Non mais, on paie ces bureaucrates pour faire et dire autant de bêtises? Les interdictions de fumer partout dans les prisons du Québec rentrent en vigueur le 5 février 2008. À partir de cette date, les prisonniers ne pourront plus fumer nulle part à l’intérieur ou à l’extérieur des murs. Nous avons dans le passé comparé cette mesure coercitive à la médication forcée, avec le commentaire suivant : Voici des détenus dont 72% sont fumeurs. Voici un groupe de personnes qui sont prisonniers dans tout le sens du terme et ne peuvent sortir de la cour pour aller fumer ailleurs que sur le territoire de la prison. Voici qu'on leur interdit maintenant de fumer même dans la cour de la prison. Quels choix s'offrent à eux ? Soit la désobéissance et les émeutes, ou bien les remplacements de nicotine pharmaceutique, payée par nos taxes! Si cela n'est pas de la médication forcée qui ne fait que servir les intérêts de l’industrie pharmaceutique, qui va à l'encontre de tous les droits de la personne et à l'encontre du code civil du Québec, et bien on ne sait pas comment l'interpréter autrement.
On apprend dernièrement que la loi n’est même pas encore en vigueur, que les détenus en font un commerce avec les patchs de nicotine que nous, contribuables, payons ! Rappelons-nous que les cigarettes, ce sont les détenus qui les payaient et nous apprenons par l’article ici-bas, que les profits de la cantine où ils les achètent, servent pour financer leur réinsertion sociale.
Comme si tout cela ne suffisait pas pour constater que cette loi est absurde et sans aucun bon sens, on nous envoie la perle suivante comme justification pour nier que la cantine perdra de l’argent : M. Roussy ne croit toutefois pas que de forcer les détenus à écraser provoquera une baisse de revenus dans les cantines. «Les détenus n'achèteront plus de cigarettes, mais mettront leur argent ailleurs et consommeront davantage de bonbons, chocolat et boissons gazeuses. Je n'ai pas vu beaucoup de gens s'enrichir en cessant de fumer !» poursuit-il.Qu’en est-il de la rhétorique que cette loi est conçue pour le bien-être et la santé des détenus? Est-ce en consommant davantage de bonbons, de chocolat et de boissons gazeuses qu’ils vont péter le feu? À moins que M. Roussy adhère seulement à la philosophie du lobby anti-tabac et que le lobby anti-malbouffe n'a pas encore réussit à l'endoctriner ! Et qu’est-ce que M. Roussy en fait de la rhétorique que nous économisons une petite fortune en arrêtant de fumer ? Quelle aberrance !La réinsertion sociale risque de souffrir de la fin du tabac en prisonLe Groupe de défense des droits des détenus de Québec (GDDDQ) craint que l'interdiction totale du tabac en prison à partir du 5 février n'ait un effet pervers sur les fonds de soutien à la réinsertion sociale des détenus, financés en grande partie par la vente de produits à la cantine des centres de détention.
«Les revenus des cantines sont l'une des principales sources de financement pour ces fonds, qui contribuent à la mise sur pied d'activités éducatives, de formation scolaire, d'activités occupationnelles comme le gymnase et les activités sportives et de travail à l'intérieur des murs», explique Suzanne Gravel, coordonnatrice du GDDDQ.Comme la vente de cigarettes constituait l'un des principaux revenus des cantines, Mme Gravel craint que les fonds de soutien à la réinsertion sociale ne deviennent sous-financés à la suite de l'entrée en vigueur de l'interdiction des produits du tabac.
«Sûrement que ça aura un impact et c'est inquiétant. Le gouvernement parle de l'interdiction comme d'une mesure pour favoriser la santé et c'est fort louable mais que doit-on penser lorsque la moitié des établissements carcéraux sont privés d'un lieu où il est possible de faire de l'activité physique ?» poursuit-elle.
À ce sujet, Mme Gravel indique que le gymnase du centre de détention de Québec a été fermé durant un an et qu'il vient tout juste d'être remis en marche à raison de seulement six mois par année.
Jusqu'à 73% des revenusDu côté du ministère de la Sécurité publique, le porte-parole Réal Roussy a concédé que la vente de produits du tabac rapportait beaucoup derrière les murs. «Selon une étude réalisée en 2005, on parle de 40% à 73% des revenus des cantines, un pourcentage qui varie d'un établissement à l'autre».
M. Roussy ne croit toutefois pas que de forcer les détenus à écraser provoquera une baisse de revenus dans les cantines. «Les détenus n'achèteront plus de cigarettes, mais mettront leur argent ailleurs et consommeront davantage de bonbons, chocolat et boissons gazeuses. Je n'ai pas vu beaucoup de gens s'enrichir en cessant de fumer !» poursuit-il.
Celui-ci précise également qu'une stratégie a été mise sur pied afin de passer d'un mode fumeur à un mode non-fumeur. «La quantité de produits du tabac disponibles dans les cantines diminuera graduellement jusqu'au 5 février.»
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