Thursday 23 June 2011

INSOLITE : CHASSE AUX SORCIÈRES À L'ANCIENNE LORETTE

La ville de l’Ancienne Lorette imite désormais quelques municipalités du Canada anglais et interdit de fumer dans les parcs et les espaces verts selon la source interne des nouvelles de Québécor, le QMI.

L’article en question (lien ici-bas) nous rapporte que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise que les espaces sans fumée protègent les non-fumeurs des effets néfastes de la fumée, elles n’affectent pas l’économie, et elles incitent les fumeurs d’arrêter de fumer. En plus, elle avance que le tabagisme passif provoque plus de 600 000 décès prématurés par année dans le monde, et dans près du tiers des cas ce sont des enfants qui en sont victimes.

Pour faire passer les interdictions de fumer dans les parcs de l’Ancienne Lorette, on a eu recours à beaucoup de rhétorique. La rhétorique est un discours qui fait davantage appel aux émotions et aux sentiments et il est, hélas, facile d'obtenir ce qu'on veut de la part d'un peuple qui est dominé par ses émotions. Est-ce que le discours qu'on nous sert dans cet article approche un si peu soit-il la réalité ? Examinons ce qui en est :

Primo, des études effectuées par des professionnels en toxicologie qui déclarent aucun conflit d’intérêts, ont estimé que dépendamment de la substance en question, il faudrait entre 1250 et 1,000,000 de cigarettes fumées simultanément dans une pièce enfermée de 100m cubes et sans aucune ventilation, pour dépasser les seuils d’exposition acceptables pour l’être humain avant que cela devienne un risque pour la santé (voir le tableau à la page 5 de ce lien http://www.forces.org/evidence/download/ntp915c.pdf ) . Peut-on seulement imaginer à combien de cigarettes simultanément allumées on peut exposer un individu dans un parc sans aucun souci pour sa santé ?

Secundo, malgré ce qu’ils essaient de nous faire avaler, l’économie de l’industrie de l’accueil fut affectée à des niveaux plus ou moins différents suite aux interdictions de fumer et ce partout où des telles interdictions ont eu lieu. L’état du Nevada, dont l’industrie de l’accueil a essuyé des pertes substantielles, a d’ailleurs allégé sa loi anti-tabac pour permettre désormais de fumer aux endroits où on sert de la nourriture.  http://www.rgj.com/article/20110617/NEWS07/110617027/1002D’autres pays comme le Venezuela, la Croatie et la Bulgarie ont totalement abolit leurs lois respectives. La Hollande permet maintenant de fumer dans les petits bars et bistros qui n’engagent pas du personnel et plusieurs comtés américains ont d’une façon ou d’une autre allégé leur loi pour la rendre plus favorable à l’économie.


Tercio, contrairement aux dires de l’OMS, le taux de tabagisme est demeuré inchangé et a même augmenté à plusieurs endroits où des interdictions draconiennes telles qu’on les connaît au Québec furent implémentées. Le Québec ne fait pas exception. Tandis-ce que le taux de tabagisme dans l’année de l’interdiction en 2006 était de 20%, il était de 21% en 2009, et de 20% au courant de la première partie de 2010 http://www.hc-sc.gc.ca/hc-ps/tobac-tabac/research-recherche/stat/_ctums-esutc_prevalence/prevalence-fra.php


Pour ce qu’il est des enfants dont le tiers sont supposément emportés par la fumée secondaire, rien de plus absurde. Certes qu’il y a des enfants chez qui les crises d’asthme sont exacerbées par la fumée du tabac, mais généralement, tout comme on protège les enfants allergiques au lactose et aux arachides. la majorité des parents ont assez de jugement pour ne pas soumettre leurs enfants intolérants à la fumée du tabac à des endroits où la fumée est intense.  D'ailleurs, peut-on vraiment  trouver de la fumée intense dans les grands espaces verts du Québec ?  Pour le reste, lorsqu’on considère que cela prend un minimum de 20 ans pour un gros fumeur de peut-être contracter une maladie reliée au tabac et en mourir, combien d’années cela prend-il pour compromettre la santé d’un non-fumeur (adulte ou enfant) qui sent de la fumée des milliers de fois plus diluée lors d’une occasionnelle ou même régulière visite au parc ?


Les journalistes qui ont rapporté les dires de l’OMS, auraient eu intérêt de sauver leur crédibilité en faisant un peu de recherche avant de rapporter des telles aberrations sous la rubrique ‘’Santé’’. La section ‘’Insolite’’ aurait été plus appropriée. Tant qu’à nous, nous l’aurions volontiers classé sous la rubrique ‘’Chasse aux sorcières’’.

On ne fume plus dans les parcs à L’Ancienne-Lorette

Friday 17 June 2011

MORE PROPAGANDA FROM THE WEALTHIEST NON-PROFIT SOCIETY, THE ACS

A report by none other than the American Cancer Society has found (as to be expected from any tunnel vision anti-smoking organization) that raising taxes and smoking bans could save $2 billion in health costs.


Never mind that smoking rates are either stagnating or increasing ever since smoking bans were enacted in various countries including the US, and this during hard economical times which only further proves that disposable income and prices have no real impact on smoking prevalence .  Health Advocates Hope Substantial Cigarette Tax Counteracts Increasing US Smoking Rate

Never mind that high tobacco taxes cause an ever increasing contraband problem which further subtracts governments from revenue.  Canada with $2 billion losses per year is the perfect example, however the U.S.A. has its very own contraband problems U.S. Attorney for the Southern District of New York Charges Elleven Members of Contraband Cigarette Trafficking Organization

The American Cancer Society is wasting tax payers' money and donations to make up reports that don’t even remotely ressemble reality.  Shouldn’t Americans be demanding that their precious tax dollars and donations be going towards better uses such as serious research into the causes of cancer?

Smoking Bans, Taxes Could Save Nearly $2 Billion in Health Costs

Saturday 4 June 2011

THE WAR ON DRUGS IS A FAILURE - The Global Commission on Drug Policy

An international commission, the Global Commission on Drug Policy, issued a report that unequivocally states that the global “war on drugs” has failed with devastating consequences for individuals and societies around the world.  It recommends that nations end the criminalization, marginalization and stigmatization of people who use drugs but who do not harm others. Arresting and jailing millions of recreational drug users, farmers, couriers and petty sellers, has filled prisons and destroyed lives without making a dent in consumption and criminal activities linked to illicit drugs.  The commissioners therefore recommend that:

- Governments should experiment with the legalization of marijuana which can serve as a model to eventually legalize other drugs. 
 
- Offer health and treatment services as well as harm reduction programs such as clean needles.  


- Respect the human rights of drug users.  Abolish abusive methods of treating drugs users such as forced detention, forced labor and physical and psychological abuse.  


-  Deploy educational efforts grounded in credible information and prevention programs for the youth.  


- Focus repressive actions on violent criminal organizations, but do so in ways that undermine their power and reach while prioritizing the reduction of violence and intimidation. 


- Replace drug policies and strategies driven by ideology and political convenience with fiscally responsible policies and strategies grounded in science, health, security and human rights.

Kudos to the commissioners for their clarity in this issue!  Fears and taboos may cause some of us to disagree with the carrot approach these commissioners are recommending.  But when we think about it rationally and logically, is illegality really what deters most people from using drugs?   Admittedly, not too many people give illegality as the reason for not being attracted to recreational drugs.  To people who are attracted to them, their illegality is the last thing they worry about when they want to use them or abuse them and when they can get them as easily as making one phone call.  Eliminating many criminal cartels by making recreational drugs legal while implementing harm reduction programs, will most certainly benefit everyone including those who will have continued using them even if they had remained illegal.   Moreover, making them legal will perhaps have the added benefit of deterring defiant of authority young and less young people from using them because they will no longer have the ‘’forbidden fruit’’ appeal.

Download a copy of the report here:   http://www.globalcommissionondrugs.org/Report