Dans le site de Santé Canada on peut y lire :
L'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada, organisme fédéral qui réglemente les pesticides au Canada, a terminé sa réévaluation de l'acide (2,4-dichlorophénoxy)acétique (2,4-D). Santé Canada a conclu que le 2,4-D satisfait aux normes rigoureuses relatives à la santé et à la sécurité et qu'il peut continuer d'être vendu et utilisé au Canada.
Le rapport de l’INSPQ arrive à la conclusion suivante :
Les données de toxicité aiguë disponibles indiquent que le 2,4-D est faiblement à légèrement toxique pour les voies d’exposition orale, cutanée ou par inhalation. Lorsque les règles d’utilisation sont respectées, il devrait y avoir peu de risque d’intoxication aiguë à cet herbicide. Or, il apparaît important que ces règles soient connues de la population qui utilise souvent les pesticides sans se soucier de leur exposition. Même quand ce sont des professionnels qui effectuent les tâches de contrôle antiparasitaire, il n’est pas rare de voir de jeunes enfants jouer sur les terrains peu de temps après l’application des produits.
Le 2,4-D a été néanmoins banni au Québec et très récemment, l’Ontario a suivi. Par la lecture du document complet du rapport de l’INSPQ on peut conclure que le 2,4-D a été banni uniquement par précaution et pour protéger les enfants des parents mal informés ou insouciants puisqu’aucune étude a pu démontrer la nocivité du produit à moins de s’y trouver en contacte directe, en jouant sur la pelouse fraîchement traitée par exemple. Dans quel monde vivrions-nous s’il fallait qu’on bannisse tout produit tel que les arachides, les couteaux, les allumettes, les produits nettoyants, l’alcool, les médicaments pour ne nommer que quelques uns, qui sont laissés à la portée des enfants par des parents insouciants et irresponsables !
Or, en raison de l’irresponsabilité de certains parents qui ne respectent pas les mises en garde qui accompagnent le produit 2,4-D, tous les citoyens du Québec se trouvent pénalisés.
Un autre phénomène très intéressant qu'on a observé est le fait que toutes les études présentées dans le rapport de l’INSPQ arrivent à des failles et des résultats plus ou moins semblables à celles de la fumée secondaire. Or, pendant qu’on accentue et on exagère les méfaits de la fumée secondaire basés sur des facteurs de risque aussi faibles (voire inexistants) que ceux de l’herbicide 2,4-D, les scientifiques sont beaucoup plus objectifs lorsqu’il s’agit de se prononcer sur les méfaits de ce dernier et sur les résultats de ces études qu’ils qualifient de non-concluantes.
Aussi, il serait très intéressant de suivre l’action en justice de Dow Chemicals contre le gouvernement du Québec pour deux raisons : La première est de voir jusqu’à quel point on peut légiférer sur une base de ‘’au cas où’’, la deuxième est de voir jusqu’à quel point ces études épidémiologiques seront acceptées comme preuve légale de part ou d’autre.
Herbicides: Ottawa doit défendre la loi québécoise
L'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada, organisme fédéral qui réglemente les pesticides au Canada, a terminé sa réévaluation de l'acide (2,4-dichlorophénoxy)acétique (2,4-D). Santé Canada a conclu que le 2,4-D satisfait aux normes rigoureuses relatives à la santé et à la sécurité et qu'il peut continuer d'être vendu et utilisé au Canada.
Le rapport de l’INSPQ arrive à la conclusion suivante :
Les données de toxicité aiguë disponibles indiquent que le 2,4-D est faiblement à légèrement toxique pour les voies d’exposition orale, cutanée ou par inhalation. Lorsque les règles d’utilisation sont respectées, il devrait y avoir peu de risque d’intoxication aiguë à cet herbicide. Or, il apparaît important que ces règles soient connues de la population qui utilise souvent les pesticides sans se soucier de leur exposition. Même quand ce sont des professionnels qui effectuent les tâches de contrôle antiparasitaire, il n’est pas rare de voir de jeunes enfants jouer sur les terrains peu de temps après l’application des produits.
Le 2,4-D a été néanmoins banni au Québec et très récemment, l’Ontario a suivi. Par la lecture du document complet du rapport de l’INSPQ on peut conclure que le 2,4-D a été banni uniquement par précaution et pour protéger les enfants des parents mal informés ou insouciants puisqu’aucune étude a pu démontrer la nocivité du produit à moins de s’y trouver en contacte directe, en jouant sur la pelouse fraîchement traitée par exemple. Dans quel monde vivrions-nous s’il fallait qu’on bannisse tout produit tel que les arachides, les couteaux, les allumettes, les produits nettoyants, l’alcool, les médicaments pour ne nommer que quelques uns, qui sont laissés à la portée des enfants par des parents insouciants et irresponsables !
Or, en raison de l’irresponsabilité de certains parents qui ne respectent pas les mises en garde qui accompagnent le produit 2,4-D, tous les citoyens du Québec se trouvent pénalisés.
Un autre phénomène très intéressant qu'on a observé est le fait que toutes les études présentées dans le rapport de l’INSPQ arrivent à des failles et des résultats plus ou moins semblables à celles de la fumée secondaire. Or, pendant qu’on accentue et on exagère les méfaits de la fumée secondaire basés sur des facteurs de risque aussi faibles (voire inexistants) que ceux de l’herbicide 2,4-D, les scientifiques sont beaucoup plus objectifs lorsqu’il s’agit de se prononcer sur les méfaits de ce dernier et sur les résultats de ces études qu’ils qualifient de non-concluantes.
Aussi, il serait très intéressant de suivre l’action en justice de Dow Chemicals contre le gouvernement du Québec pour deux raisons : La première est de voir jusqu’à quel point on peut légiférer sur une base de ‘’au cas où’’, la deuxième est de voir jusqu’à quel point ces études épidémiologiques seront acceptées comme preuve légale de part ou d’autre.
Herbicides: Ottawa doit défendre la loi québécoise
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