L’article nous relate comment s’est déroulée une conférence de presse sur le lancement d’un ‘’nouveau’’ produit nicotinique.
Deux extraits de l’article ont retenu davantage notre attention :
« "L'étude n'apporte pas d'information nouvelle mais précise des mécanismes", fit valoir Etienne André, présenté comme médecin de santé publique, mais - se fait-on préciser en aparté - également conseiller du laboratoire. » lorsqu’on l'invite à exprimer son avis sur la récente étude qui avait remis en cause l'efficacité des aides au sevrage tabagique à base de nicotine, parce que la nicotine seule ne suffit pas à expliquer la dépendance au tabac.
Est-ce qu’on s’attendait à une réponse sans biais de la part d’un médecin de santé publique qui est en conflit d’intérêts direct étant donné qu’il est également conseiller du laboratoire qui lance ce nouveau produit ? Poser la question c’est d’y répondre.
« En 2008, le marché des patchs a accusé une baisse de 25 % par rapport à 2007. Seuls les comprimés et gommes à mâcher se maintiennent. Faciles à utiliser, ils compensent surtout le manque quand l'envie de fumer surgit dans tous les lieux désormais interdits à la cigarette. Les prix de tous ces médicaments en vente libre d'aide au sevrage tabagique ont augmenté.»
A-t-on besoin de lire davantage pour comprendre ce qui motive l’industrie pharmaceutique de financer des chercheurs pour pondre une étude bidon presqu’au mois et à financer à coups de millions les organismes anti-tabac qui promeuvent les interdictions de fumer à travers le monde en utilisant ces études comme leurs armes de choix ?
Si vous croyez que ça ne se passe pas comme cela au Canada, détrompez-vous. Cela se passe plus ou moins pareil partout à travers le monde mais heureusement certains pays ont des médias plus éveillés que d'autres et certains journalistes, comme celle qui a écrit cet article, ont le sens du travail honnêtement accompli. Merci à Sandrine Blanchard, journaliste honnête.
L'art de la promotion, par Sandrine Blanchard
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