Thursday 12 November 2009

LEQUEL DES DEUX ENTRE LE TABAC ET L'ANTI-TABAC DRAINE LES FONDS DU SYSTÈME DE LA SANTÉ ?

Nous sommes tombés par hasard sur un article d’un blog français qui relate l’intention du gouvernement du Québec de poursuivre les fabricants de produits du tabac pour le coût estimé des soins de santé attribués au tabagisme. Nous avons couvert cette nouvelle dans le passé sous la rubrique DANS L'ACTION EN JUSTICE CONTRE L'INDUSTRIE DU TABAC, LES GRANDS PERDANTS SERONT NOUS LES CITOYENS

Le fait intéressant qui ressort de cet article qui fut rédigé selon les informations obtenues entre autre auprès de Mme Flory Doucas directrice du bureau du Québec de Médecins pour un Canada sans fumée, est, que les coûts pour soigner les fumeurs au Québec sont estimés à 1 milliard par année, mais que ce sont surtout les coûts pour prévenir et cesser le tabagisme qui prennent la plus grande part du gâteau soit 11 milliards de dollars annuellement. Selon ses dires, ce montant inclut les campagnes de sensibilisation et les aides thérapeutiques.

Sans avoir fait des calculs savants, nous avons toujours soupçonné que l’industrie anti-tabac coûtait plus cher à la société que le tabagisme lui-même mais nous n’aurions jamais imaginé qu’un porte-parole de cette industrie aurait ouvertement avoué que ce qui draine les coffres de l’état en matière de tabagisme est l’industrie anti-tabac elle-même et ce, aussi disproportionnellement que onze fois contre une!

Sachant que le taux du tabagisme est resté presqu’inchangé depuis les campagnes anti-tabac agressives des dernières années et a même augmenté pour certains groupes d’âge, sachant que cette même campagne a occasionné un problème de contrebande de l’ordre de 40% soustrayant ainsi les revenus de l'état de l'ordre de 40%, sachant que les produits pharmaceutiques dits ‘’thérapeutiques’’ n’ont qu’une efficacité de 2% sur le long terme, ne serait-il pas plutôt temps que les fonds alloués à même nos taxes à l’industrie anti-tabac soient rationnés et qu’on revienne aux programmes raisonnables et moins dispendieux qui ont si bien fonctionné dans le passé en baissant la prévalence du tabagisme de plus de la moitié avant 2005 ? N’est-il pas aussi temps que la publicité de la santé publique favorise la méthode de cessation de fumer qui a fait ses preuves à travers les décennies et qui ne coûte absolument rien à l’état, soit celle de jeter son paquet de cigarettes et de ne plus le retoucher? Mais hélas, les organismes anti-tabac et leurs supporteurs, l’industrie pharmaceutique, seraient laissés pour compte dans la course effrénée de ''bien faire'' contre des gros profits !

Québec part en guerre contre les fabricants de cigarettes

Extraits

Alors que l'idée d'une poursuite judiciaire semble insensée aux yeux des fabricants de cigarettes, c'est du montant que Flory Doucas souhaite s'entretenir. « 30 milliards, ce n'est pas une si grosse somme », estime-t-elle :

« Le Québec dépense 1 milliard de dollars par an en soins de santé directement liés au tabagisme. Mais les coûts des soins indirects, telles les campagnes de sensibilisation ou les aides thérapeutiques, s'élèvent eux à environ 11 milliards par an. »

En effet, au Québec, les timbres de nicotine et autres soutiens à l'arrêt du tabagisme sont remboursés par la Régie de l'assurance maladie du Québec.

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