent pas aux besoins propres à nous ?  À en croire les données du sondage Léger sur le nombre de personnes qui se préoccupent de leurs poids avant tout autre état de santé, force est de constater que la campagne anti-obésité a malheureusement une trop grande influence sur nos vies.  Ils ont réussit à nous inculquer à coups de millions en campagnes publicitaires, qu'obésité égale nécessairement maladie.  Il est grand temps qu'on arrête d'associer automatiquement surplus de poids avec mauvaise santé.  On peut tout autant faire de l'embonpoint et être en santé qu'être mince et malade