Nous interrompons notre relâche estivale pour vous rapporter cette nouvelle alarmante qui démontre clairement vers où les puritains/fascistes/totalitaires (ou insérer l’adjectif de votre choix) nous amèneront petit à petit si nous les laissons faire.
Pour des motifs qui relèvent plus de l’eugenisme que de toute autre chose, ceux qui croient que l’être humain ne doit exister que pour sa seule santé physique afin de ne pas coûter trop cher à la société et produire sa juste part pour la collectivité, œuvrent très fort contre la consommation même modérée de l’alcool.
Ils ont très bien appris comment procéder pour y arriver en expérimentant sur le modèle de l’anti-tabac. De la même façon qu’ils nous ont introduit les interdictions de fumer une petite bouffée à la fois, si nous les laissons faire, ils nous mèneront lentement mais assurément vers la quasi prohibition de l’alcool une goutte à la fois. Sachez qu’ils vont introduire les interdictions très graduellement et ils nous serviront le prétexte ‘’pour le bien des jeunes et leur avenir’’ ad nauseam d’une façon qu’il nous sera très difficile de parler contre la vertu. Mais il le faut. Il ne faut pas leur céder un pouce malgré que leurs arguments seront assurément formulés raisonnablement. Gardez toujours derrière la tête la campagne anti-tabac des dernières décennies et la façon sournoise avec laquelle la quasi prohibition du tabac nous a été imposée petit à petit. Nous aussi pouvons et devons retenir les leçons que nous avons appris de la campagne anti-tabac !
La première étape cruciale à franchir est d’envoyer une lettre d’opinion au journal qui a publié cette nouvelle et de ne pas se lasser d’en envoyer d’autres ou de participer dans les lignes ouvertes et forums à chaque fois qu’on fait mention de tout-ce qui peut ressembler à une étape vers la quasi prohibition de l’alcool. Nos politiciens doivent capter le message qu’un moindre faux mouvement de leur part vers la prohibition de l’alcool pourrait leur coûter leur réélection.
Lisez les extraits qui suivent de l’article
Malgré l'effet indésirable impressionnant de l'alcool sur la santé des populations et les conséquences économiques substantielles, la «boisson» n'est pas assez contrôlée, écrivent en substance les professeurs Sally Casswell et Thaksaphon Thamarangsi.
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Les pays en développement prennent rapidement goût à l'alcool, tandis que les pays industrialisés découvrent que leurs jeunes se soûlent de plus en plus, enchaînent-ils. Et les conséquences seraient graves : une des études publiées en appui à la prise de position estime que plus de 6 % des décès annuels chez les hommes sont attribuables à l'alcool (2 % pour les femmes). En Russie, la populaire vodka causerait même la moitié des décès «prématurés» chez les hommes entre 15 et 54 ans.
En plus, une série d'impacts sociaux ont un coût mal estimé sur les finances publiques, selon les collaborateurs de The Lancet. La facture pourrait équivaloir à plus ou moins 1 % du PIB, donc plus de 15 milliards $ par année au Canada. Les frais s'accumulent : système de justice criminelle, productivité perdue, violence, perte de motivation pour l'école...
Voilà donc l'équipe de chercheurs qui militent en faveur d'une convention internationale sur le contrôle de l'alcool. Et qui proposent une série de mesures coercitives.
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Mais un bon nombre surprennent par leur sévérité ? motivée par les ravages, disent les auteurs : taxation en fonction du taux d'alcool de la boisson, fin de la commandite, publicité réduite à sa plus simple expression et bannie à la télévision, interdiction de la vente dans les lieux publics, rabais sur la caisse de 12 proscrits, hausse des prix...
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Comme pour le tabac, il faudrait être patients. La prévention serait plus efficace, «mais ça prend beaucoup de temps».
La lettre qui fut envoyée de la part de C.A.G.E. à opinion@lesoleil.com
En référence à votre article ‘’L’Alcool, une drogue dure’’. Pour des motifs qui relèvent bien plus de l’eugenisme que de toute autre chose, ceux qui croient que l’être humain ne doit exister que pour sa seule bonne santé physique afin de ne pas coûter trop cher à la société et produire sa juste part pour la collectivité, doivent être freiner dans leur élan dès le départ.
Si nous les laissons faire, ils nous mèneront lentement mais assurément vers la quasi prohibition de l’alcool une goutte à la fois. Ils vont introduire les interdictions très graduellement et ils nous serviront le prétexte ‘’pour le bien des jeunes et leur avenir’’ ad nauseam d’une façon qu’il nous sera très difficile de parler contre la vertu. Mais il le faut. Il ne faut pas leur céder un pouce malgré que leurs arguments seront assurément formulés raisonnablement. Gardons toujours derrière la tête la campagne anti-tabac des dernières décennies et la façon sournoise avec laquelle la quasi prohibition du tabac nous a été imposée une bouffée à la fois.
Iro Cyr
Vice-Présidente
C.A.G.E.