Acrylique en chantier .Mohamed Aib |
La SAQ se réjouit des dernières statistiques de la vente d'alcool aux mineurs qui a baissé depuis le rapport que les médias ont fait il y a quelques années. Comparé à il y a 4 ou 5 ans, il semblerait que seulement 8% pour cent des mineurs ont été capables de se procurer de l’alcool auprès de la SAQ en déjouant le commis. Et bien tant mieux si la situation a changé pour le mieux malgré que les enquêtes ont été menées par la SAQ elle-même et risquent donc d’être biaisées, mais 8% est déjà trop pour une société publique qui dépense une fortune en salaires, avantages sociaux et formations pour sa main d’œuvre.
Supposons que les enquêtes de la SAQ aient été menées aussi impartialement que celle qu’un journaliste indépendant a fait récemment auprès des dépanneurs et qui a trouvé que 5 mineurs sur 10 ont été capables de s’en procurer, est-ce que ceci démontre nécessairement de la mauvaise foi de la part des dépanneurs qui ne peuvent pas se permettre les mêmes largesses avec nos taxes que la SAQ se permet pour payer ses employés? Ces petits commerçants font ce qu'ils peuvent avec les moyens du bord et doivent composer avec le roulement constant des employés qui changent pour un meilleur emploi à la première occasion. Si le gouvernement devait composer avec les minuscules marges de profit que les dépanneurs font qui plus est on leur enlève même le petit surplus de revenu qu'ils faisaient avec l'étalage du tabac, il est fort probable qu’il n’y aurait pas autant de disparité dans les statistiques entre les dépanneurs et les sociétés d'état en ce qui a trait à la vente aux mineurs des produits de consommation pour adultes. On a pour ce qu'on est capable de payer, alors mettons les choses en perspective et comparons des pommes avec des pommes.
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